Depuis le vendredi 12 fevrier dernier, le peuple Ivoirien est mécontent et manifeste contre la dissolution du gouvernement et de la Commission Electorale indépendante(Cei), par Laurent Gbagbo. Avec l’arrivée du médiateur de la crise Ivoirienne, le président Blaise Compaoré, sur les bords de la lagune Ebrié le lundi 22 février, les choses semblent rentrer dans l’ordre. Mais en attendant, le rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) maintient son mot d’ordre de manifestations. Le peuple retient donc son souffle et attend.
L’actualité socio-politique en Côte d’Ivoire est passée subitement à une autre phase. Le dimanche 21 janvier dernier, les présidents Bedié et Ouattara s’étaient rendus à Ouagadougou pour s’entretenir avec le facilitateur de l’APO, Blaise Compaoré. Le lundi 22 février dernier, le président du Burkina Faso, à son tour, est venu à Abidjan pour rencontrer les différents acteurs de la scène politique ivoirienne. Pendant ce temps, le pays s’embrase, suite à des manifestations contre la décision impopulaire de Laurent Gbagbo. En moins d’une semaine, l’actualité politique en Côte d’Ivoire a fait une chute vertigineuse. La journée du lundi 22 février dernier a été une véritable journée marathon pour le président Blaise Compaoré. Celui-ci ne devrait en aucun cas rentrer bredouille chez lui. Il a rencontré les présidents Bedié et Ouattara, le premier ministre Soro Guillaume, le corps diplomatique et le président Laurent Gbagbo. Certainement, d’autres rencontres secrètes ont eu lieu. Alors, ce même lundi, c’est en sa présence et celle de Laurent Gbagbo que le premier ministre Soro Guillaume a fait une déclaration à la télévision ivoirienne. Déclaration dans laquelle, tous les partis a-t-il dit se sont accordés pour la formation du nouveau gouvernement qui a été présenté hier. Cette déclaration qui a été faite en l’absence des Président Bedié et Ouattara, principaux acteurs de l’opposition, a étonné plus d’un.
Certains militants ont automatiquement manifesté leur mécontentement à l’égard de leur leaders à travers des critiques les plus sévères et acerbes. D’autres par contre, ont décidé d’attendre et voir la suite des événements dans l’espoir d’entendre une quelconque déclaration des leaders du Rhdp. Le résultat de tout ceci a été très perceptible toute la journée d’hier. Les manifestants, ont tout stoppé pratiquement dans toutes les villes du pays. Le peuple, depuis hier, retient son souffle et attend de voir la suite des évènements. Pendant ce temps, le Rhdp dit maintenir son mot d’ordre, sans toutefois, annoncer clairement si oui ou non, il entrera avec le Pit dans le nouveau gouvernement. Tout est conditionné, selon Djédjé Mady par la réhabilitation de la Cei sans Beugré Mambé et ses quatre vice-présidents qui doivent être remplacés.
Etienne Lemistick
L’actualité socio-politique en Côte d’Ivoire est passée subitement à une autre phase. Le dimanche 21 janvier dernier, les présidents Bedié et Ouattara s’étaient rendus à Ouagadougou pour s’entretenir avec le facilitateur de l’APO, Blaise Compaoré. Le lundi 22 février dernier, le président du Burkina Faso, à son tour, est venu à Abidjan pour rencontrer les différents acteurs de la scène politique ivoirienne. Pendant ce temps, le pays s’embrase, suite à des manifestations contre la décision impopulaire de Laurent Gbagbo. En moins d’une semaine, l’actualité politique en Côte d’Ivoire a fait une chute vertigineuse. La journée du lundi 22 février dernier a été une véritable journée marathon pour le président Blaise Compaoré. Celui-ci ne devrait en aucun cas rentrer bredouille chez lui. Il a rencontré les présidents Bedié et Ouattara, le premier ministre Soro Guillaume, le corps diplomatique et le président Laurent Gbagbo. Certainement, d’autres rencontres secrètes ont eu lieu. Alors, ce même lundi, c’est en sa présence et celle de Laurent Gbagbo que le premier ministre Soro Guillaume a fait une déclaration à la télévision ivoirienne. Déclaration dans laquelle, tous les partis a-t-il dit se sont accordés pour la formation du nouveau gouvernement qui a été présenté hier. Cette déclaration qui a été faite en l’absence des Président Bedié et Ouattara, principaux acteurs de l’opposition, a étonné plus d’un.
Certains militants ont automatiquement manifesté leur mécontentement à l’égard de leur leaders à travers des critiques les plus sévères et acerbes. D’autres par contre, ont décidé d’attendre et voir la suite des événements dans l’espoir d’entendre une quelconque déclaration des leaders du Rhdp. Le résultat de tout ceci a été très perceptible toute la journée d’hier. Les manifestants, ont tout stoppé pratiquement dans toutes les villes du pays. Le peuple, depuis hier, retient son souffle et attend de voir la suite des évènements. Pendant ce temps, le Rhdp dit maintenir son mot d’ordre, sans toutefois, annoncer clairement si oui ou non, il entrera avec le Pit dans le nouveau gouvernement. Tout est conditionné, selon Djédjé Mady par la réhabilitation de la Cei sans Beugré Mambé et ses quatre vice-présidents qui doivent être remplacés.
Etienne Lemistick
