Sur convocation du camarade ADE-MENSAH François, Secrétaire Général de l’UGTCI, le Comité Exécutif s’est réuni en session extraordinaire, le 17 février 2010, à la Bourse du Travail de Treichville, à l’effet de délibérer sur le seul point inscrit à son ordre du jour et relatif à la situation socio-politique de l’heure, suite à la dissolution par le Chef de l’Etat de la CEI et du Gouvernement, le vendredi 12 février 2010.
Après un examen approfondi de la situation qui prévaut, suite à un nouveau blocage du processus de sortie de crise impulsé par l’APO, il y a lieu de rappeler que celui-ci avait offert aux Ivoiriens, des avancées notables et des résultats palpables.
Malgré toutes les missions de bons offices et notamment la dernière, des Représentants des Confessions Religieuses, « l’UGTCI note avec regret, la radicalisation sans précédent, des positions de certaines acteurs politiques.
Constatant avec amertume la situation d’extrême pauvreté des travailleurs et de leurs familles, qui ont de surcroît tout perdu et connu toutes sortes d’injustice, de traumatisme, d’humiliation et d’horreurs.
Les derniers développements du climat social marqué par des manifestations de rues aux conséquences économiques graves sont préoccupantes et en rajoutent aux souffrances des uns et des autres.
L’UGTCI déplore et s’indigne de l’arrêt du processus de sortie de crise et les excès de tous genres qui n’ont de mérite que d’exacerber les clivages et d’hypothéquer l’avenir du pays.
L’UGTCI tient à rappeler qu’elle n’a eu de cesse d’interpeller depuis 1999, 2002, 2004 et bien plus après, tous les belligérants à déposer les armes aux fins d’un dialogue qui serve au mieux tous les intérêts en présence.
Aussi l’UGTCI voudrait-elle réaffirmer que l’APO constitue l’ultime espoir des travailleurs de voir enfin s’organiser des élections libres, justes et transparentes gages d’un retour à la normalité et à la paix dans notre pays.
L’UGTCI interpelle donc les acteurs politiques de tous bords, sur leurs responsabilités devant l’histoire et sur ce qu’il adviendra de notre pays, en les invitant instamment à la mesure et à la retenue face aux difficultés qui jalonnent hélas les voies de toute sortie de crise.
L’UGTCI réitère sa gratitude à la communauté internationale (ONU, UE, UA, CEDEAO), en particulier au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, au Facilitateur du dialogue direct pour leurs sollicitudes envers la Côte d’Ivoire.
L’UGTCI appelle avec insistance, l’attention de tous les partenaires extérieurs sur la gravité de la situation socio-politique et les encourage à poursuivre leurs efforts et contacts aux fins d’un retour immédiat de la paix.
L’UGTCI souhaite qu’en cette période très sensible, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) mettent un point d’honneur à assurer la protection des personnes et des biens, ce qui est à notre sens est une de leurs missions prioritaires.
L’UGTCI exhorte le Chef de l’Etat et le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour inviter sans exclusive, les acteurs Politiques à être à nouveau parties prenantes de l’APO aux fins d’une facilitation de la mise en œuvre de la CEI et du Gouvernement pour des élections présidentielles dont la date devra être d’ores et déjà fixée. En état de cause, aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de l’avenir de son pays.
L’UGTCI réitère sa disponibilité à œuvrer comme elle a toujours fait en faveur d’un climat social apaisé favorable au retour définitif de la paix et de la reprise des activités économiques pour le bonheur des travailleurs et celui de toutes nos populations.
Fait à Abidjan le 22 Février 2010
P/Le Comité Exécutif
Le Secrétaire Général Et P.O
Le 1er Secrétaire Général Adjoint
Après un examen approfondi de la situation qui prévaut, suite à un nouveau blocage du processus de sortie de crise impulsé par l’APO, il y a lieu de rappeler que celui-ci avait offert aux Ivoiriens, des avancées notables et des résultats palpables.
Malgré toutes les missions de bons offices et notamment la dernière, des Représentants des Confessions Religieuses, « l’UGTCI note avec regret, la radicalisation sans précédent, des positions de certaines acteurs politiques.
Constatant avec amertume la situation d’extrême pauvreté des travailleurs et de leurs familles, qui ont de surcroît tout perdu et connu toutes sortes d’injustice, de traumatisme, d’humiliation et d’horreurs.
Les derniers développements du climat social marqué par des manifestations de rues aux conséquences économiques graves sont préoccupantes et en rajoutent aux souffrances des uns et des autres.
L’UGTCI déplore et s’indigne de l’arrêt du processus de sortie de crise et les excès de tous genres qui n’ont de mérite que d’exacerber les clivages et d’hypothéquer l’avenir du pays.
L’UGTCI tient à rappeler qu’elle n’a eu de cesse d’interpeller depuis 1999, 2002, 2004 et bien plus après, tous les belligérants à déposer les armes aux fins d’un dialogue qui serve au mieux tous les intérêts en présence.
Aussi l’UGTCI voudrait-elle réaffirmer que l’APO constitue l’ultime espoir des travailleurs de voir enfin s’organiser des élections libres, justes et transparentes gages d’un retour à la normalité et à la paix dans notre pays.
L’UGTCI interpelle donc les acteurs politiques de tous bords, sur leurs responsabilités devant l’histoire et sur ce qu’il adviendra de notre pays, en les invitant instamment à la mesure et à la retenue face aux difficultés qui jalonnent hélas les voies de toute sortie de crise.
L’UGTCI réitère sa gratitude à la communauté internationale (ONU, UE, UA, CEDEAO), en particulier au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, au Facilitateur du dialogue direct pour leurs sollicitudes envers la Côte d’Ivoire.
L’UGTCI appelle avec insistance, l’attention de tous les partenaires extérieurs sur la gravité de la situation socio-politique et les encourage à poursuivre leurs efforts et contacts aux fins d’un retour immédiat de la paix.
L’UGTCI souhaite qu’en cette période très sensible, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) mettent un point d’honneur à assurer la protection des personnes et des biens, ce qui est à notre sens est une de leurs missions prioritaires.
L’UGTCI exhorte le Chef de l’Etat et le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour inviter sans exclusive, les acteurs Politiques à être à nouveau parties prenantes de l’APO aux fins d’une facilitation de la mise en œuvre de la CEI et du Gouvernement pour des élections présidentielles dont la date devra être d’ores et déjà fixée. En état de cause, aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de l’avenir de son pays.
L’UGTCI réitère sa disponibilité à œuvrer comme elle a toujours fait en faveur d’un climat social apaisé favorable au retour définitif de la paix et de la reprise des activités économiques pour le bonheur des travailleurs et celui de toutes nos populations.
Fait à Abidjan le 22 Février 2010
P/Le Comité Exécutif
Le Secrétaire Général Et P.O
Le 1er Secrétaire Général Adjoint
