Face à la situation d’antagonisme et de violence que traverse la Côte d’Ivoire depuis quelques semaines, les Evêques de Côte d’Ivoire, ont produit dans l’après-midi du mardi 23 février 2010, au siège de la Conférence épiscopale à la Riviera, une déclaration lue par le président de ladite conférence, Monseigneur Joseph Aké, archevêque de l’archidiocèse de Gagnoa.
Les Evêques de Côte d’Ivoire, guides spirituels ont décidé d’élever la voix face à la résurgence de la violence pour appeler les différentes couches sociales du pays à la retenue et au sens de la responsabilité. Par devoir moral et pour rappeler aux ivoiriens que la vie doit retrouver son sens : « L’Eglise n’a pas de pouvoir à finalité politique, mais lorsqu’il semble que les conditions de réaliser une communauté politique heureuse sont remise en cause dans la cité, en tant que mère et éducatrice, elle se sent le devoir de rappeler aux catholiques et aux hommes de bonne volonté la nécessité de se recentrer sur les valeurs de transcendance susceptibles de fonder une vraie fraternité entre les hommes ».L’Eglise est donc dans son rôle et remplit sa mission quand elle appelle les hommes au calme et à la paix a indiqué Mgr Joseph Aké qui a aussitôt renchéri en ces termes : « Notre mission pastorale de prévenir le danger et de veiller à la sauvegarde de la paix nous impose de nous adresser solennellement à vous : ne détruisons pas ce qu’ensemble nous avons bâti ; refusons d’entrer dans la logique de cette marche qui consiste à faire un pas en avant et deux pas en arrière ».
Les Evêques ivoiriens ont interpellé les hommes politiques, les jeunes qui servent souvent de boucliers et de chair à canon et tous les citoyens ivoiriens afin que de par le comportement de chacun, inspiré par l’Esprit- Saint, le plan de bonheur et de paix que Dieu a pour la Côte d’Ivoire « la seconde patrie du Christ » se réalise.
Tout en invoquant la clémence du Tout puissant et Miséricordieux, les Evêques conscients que Dieu respectent le libre arbitre de l’homme qu’il a crée à son image, ont exhorté les leaders politiques à revivre les engagements pris lors de leur baptême et à respecter les principes de leur religion : « Ayez le sens de la responsabilité, de l’abnégation et de l’amour du peuple dans votre désir de servir le pays. Favorisez l’unité de tous les fils et de toutes les filles de la mère patrie. Ce n’est pas en vous accrochant à vos intérêts particuliers et partisans que vous contribuerez à sortir le pays du sous-développement et de la misère. Vous n’avez pas le droit, sous quelque prétexte, de prendre le peuple de Côte d’Ivoire et son devenir en otage. Dans la situation actuelle, vous devez faire preuve de courage et de volonté politique pour trouver ensemble une issue heureuse et rapide. Vous en êtes capables ».
La Conférence épiscopale a par ailleurs encouragé les jeunes à s’assumer et à prendre le chemin qu’ils estiment bon pour eux-mêmes : « Refusez la logique de la violence, car l’avenir du pays repose sur vous. Ne vous laissez pas manipuler et entraîner dans la culture de haine et de défiance… Nous vous invitons à beaucoup de vigilance et à plus de maturité dans vos engagements politiques et idéologiques. Vous ne devez pas vous laissez manipuler et instrumentaliser par les hommes politiques. Refusez systématiquement le faux martyre qui ne servirait qu’à la gloire d’un individu se souciant peu ou même pas de votre véritable avenir. Rejetez également tout acte qui serait de nature à détruire aussi bien les acquis que le pays lui-même ».
