Journée marathon que celle vécue le lundi 22 février 2010 par le facilitateur du dialogue direct, le Président Blaise Compaoré. Arrivé en Côte d’Ivoire dans la matinée, le président du Faso s’est entretenu avec les acteurs principaux du processus de sortie de crise, notamment les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, membres du cadre permanent de concertation.
C’est par le Premier ministre Soro Guillaume que le facilitateur a débuté ses échanges, hier après-midi à l’hôtel Pullman au Plateau. « Je suis confiant et optimiste. Je viens d’avoir une séance avec le président Compaoré. Nous avons échangé sur les difficultés actuelles et le président Compaoré a indiqué clairement que les acteurs politiques ivoiriens doivent faire preuve d’une grande hauteur d’esprit pour permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la sérénité (…) Nul doute que d’ici le départ du président Compaoré, nous nous serons mis d’accord sur ce que seront les prochaines élections en Côte d’Ivoire, sur ce que sera la marche du pays vers une sortie de crise tranquille et sereine », a déclaré le chef du gouvernement. Les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara s’enferment à leur tour avec le facilitateur du dialogue direct. Pendant une trentaine de minutes, les deux membres du CPC ont expliqué leur position au président Compaoré. Avec l’autorisation du président du PDCI, le Dr Alassane Ouattara a résumé l’essentiel de leur entretien. « Le président Compaoré nous a informés des progrès qui pourraient être réalisés et nous en avons pris acte. Nous allons nous concerter avec les autres membres du RHDP et le PIT, puisque nous sommes cinq partis dans notre position, celle d’avoir une CEI rétablie rapidement pour que nous puissions aller aux élections. Ceci est important, parce que c’est que les Ivoiriens réclament. Nous souhaitons que le séjour du président Compaoré nous permette de trouver une solution à cette question », a rappelé le président du RDR. La communauté internationale qui suit également l’évolution de la situation depuis la dissolution du gouvernement et de la CEI, le 12 février dernier, a exprimé sa volonté de voir la stabilité sociale revenir, après la vague de violence qui a endeuillé plusieurs familles ivoirienne. Mais au-delà, la communauté internationale dans son ensemble appelle à la préservation des acquis de l’accord politique de Ouagadougou. « Il faut en finir avec la violence. Nous sommes tous d’accord qu’il faut surtout préserver la liste provisoire électorale qui contient déjà cinq millions trois cent mille personnes (5 300 000) en attendant la poursuite du contentieux qui doit aboutir à la liste électorale définitive », a suggéré Young- Jin Choi, représentant le secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Olivier Dion
C’est par le Premier ministre Soro Guillaume que le facilitateur a débuté ses échanges, hier après-midi à l’hôtel Pullman au Plateau. « Je suis confiant et optimiste. Je viens d’avoir une séance avec le président Compaoré. Nous avons échangé sur les difficultés actuelles et le président Compaoré a indiqué clairement que les acteurs politiques ivoiriens doivent faire preuve d’une grande hauteur d’esprit pour permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la sérénité (…) Nul doute que d’ici le départ du président Compaoré, nous nous serons mis d’accord sur ce que seront les prochaines élections en Côte d’Ivoire, sur ce que sera la marche du pays vers une sortie de crise tranquille et sereine », a déclaré le chef du gouvernement. Les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara s’enferment à leur tour avec le facilitateur du dialogue direct. Pendant une trentaine de minutes, les deux membres du CPC ont expliqué leur position au président Compaoré. Avec l’autorisation du président du PDCI, le Dr Alassane Ouattara a résumé l’essentiel de leur entretien. « Le président Compaoré nous a informés des progrès qui pourraient être réalisés et nous en avons pris acte. Nous allons nous concerter avec les autres membres du RHDP et le PIT, puisque nous sommes cinq partis dans notre position, celle d’avoir une CEI rétablie rapidement pour que nous puissions aller aux élections. Ceci est important, parce que c’est que les Ivoiriens réclament. Nous souhaitons que le séjour du président Compaoré nous permette de trouver une solution à cette question », a rappelé le président du RDR. La communauté internationale qui suit également l’évolution de la situation depuis la dissolution du gouvernement et de la CEI, le 12 février dernier, a exprimé sa volonté de voir la stabilité sociale revenir, après la vague de violence qui a endeuillé plusieurs familles ivoirienne. Mais au-delà, la communauté internationale dans son ensemble appelle à la préservation des acquis de l’accord politique de Ouagadougou. « Il faut en finir avec la violence. Nous sommes tous d’accord qu’il faut surtout préserver la liste provisoire électorale qui contient déjà cinq millions trois cent mille personnes (5 300 000) en attendant la poursuite du contentieux qui doit aboutir à la liste électorale définitive », a suggéré Young- Jin Choi, représentant le secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Olivier Dion
