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Politique Publié le mardi 23 février 2010 | Nord-Sud

Imam Sékou Sylla, (Cosim) aux hommes politiques : “Ayez pitié de la population”

A la suite des différents observateurs de la crise ivoirienne, c'est au tour des imams d'emboucher la trompette de l'appel à « préserver les acquis ». Hier, sur Onuci Fm, le Conseil supérieur des imams (Cosim) a réitéré ce message à l'endroit de la classe politique, tout en l'invitant à être plus soucieuse du bien-être de ceux qu'elle aspire à diriger. « Nous demandons à toute la classe politique le respect de la parole donnée, le respect de l'engagement pris. Et surtout, d'avoir pitié de la population. Que les acquis soient préservés », a souhaité l'imam Sékou Sylla, responsable de la communication du Cosim. Qui a estimé que mettre de côté ces « acquis » serait faire un retour en arrière. « Depuis le début de l'enrôlement jusqu'aujourd'hui, si on doit revenir sur tout ce qui a été fait, c'est dire que tout cela tombe à l'eau », a commenté l'imam principal de la mosquée An Nour de la riviera 2. De l'avis du chef religieux, il n'y a pas mille et une solutions pour sortir de la crise : il faut dialoguer. C'est pourquoi, le collaborateur du cheick Aboubakar Fofana invite les politiciens à faire leur, cette vertu. « Il n'y a pas, à mon avis, d'autres solutions que le dialogue. S'il y a le dialogue, il en sortira une proposition qui pourra contenter toutes les parties », a-t-il conseillé. Ce qui consiste à « éviter les positions intransigeantes qui peuvent aboutir à des choses regrettables ». Et l'imam de poursuivre : « Donc, nous appelons notre classe politique à la retenue ». Il n'a pas manqué, en sa qualité de chef religieux, d'inviter à la crainte de Dieu. Valeur qui, à en croire les guides, permet d'agir avec mesure et d'avoir à cœur le respect des droits des autres. « Nous voulons également leur dire (les politiciens) de craindre Dieu. On peut tromper les hommes mais on ne peut pas tromper Dieu ». Déjà, pour proposer ses solutions pour une sortie de crise apaisée, le Cosim avait invité les acteurs à poursuivre le processus électoral avec les structures de départ. Au terme d'un conseil consultatif le 30 janvier à Williamsville, les imams avaient souhaité que Beugré Mambé soit maintenu à la tête de la Commission électorale indépendante (Cei). Pour continuer le travail qu'il avait entamé. Afin que, suite à des protestations, le pays ne bascule pas dans la violence.

Bamba K. Inza (stagiaire)
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