A chacun des citoyens de la Côte d’Ivoire, les prélats ont demandé de faire preuve de dépassement pour contribuer à la construction d’une communauté plus humaine et solidaire : « Recherchez l’unité, la cohésion et cultivez l’esprit de fraternité vraie. Il convient en ces moments critiques et difficiles de se laisser guider par le souci constant de la recherche d’un apaisement des tensions. Abstenez-vous de tout acte à relent belliqueux et provocateur »
Franck. A.Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
Les Evêques de Côte d’Ivoire, guides spirituels ont décidé d’élever la voix face à la résurgence de la violence pour appeler les différentes couches sociales du pays à la retenue et au sens de la responsabilité. Par devoir moral et pour rappeler aux ivoiriens que la vie doit retrouver son sens : « L’Eglise n’a pas de pouvoir à finalité politique, mais lorsqu’il semble que les conditions de réaliser une communauté politique heureuse sont remise en cause dans la cité, en tant que mère et éducatrice, elle se sent le devoir de rappeler aux catholiques et aux hommes de bonne volonté la nécessité de se recentrer sur les valeurs de transcendance susceptibles de fonder une vraie fraternité entre les hommes ».L’Eglise est donc dans son rôle et remplit sa mission quand elle appelle les hommes au calme et à la paix a indiqué Mgr Joseph Aké qui a aussitôt renchéri en ces termes : « Notre mission pastorale de prévenir le danger et de veiller à la sauvegarde de la paix nous impose de nous adresser solennellement à vous : ne détruisons pas ce qu’ensemble nous avons bâti ; refusons d’entrer dans la logique de cette marche qui consiste à faire un pas en avant et deux pas en arrière ».
Les Evêques ivoiriens ont interpellé les hommes politiques, les jeunes qui servent souvent de boucliers et de chair à canon et tous les citoyens ivoiriens afin que de par le comportement de chacun, inspiré par l’Esprit- Saint, le plan de bonheur et de paix que Dieu a pour la Côte d’Ivoire « la seconde patrie du Christ » se réalise.
Tout en invoquant la clémence du Tout puissant et Miséricordieux, les Evêques conscients que Dieu respectent le libre arbitre de l’homme qu’il a crée à son image, ont exhorté les leaders politiques à revivre les engagements pris lors de leur baptême et à respecter les principes de leur religion : « Ayez le sens de la responsabilité, de l’abnégation et de l’amour du peuple dans votre désir de servir le pays. Favorisez l’unité de tous les fils et de toutes les filles de la mère patrie. Ce n’est pas en vous accrochant à vos intérêts particuliers et partisans que vous contribuerez à sortir le pays du sous-développement et de la misère. Vous n’avez pas le droit, sous quelque prétexte, de prendre le peuple de Côte d’Ivoire et son devenir en otage. Dans la situation actuelle, vous devez faire preuve de courage et de volonté politique pour trouver ensemble une issue heureuse et rapide. Vous en êtes capables ».
La Conférence épiscopale a par ailleurs encouragé les jeunes à s’assumer et à prendre le chemin qu’ils estiment bon pour eux-mêmes : « Refusez la logique de la violence, car l’avenir du pays repose sur vous. Ne vous laissez pas manipuler et entraîner dans la culture de haine et de défiance… Nous vous invitons à beaucoup de vigilance et à plus de maturité dans vos engagements politiques et idéologiques. Vous ne devez pas vous laissez manipuler et instrumentaliser par les hommes politiques. Refusez systématiquement le faux martyre qui ne servirait qu’à la gloire d’un individu se souciant peu ou même pas de votre véritable avenir. Rejetez également tout acte qui serait de nature à détruire aussi bien les acquis que le pays lui-même ».
A chacun des citoyens de la Côte d’Ivoire, les prélats ont demandé de faire preuve de dépassement pour contribuer à la construction d’une communauté plus humaine et solidaire : « Recherchez l’unité, la cohésion et cultivez l’esprit de fraternité vraie. Il convient en ces moments critiques et difficiles de se laisser guider par le souci constant de la recherche d’un apaisement des tensions. Abstenez-vous de tout acte à relent belliqueux et provocateur »
Franck. A.Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
