La marche des militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) de la capitale de la Marahoué , s’est transformée hier en un géant meeting. Le président départemental du directoire du RHDP, le maire Dominique Adjé et ses camarades, le député Koffi Tiémélé et Victor Tokla (DRC) tous deux du parti démocratique ivoirien (PDCI), Doua Lambert du Mouvement des Forces de l’Avenir (MFA) et Tien Bi Camille de l’Union Démocratique de Côte d’Ivoire (UDPCI) ont décidé d’un meeting à la place de la marche. Puisqu’il leur revenait de manière récurrente, que des jeunes étaient prêts à mettre le feu à la direction régionale du Trésor Public, à la sous-préfecture, au Tribunal de Première Instance et à la préfecture Cette rumeur s’est confirmée avec l’arrestation par les organisateurs de la manifestation, de 20 jeunes dont certains se réclamaient de la jeunesse patriotique et d’autres de la fédération estudiantine et scolaire, qui avaient infiltré la marche portant des bidons d’essence et des gourdins.
Sur une place « Chen-Tchen » prise d’assaut aux premières heures du jour par les jeunes du RHDP, des militantes et militants des quatre partis houphouétistes, venus de tout le département, le directeur régional de campagne du Premier ministre Alassane Ouattara a pris la parole le premier : « Je vous félicite pour votre mobilisation exemplaire. Cette manifestation a pour objectif d’exprimer notre adhésion totale et notre indéfectible attachement aux décisions du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix. Suivie de la remise d’une motion de protestation au préfet de région Ali Kouadio, pour lui signifier que nous au RHDP, nous ne reconnaissons plus Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat ivoirien, » a-t-il lancé sous une ovation nourrie. Déterminé dans ses propos, le premier responsable du RHDP de Bouaflé, a aussi indiqué que cette grande sortie marque leur mécontentement pour la vie misérable des populations, la cherté de la vie, ayant rendu vide, le panier de la ménagère. Dès lors que Gbagbo a dévié de l’Accord de Ouaga qui le maintien au pouvoir au mépris du peuple ivoirien, il n’est plus considéré comme chef de l’Etat ivoirien. C’est pourquoi, poursuit Dominique Adjé, les militants du RHDP du département de Bouaflé, exigent le rétablissement immédiat de la Commission Electoral Indépendante (CEI), la publication diligente de la liste électorale définitive et la fixation de la date du premier tour des élections ».
Au préfet de région, Ali Ali Kouadio, il a demandé de tout mettre en œuvre afin qu’une réponse rapide soit donnée à la plainte contre les 834 faux extraits de naissance établis à Bouaflé.
Quant à Victor Tokla (DRC de Bédié), intervenant ensuite, il dit qu’ « il n’est pas question de laisser les jeunes patriotes détruire les réalisations faites par Houphouët, Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié ». Selon lui, à partir du moment où Bouaflé a été déclaré ville morte, cela veut dire que le RHDP est majoritaire et détient la clé. Entre les responsables du RHDP et leurs jeunes il n’y a pas eu dichotomie, car leur souci était de préserver les acquis.
Pour l’honorable député, Koffi Tiémélé, le dernier intervenant, la mobilisation a été exceptionnelle. « Bouaflé n’a pas besoin de faire comme les autres villes où il y a eu de la violence ».
Le préfet de région Ali Ali Kouadio, s’est félicité de la marche du RHDP. Surtout, pour la sortie pacifique. Pour lui, c’est une démarche citoyenne. Avant de promettre qu’il remettra à qui de droit, la motion de protestation.
Jacquelin Mintoh (Envoyé Spécial)
Sur une place « Chen-Tchen » prise d’assaut aux premières heures du jour par les jeunes du RHDP, des militantes et militants des quatre partis houphouétistes, venus de tout le département, le directeur régional de campagne du Premier ministre Alassane Ouattara a pris la parole le premier : « Je vous félicite pour votre mobilisation exemplaire. Cette manifestation a pour objectif d’exprimer notre adhésion totale et notre indéfectible attachement aux décisions du directoire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix. Suivie de la remise d’une motion de protestation au préfet de région Ali Kouadio, pour lui signifier que nous au RHDP, nous ne reconnaissons plus Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat ivoirien, » a-t-il lancé sous une ovation nourrie. Déterminé dans ses propos, le premier responsable du RHDP de Bouaflé, a aussi indiqué que cette grande sortie marque leur mécontentement pour la vie misérable des populations, la cherté de la vie, ayant rendu vide, le panier de la ménagère. Dès lors que Gbagbo a dévié de l’Accord de Ouaga qui le maintien au pouvoir au mépris du peuple ivoirien, il n’est plus considéré comme chef de l’Etat ivoirien. C’est pourquoi, poursuit Dominique Adjé, les militants du RHDP du département de Bouaflé, exigent le rétablissement immédiat de la Commission Electoral Indépendante (CEI), la publication diligente de la liste électorale définitive et la fixation de la date du premier tour des élections ».
Au préfet de région, Ali Ali Kouadio, il a demandé de tout mettre en œuvre afin qu’une réponse rapide soit donnée à la plainte contre les 834 faux extraits de naissance établis à Bouaflé.
Quant à Victor Tokla (DRC de Bédié), intervenant ensuite, il dit qu’ « il n’est pas question de laisser les jeunes patriotes détruire les réalisations faites par Houphouët, Alassane Ouattara et le président Henri Konan Bédié ». Selon lui, à partir du moment où Bouaflé a été déclaré ville morte, cela veut dire que le RHDP est majoritaire et détient la clé. Entre les responsables du RHDP et leurs jeunes il n’y a pas eu dichotomie, car leur souci était de préserver les acquis.
Pour l’honorable député, Koffi Tiémélé, le dernier intervenant, la mobilisation a été exceptionnelle. « Bouaflé n’a pas besoin de faire comme les autres villes où il y a eu de la violence ».
Le préfet de région Ali Ali Kouadio, s’est félicité de la marche du RHDP. Surtout, pour la sortie pacifique. Pour lui, c’est une démarche citoyenne. Avant de promettre qu’il remettra à qui de droit, la motion de protestation.
Jacquelin Mintoh (Envoyé Spécial)
