Hier, les quatre leaders du Rassemblement des houphouëtistes, pour la démocratie et la paix (RHDP) à savoir Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Anaky Kobena et Mabri Toikeusse et les responsables du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), le président Francis Wanga Wodié et Angèle Gnonsoa se sont retrouvés pour échanger sur le cours de l’actualité socio-politique en Côte d’Ivoire. Cela, après la visite du président Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue interivoirien à Abidjan. A la fin de cette rencontre, c’est le président du directoire du RHDP, Alphonse Djédjé Mady qui s’est prêté aux questions des journalistes.
Que retenir de cette rencontre ?
Vous connaissez la position du RHDP et du PIT à savoir, mettre en priorité le processus électoral et la formation du gouvernement en deuxième position. A la suite de la visite des présidents Bédié et Ouattara à Ouagadougou et suite au séjour du président Compaoré à Abidjan, il a été convenu en ce qui concerne la Commission électorale indépendante (CEI) que rien de «prouvé» et de fondamental, n’étant reproché au président Beugré Mambé, la CEI ne sera pas dissoute dans son ensemble. C’est la présidence qui sera reconstituée. Le président et les quatre vice-présidents vont être remplacés par les partis qui les avaient mandatés. Le jeudi, une réunion d’élection devrait se tenir au siège de la Cei pour élire le nouveau président et les quatre nouveaux vice-présidents afin de permettre à la Cei de se mettre au travail, dans une période de 21 jours pour le nouveau contentieux électoral qui devra se soumettre strictement au mode opératoire préétabli pour la période de la contestation afin qu’à partir du 21 mars, il soit possible de sortir le listing électoral définitif. Pour que dans la période de fin avril début mai, sans faillir, le premier tour de la présidentielle puisse se tenir. En ce qui concerne le deuxième point qui est celui de la formation du gouvernement, les négociations entre les membres du RHDP et le PIT, et les discussions continuent avec le premier ministre. En entendant l’effectivité de la mise en place de la CEI sous ces conditions, le RHDP et le PIT maintiennent leur mot d’ordre de contestation jusqu’à ce que nous voyions dans les faits, la mise en place de la CEI et le début des travaux. Quand cela sera effectif, nous aviserons.
A quand votre entrée au gouvernement ?
Nous disons que les négociations continuent avec le premier ministre. S’il fini aujourd’hui (Ndlr : hier) peut être qu’après moi, vous lui tendrez le micro, c’est lui qui publiera les noms du gouvernement quand il aura fini. Ce qui est sur, c’est que les négociations sont en cours.
Est-ce que le RHDP est satisfait du fait que le mouvement avait exigé le maintien de Beugré Mambé ?
L’avantage et l’inconvénient du dialogue ou des négociations et de la concertation, selon les termes qu’on veut utiliser, c’est que si on veut aller à la paix, à un certain consensus, de chaque côté, on fait des concessions, on fait un pas vers l’autre et on finit par trouver la solution médiane. Dans une négociation, à moins qu’on soit un dictateur, on n’obtient pas tout ce qu’on demande. Il y a des concessions de part et d’autre et c’est le moyen terme qui permet d’avancer.
Avez-vous des garanties pour les propositions faites et la CEI qui sera mise sur pied ?
Nous avons dit que notre mot d’ordre ne sera levé que si la CEI devient effective dans l’application de son travail.
Cela veut dire que vous n’avez aucune garantie politique ?
L’histoire nous apprend qu’il ne faut pas compter sur les garanties politiques, mais plutôt sur les faits.
Propos recueillis par NEA
Que retenir de cette rencontre ?
Vous connaissez la position du RHDP et du PIT à savoir, mettre en priorité le processus électoral et la formation du gouvernement en deuxième position. A la suite de la visite des présidents Bédié et Ouattara à Ouagadougou et suite au séjour du président Compaoré à Abidjan, il a été convenu en ce qui concerne la Commission électorale indépendante (CEI) que rien de «prouvé» et de fondamental, n’étant reproché au président Beugré Mambé, la CEI ne sera pas dissoute dans son ensemble. C’est la présidence qui sera reconstituée. Le président et les quatre vice-présidents vont être remplacés par les partis qui les avaient mandatés. Le jeudi, une réunion d’élection devrait se tenir au siège de la Cei pour élire le nouveau président et les quatre nouveaux vice-présidents afin de permettre à la Cei de se mettre au travail, dans une période de 21 jours pour le nouveau contentieux électoral qui devra se soumettre strictement au mode opératoire préétabli pour la période de la contestation afin qu’à partir du 21 mars, il soit possible de sortir le listing électoral définitif. Pour que dans la période de fin avril début mai, sans faillir, le premier tour de la présidentielle puisse se tenir. En ce qui concerne le deuxième point qui est celui de la formation du gouvernement, les négociations entre les membres du RHDP et le PIT, et les discussions continuent avec le premier ministre. En entendant l’effectivité de la mise en place de la CEI sous ces conditions, le RHDP et le PIT maintiennent leur mot d’ordre de contestation jusqu’à ce que nous voyions dans les faits, la mise en place de la CEI et le début des travaux. Quand cela sera effectif, nous aviserons.
A quand votre entrée au gouvernement ?
Nous disons que les négociations continuent avec le premier ministre. S’il fini aujourd’hui (Ndlr : hier) peut être qu’après moi, vous lui tendrez le micro, c’est lui qui publiera les noms du gouvernement quand il aura fini. Ce qui est sur, c’est que les négociations sont en cours.
Est-ce que le RHDP est satisfait du fait que le mouvement avait exigé le maintien de Beugré Mambé ?
L’avantage et l’inconvénient du dialogue ou des négociations et de la concertation, selon les termes qu’on veut utiliser, c’est que si on veut aller à la paix, à un certain consensus, de chaque côté, on fait des concessions, on fait un pas vers l’autre et on finit par trouver la solution médiane. Dans une négociation, à moins qu’on soit un dictateur, on n’obtient pas tout ce qu’on demande. Il y a des concessions de part et d’autre et c’est le moyen terme qui permet d’avancer.
Avez-vous des garanties pour les propositions faites et la CEI qui sera mise sur pied ?
Nous avons dit que notre mot d’ordre ne sera levé que si la CEI devient effective dans l’application de son travail.
Cela veut dire que vous n’avez aucune garantie politique ?
L’histoire nous apprend qu’il ne faut pas compter sur les garanties politiques, mais plutôt sur les faits.
Propos recueillis par NEA
