La fumée blanche est apparue, hier au dessus de l'hôtel Pullmann, au Plateau, où le facilitateur dans le dialogue ivoirien a amené l'opposition et le camp présidentiel, à prendre part au prochain gouvernement et à recomposer la Commission électorale indépendante (Cei).
Le président du Faso, Facilitateur dans la crise ivoirienne, a quitté Abidjan, hier, peu avant 19 h45. Avec le cœur net, on peut le dire, laissant derrière lui, son homologue Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume, soulagés par le dénouement de la crise née de la dissolution de la commission électorale indépendante et du gouvernement. C'est que l'urgence qui l'a amenée dans la capitale économique, lundi vers 13 h, a été évacuée : il est parvenu à concilier les positions des membres du Cadre permanent de concertation (Cpc). A savoir, le chef de l'Etat, le chef du gouvernement, MM. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, respectivement présidents du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et du Rassemblement des républicains (Rdr).
Au soir de la visite de travail du facilitateur, il s'est félicité en ces termes : « Les résultats sont satisfaisants, que ce soit au niveau de l'acceptation des parties signataires de Marcoussis de s'engager dans la reconstruction du gouvernement de Côte d'Ivoire qu'à l'aspect concernant la préparation des élections. Les parties se sont accordées aussi à recomposer la Commission électorale indépendante (Cei), dans cette semaine même ». A cette brève déclaration qu'il a faite au palais présidentiel, en présence de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, il a espéré que les choses aillent « rapidement », maintenant que le blocage est levé.
Dès ce matin, le gouvernement Soro II sera connu. Un conseil des ministres se tiendra. Et dans les tout prochains jours, l'on parlera de la recomposition de la Cei.
Satisfaction partagée par Guillaume Soro, qui s'est dit « content » des résultats conciliateurs des discussions que M. Compaoré a eues avec les autres signataires de Marcoussis et membres du Cpc. « Je suis content, s'est réjoui, le chef du gouvernement, de vous annoncer que ces pourparlers ont abouti et ont permis aux acteurs politiques ivoiriens de se mettre d'accord. Pour faire avancer le processus de sortie de crise. Et surtout ramener la paix dans notre pays ».
Fini donc le bras de fer, qui aura valu des discours guerriers de part et d'autre des protagonistes (Opposition et camp présidentiel), avec leurs corollaires de morts, sept au total, de marches éclatées et de casses de bâtiments administratifs et de biens privés. On peut dire que la paix est revenue. Mais, des observateurs de la crise commençaient par être excédés. En témoigne la déclaration de Young Jin Choi, patron de l'Opération des nations Unies en côte d'Ivoire, qui, sorti d'audience avec le Facilitateur, hier, peu avant 17h, disait qu'il faut en finir avec la violence. L'homme avait fait le bilan macabre (ci-dessus) et appelé les acteurs politiques nationaux à prendre leurs responsabilités. Avant lui, le Rhdp, représenté par MM. Bédié et Ouattara, avait été reçu. Le président du Rdr, faisant une déclaration à la presse a indiqué qu'ils prennent acte des « progrès qui pourraient être réalisés ». Mais que tous, avec le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), allaient se « concerter » sur une position d'ensemble. Ce n'était pas vraiment une résistance, puisque Guillaume Soro reçu, pour la 3è fois, par le facilitateur au 9 ème étage de l'hôtel Pullmann, a dit qu'il était « très heureux » et qu'il laissait la primeur à Blaise Compaoré, de faire le point de son séjour.
Bidi Ignace
Le président du Faso, Facilitateur dans la crise ivoirienne, a quitté Abidjan, hier, peu avant 19 h45. Avec le cœur net, on peut le dire, laissant derrière lui, son homologue Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume, soulagés par le dénouement de la crise née de la dissolution de la commission électorale indépendante et du gouvernement. C'est que l'urgence qui l'a amenée dans la capitale économique, lundi vers 13 h, a été évacuée : il est parvenu à concilier les positions des membres du Cadre permanent de concertation (Cpc). A savoir, le chef de l'Etat, le chef du gouvernement, MM. Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, respectivement présidents du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et du Rassemblement des républicains (Rdr).
Au soir de la visite de travail du facilitateur, il s'est félicité en ces termes : « Les résultats sont satisfaisants, que ce soit au niveau de l'acceptation des parties signataires de Marcoussis de s'engager dans la reconstruction du gouvernement de Côte d'Ivoire qu'à l'aspect concernant la préparation des élections. Les parties se sont accordées aussi à recomposer la Commission électorale indépendante (Cei), dans cette semaine même ». A cette brève déclaration qu'il a faite au palais présidentiel, en présence de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, il a espéré que les choses aillent « rapidement », maintenant que le blocage est levé.
Dès ce matin, le gouvernement Soro II sera connu. Un conseil des ministres se tiendra. Et dans les tout prochains jours, l'on parlera de la recomposition de la Cei.
Satisfaction partagée par Guillaume Soro, qui s'est dit « content » des résultats conciliateurs des discussions que M. Compaoré a eues avec les autres signataires de Marcoussis et membres du Cpc. « Je suis content, s'est réjoui, le chef du gouvernement, de vous annoncer que ces pourparlers ont abouti et ont permis aux acteurs politiques ivoiriens de se mettre d'accord. Pour faire avancer le processus de sortie de crise. Et surtout ramener la paix dans notre pays ».
Fini donc le bras de fer, qui aura valu des discours guerriers de part et d'autre des protagonistes (Opposition et camp présidentiel), avec leurs corollaires de morts, sept au total, de marches éclatées et de casses de bâtiments administratifs et de biens privés. On peut dire que la paix est revenue. Mais, des observateurs de la crise commençaient par être excédés. En témoigne la déclaration de Young Jin Choi, patron de l'Opération des nations Unies en côte d'Ivoire, qui, sorti d'audience avec le Facilitateur, hier, peu avant 17h, disait qu'il faut en finir avec la violence. L'homme avait fait le bilan macabre (ci-dessus) et appelé les acteurs politiques nationaux à prendre leurs responsabilités. Avant lui, le Rhdp, représenté par MM. Bédié et Ouattara, avait été reçu. Le président du Rdr, faisant une déclaration à la presse a indiqué qu'ils prennent acte des « progrès qui pourraient être réalisés ». Mais que tous, avec le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), allaient se « concerter » sur une position d'ensemble. Ce n'était pas vraiment une résistance, puisque Guillaume Soro reçu, pour la 3è fois, par le facilitateur au 9 ème étage de l'hôtel Pullmann, a dit qu'il était « très heureux » et qu'il laissait la primeur à Blaise Compaoré, de faire le point de son séjour.
Bidi Ignace