En marge d’un sommet préparé «en urgence», de violentes manifestations ont éclaté en Côte d’Ivoire, faisant de nouvelles victimes.
Les manifestations de l’opposition lancées la semaine dernière contre la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) se sont poursuivies dans la rue où la violence a éclaté. Bilant deux morts à Daloa, dans le Centre -ouest du pays. Pendant que le président burkinabé et facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, tentait de trouver une sortie de crise. Selon des informations recueillies dans la cité des Antilopes, les militants du RHDP avaient organisé une journée «ville morte» contre les décisions du président Laurent Gbagbo prises le 12 février dernier. Les manifestants, tous des militants de l’opposition, ont tenté dans la matinée d’hier de prendre le commissariat du 3ème arrondissement au quartier «Garage», sur la route d’Issia. C’est dans cette tentative, poursuit notre informateur, que les manifestants ont tiré à balles réelles sur le commissariat. Toute chose qui a obligé les policiers à réagir. Il y a eu «deux décès» parmi «13 blessés» évacués des lieux de la manifestation vers l’hôpital de la ville par la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, a indiqué une autre source à l’AFP, sans préciser l’origine des décès et des blessures. «L’opposition locale avait organisé dans les quartiers «Sissoko» et «Texas» une journée «ville morte» et des jeunes avaient placé sur la voie des pneus enflammés. Ce groupe de personnes s’était donné rendez-vous, dès 7 heures, au niveau de la grande mosquée de la ville en vue de projeter une marche en direction du centre-ville. Des émissaires se sont rendus dans les écoles afin de déloger les élèves. C’est ainsi qu’informées de la situation, les forces de l’ordre se sont déployées pour tenter de les dissuader et contenir des «pillards» qui visaient des commerces du centre-ville», a indiqué une autre source sur place. Par ailleurs, répondant à l’appel de leurs chefs de «contrer par tous les moyens» le pouvoir, la commune d’Abobo a été aussi le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et militants du RHDP. Dans cette commune populaire du nord d’Abidjan, deux policiers ont été «blessés par balles» selon la police par des individus. En effet, parmi eux, une trentaine d’individus ont été arrêtés et un pistolet saisi. Dans cette commune, le calme est revenu et la police procédait à des patrouilles pour rassurer davantage les populations qui vaquaient à leurs occupations.
Cyrille Djedjed
Les manifestations de l’opposition lancées la semaine dernière contre la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) se sont poursuivies dans la rue où la violence a éclaté. Bilant deux morts à Daloa, dans le Centre -ouest du pays. Pendant que le président burkinabé et facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, tentait de trouver une sortie de crise. Selon des informations recueillies dans la cité des Antilopes, les militants du RHDP avaient organisé une journée «ville morte» contre les décisions du président Laurent Gbagbo prises le 12 février dernier. Les manifestants, tous des militants de l’opposition, ont tenté dans la matinée d’hier de prendre le commissariat du 3ème arrondissement au quartier «Garage», sur la route d’Issia. C’est dans cette tentative, poursuit notre informateur, que les manifestants ont tiré à balles réelles sur le commissariat. Toute chose qui a obligé les policiers à réagir. Il y a eu «deux décès» parmi «13 blessés» évacués des lieux de la manifestation vers l’hôpital de la ville par la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, a indiqué une autre source à l’AFP, sans préciser l’origine des décès et des blessures. «L’opposition locale avait organisé dans les quartiers «Sissoko» et «Texas» une journée «ville morte» et des jeunes avaient placé sur la voie des pneus enflammés. Ce groupe de personnes s’était donné rendez-vous, dès 7 heures, au niveau de la grande mosquée de la ville en vue de projeter une marche en direction du centre-ville. Des émissaires se sont rendus dans les écoles afin de déloger les élèves. C’est ainsi qu’informées de la situation, les forces de l’ordre se sont déployées pour tenter de les dissuader et contenir des «pillards» qui visaient des commerces du centre-ville», a indiqué une autre source sur place. Par ailleurs, répondant à l’appel de leurs chefs de «contrer par tous les moyens» le pouvoir, la commune d’Abobo a été aussi le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et militants du RHDP. Dans cette commune populaire du nord d’Abidjan, deux policiers ont été «blessés par balles» selon la police par des individus. En effet, parmi eux, une trentaine d’individus ont été arrêtés et un pistolet saisi. Dans cette commune, le calme est revenu et la police procédait à des patrouilles pour rassurer davantage les populations qui vaquaient à leurs occupations.
Cyrille Djedjed