Le RHDP impose, depuis quelques jours, un diktat terroriste à l'ensemble des Ivoiriens. Casses, incendies et autres déprédations des biens publics et privés sont devenues sa marque de fabrique. Avec la grande “complicité” de l'Etat de Côte d'Ivoire.
Les militants du RHDP sèment la terreur depuis quelques jours. Ils répondent ainsi à l'appel du Pr Djédjé Mady qui leur a recommandé de s'opposer, par tous les moyens, à la décision constitutionnelle prise par le président de la République de dissoudre la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement. Devant les casses, incendies de biens publics et privés perpétrés par les troupes de Bédié, de Ouattara, de Mabri Toikeusse et d'Anaky Kobenan, les organisations dites des droits de l'Homme et le Premier ministre gardent le silence. Personne ne moufte. Et les casseurs envoyés en mission par Alphonse Djédjé Mady opèrent méthodiquement. En toute tranquillité.
Pour l'heure, ils ont réussi à accomplir consciencieusement la mission qui leur a été confiée : 22 autobus de la SOTRA saccagés, la résidence du Dr. Issa Malick Coulibaly incendiée à Korhogo ainsi que le siège du FPI. A Katiola, les délinquants à la solde du RHDP ont également frappé, et le domicile de Gervais Délimpelna Coulibaly a été brûlé. A Bouaké, la préfecture a été saccagée, des véhicules de l'ONUCI endommagés.
Avant ces actes d'une extrême gravité, les terroristes du RHDP ont incendié la sous-préfecture de Vavoua. Toute chose qu'ils ont remise sur le tapis à Gagnoa en essayant de brûler le marché et des édifices publics. Dans cette localité, les affrontements avec les forces de l'ordre ont provoqué la mort de 5 personnes. Les manifestants, en application des consignes de Djédjé Mady, étaient armés de pierre, de lance-pierre, etc. Ils agissaient manifestement pour détruire. Dans cette ambiance délétère, on s'étonne que Soro Guillaume joue la montre. Au lieu de former maintenant le gouvernement, tel que le lui a recommandé le chef de l'Etat. Une attitude d'autant incompréhensible que le RHDP a clairement indiqué qu'il ne reconnaît plus le président Gbagbo comme président de la République, et a fait de la réhabilitation de la CEI, ancienne formule, un préalable non négociable. Comme pour dire qu'il demeure droit dans ses bottes maximalistes, samedi, il a exigé la démission du président Gbagbo. «Koudou, tu as intérêt à démissionner», a martelé Alassane Ouattara.
Pour ainsi dire, les choses sont claires : Bédié et Ouattara, accompagnés de Mabri et Anaky, et leurs ouailles ont choisi de se mettre hors-la-loi, en usant de moyens non civilisés pour atteindre leurs objectifs. Il s'agit pour eux, à travers l'appel à l'insurrection qu'ils ont lancé, de faire descendre des milliers de leurs partisans dans la rue. Ceux-ci doivent semer la terreur, de sorte à faire intervenir l'armée et conduire les forces impartiales à rentrer en action. Ce ne sont quelque deux tondus et trois pelés qui ont pour l'heure répondu à leur appel. Le Premier ministre doit donc tirer toutes les leçons du radicalisme inopportun du RHDP. Il a tout fait pour faire entendre raison à Bédié, Ouattara et tutti quanti. S'il ne veut pas être accusé de complicité avec ces hommes politiques d'un autre type, il gagnerait à se décider. Ou il ruinera tout le travail qu'il a jusque-là abattu. Il a déjà fait preuve d'un grand courage, en acceptant de discuter avec celui qui était devenu son ennemi juré, le président Gbagbo. Il doit aussi prendre toutes les mesures sécuritaires pour que les actes de terrorisme exécutés dans les ex-zones CNO, encore sous le contrôle de ses hommes, ne se reproduisent pas. Et surtout travailler avec ceux qui veulent que la Côte d'Ivoire avance.
Souleymane T. Senn
Correspondance particulière
Les militants du RHDP sèment la terreur depuis quelques jours. Ils répondent ainsi à l'appel du Pr Djédjé Mady qui leur a recommandé de s'opposer, par tous les moyens, à la décision constitutionnelle prise par le président de la République de dissoudre la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement. Devant les casses, incendies de biens publics et privés perpétrés par les troupes de Bédié, de Ouattara, de Mabri Toikeusse et d'Anaky Kobenan, les organisations dites des droits de l'Homme et le Premier ministre gardent le silence. Personne ne moufte. Et les casseurs envoyés en mission par Alphonse Djédjé Mady opèrent méthodiquement. En toute tranquillité.
Pour l'heure, ils ont réussi à accomplir consciencieusement la mission qui leur a été confiée : 22 autobus de la SOTRA saccagés, la résidence du Dr. Issa Malick Coulibaly incendiée à Korhogo ainsi que le siège du FPI. A Katiola, les délinquants à la solde du RHDP ont également frappé, et le domicile de Gervais Délimpelna Coulibaly a été brûlé. A Bouaké, la préfecture a été saccagée, des véhicules de l'ONUCI endommagés.
Avant ces actes d'une extrême gravité, les terroristes du RHDP ont incendié la sous-préfecture de Vavoua. Toute chose qu'ils ont remise sur le tapis à Gagnoa en essayant de brûler le marché et des édifices publics. Dans cette localité, les affrontements avec les forces de l'ordre ont provoqué la mort de 5 personnes. Les manifestants, en application des consignes de Djédjé Mady, étaient armés de pierre, de lance-pierre, etc. Ils agissaient manifestement pour détruire. Dans cette ambiance délétère, on s'étonne que Soro Guillaume joue la montre. Au lieu de former maintenant le gouvernement, tel que le lui a recommandé le chef de l'Etat. Une attitude d'autant incompréhensible que le RHDP a clairement indiqué qu'il ne reconnaît plus le président Gbagbo comme président de la République, et a fait de la réhabilitation de la CEI, ancienne formule, un préalable non négociable. Comme pour dire qu'il demeure droit dans ses bottes maximalistes, samedi, il a exigé la démission du président Gbagbo. «Koudou, tu as intérêt à démissionner», a martelé Alassane Ouattara.
Pour ainsi dire, les choses sont claires : Bédié et Ouattara, accompagnés de Mabri et Anaky, et leurs ouailles ont choisi de se mettre hors-la-loi, en usant de moyens non civilisés pour atteindre leurs objectifs. Il s'agit pour eux, à travers l'appel à l'insurrection qu'ils ont lancé, de faire descendre des milliers de leurs partisans dans la rue. Ceux-ci doivent semer la terreur, de sorte à faire intervenir l'armée et conduire les forces impartiales à rentrer en action. Ce ne sont quelque deux tondus et trois pelés qui ont pour l'heure répondu à leur appel. Le Premier ministre doit donc tirer toutes les leçons du radicalisme inopportun du RHDP. Il a tout fait pour faire entendre raison à Bédié, Ouattara et tutti quanti. S'il ne veut pas être accusé de complicité avec ces hommes politiques d'un autre type, il gagnerait à se décider. Ou il ruinera tout le travail qu'il a jusque-là abattu. Il a déjà fait preuve d'un grand courage, en acceptant de discuter avec celui qui était devenu son ennemi juré, le président Gbagbo. Il doit aussi prendre toutes les mesures sécuritaires pour que les actes de terrorisme exécutés dans les ex-zones CNO, encore sous le contrôle de ses hommes, ne se reproduisent pas. Et surtout travailler avec ceux qui veulent que la Côte d'Ivoire avance.
Souleymane T. Senn
Correspondance particulière