Grand-Bassam a failli basculer dans la grande violence, par la faute de soldats venus d’Abidjan. A l’instar des autres villes du pays, les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et le Paix (RHDP) de Grand-Bassam ont manifesté hier, leur colère. Disciplinés, les responsables locaux de ce groupement politique avaient pris le soin d’informer les autorités policières et préfectorales de la ville. Entre 9h et 11h, plusieurs centaines de personnes bien encadrées par des policiers de la ville, ont ainsi pu défiler et crier leur colère face aux dernières décisions du candidat Laurent Gbagbo. Selon de nombreux témoins, tout s’est passé correctement jusqu’à la fin de la manifestation au rond-point de la ville. Mais, la manifestation ne s’est pas vraiment achevée ainsi. « Nous avions pratiquement fini, raconte un des responsable du RHDP local. Le rond-point était vide, la plupart des militants étaient en route pour leur domicile. C’est en ce moment que des véhicules du Cecos sont apparus. Ces soldats n’ont pas fait de tri. Ils se sont mis à taper sur tout ». Un récit confirmé par des sources indépendantes. Quatre véhicules frappés des cigles du Cecos sont effectivement venus d’Abidjan peu après 11h. Selon les mêmes sources, ces soldats venus d’Abidjan n’ont pas pratiquement pas trouvé de manifestants et se sont contentés d’embarquer et de tabasser toutes les personnes qu’ils rencontraient.
Lakota
Le RHDP paralyse la ville
Une véritable ville morte. C’est ce à quoi ressemble Lakota samedi dernier. Par milliers, les Houphouëtistes sont sortis pour exécuter le mot d’ordre lancé du directoire du RHDP de s’opposer « par tous les moyens » à la dictature du RHDP. Sous la conduite du directeur départemental de campagne de Lakota, M. Onagna Berthé et des autres responsables du RHDP. Face à cette démonstration de force, tous les magasins, les commerces et les bureaux ont été obligés de fermer. Le marché d’habitude grouillant de monde, a été déserté par la population et les commerçants. Le transport s’est arrêté. Les taxis et les voitures ont tous garé. Dans la rue, seuls les militants du RHDP régnaient en maître dans les rues de Lakota. Les jeunes patriotes qui menaçaient de faire une contremarche ont brillé par leur absence. Après avoir fait le tour de la ville, les marcheurs ont pris le chemin de la préfecture où ils ont déposé entre les mains du préfet, une motion de protestation. Dans leur motion, ils demandent le départ de Laurent Gbagbo et le rétablissement de la Commission électorale indépendante dans son ancienne formule. Pour le délestage qui frappe de plein fouet la ville depuis quelque temps, les militants du RHDP souhaitent ne plus être exposés dans l’insécurité dans laquelle les ont plongés les auteurs de la gestion calamiteuse du secteur de l’électricité. Le préfet Joseph Kpan Droh qui a réceptionné le courrier a déclaré l’avoir aussitôt faxé au Premier ministre. Il faut noter que la marche s’est déroulée sans heurt grâce au préfet qui a fait venir 150 gendarmes de la brigade de Divo pour sécuriser la marche. Hormis le directeur départemental de campagne du RDR, le délégué départemental du PDCI Eugène Okobé Dago et le coordinateur de l’UDPCI, M. Gnagnoro ont pris part à la marche.
JCC (Info : LK)
Lakota
Le RHDP paralyse la ville
Une véritable ville morte. C’est ce à quoi ressemble Lakota samedi dernier. Par milliers, les Houphouëtistes sont sortis pour exécuter le mot d’ordre lancé du directoire du RHDP de s’opposer « par tous les moyens » à la dictature du RHDP. Sous la conduite du directeur départemental de campagne de Lakota, M. Onagna Berthé et des autres responsables du RHDP. Face à cette démonstration de force, tous les magasins, les commerces et les bureaux ont été obligés de fermer. Le marché d’habitude grouillant de monde, a été déserté par la population et les commerçants. Le transport s’est arrêté. Les taxis et les voitures ont tous garé. Dans la rue, seuls les militants du RHDP régnaient en maître dans les rues de Lakota. Les jeunes patriotes qui menaçaient de faire une contremarche ont brillé par leur absence. Après avoir fait le tour de la ville, les marcheurs ont pris le chemin de la préfecture où ils ont déposé entre les mains du préfet, une motion de protestation. Dans leur motion, ils demandent le départ de Laurent Gbagbo et le rétablissement de la Commission électorale indépendante dans son ancienne formule. Pour le délestage qui frappe de plein fouet la ville depuis quelque temps, les militants du RHDP souhaitent ne plus être exposés dans l’insécurité dans laquelle les ont plongés les auteurs de la gestion calamiteuse du secteur de l’électricité. Le préfet Joseph Kpan Droh qui a réceptionné le courrier a déclaré l’avoir aussitôt faxé au Premier ministre. Il faut noter que la marche s’est déroulée sans heurt grâce au préfet qui a fait venir 150 gendarmes de la brigade de Divo pour sécuriser la marche. Hormis le directeur départemental de campagne du RDR, le délégué départemental du PDCI Eugène Okobé Dago et le coordinateur de l’UDPCI, M. Gnagnoro ont pris part à la marche.
JCC (Info : LK)
