Les Forces nouvelles (FN), sur instructions de leur Secrétaire général Soro Kigbafori Guillaume, ont rencontré aujourd’hui, les populations de Bouaké au Ranhôtel ; pour évoquer la situation politique dans notre pays. A cet effet, le porte-parole dudit mouvement, Konaté Sidiki, a demandé aux populations de continuer à leur faire confiance. Car, a-t-il déclaré, les FN sont à Abidjan pour accomplir la mission de paix que les populations de la zone Centre-nord-ouest (CNO) leur ont confiée. C’est pourquoi, Konaté Sidiki leur a recommandé de ne pas écouter « les oiseaux de mauvais augure » qui viendront leur « raconter sornettes ».
Parce, dire le porte-parole des Forces nouvelles, depuis la signature de l’accord politique de Ouagadougou et la nomination du premier responsable des Forces nouvelles à la Primature, la position de ce mouvement a varié. En ce sens que, soulignera Konaté Sidiki, les Forces nouvelles ne sont plus dans une position de belligérance, mais elles sont désormais les acteurs principaux du processus de sortie de crise, qui connaîtra son dénouement à travers l’organisation d’élections justes, transparentes et ouvertes à tous.
Pour ce faire, le porte-parole des Forces nouvelles a souligné que l’accord politique de Ouagadougou dit que le Premier ministre doit rester à son poste jusqu’à l’organisation des prochaines élections. En attendant cette échéance, il (le Premier ministre) a pour mission de régler les problèmes identitaires source du conflit militaro-politique du 19 septembre 2002, la réunification des deux armées, le redéploiement de l’administration dans les zones Cno et l’instauration de la paix en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, le porte-parole des FN a invité les uns et les autres à se départir de l’esprit de guerre et d’accepter le fait que leur leader n’est plus celui qui est contre Gbagbo, mais plutôt l’homme qui a été désigné pour ramener la paix entre tous les enfants de ce pays. « Soro n’est donc pas un vendu et il n’est pas non plus aveuglé par Gbagbo, tout comme ses camarades de lutte qui ont pour devoir d’appliquer un accord qu’ils ont présenté de façon transparente à tout le monde dans ce pays », a-t-il lancé.
Poursuivant, Konaté Sidiki a laissé entendre que le Premier ministre ne pouvait pas démissionner à cause de l’affaire de Robert Beugré Mambé, le président de la Cei , que le camp présidentiel accuse d’avoir voulu inscrire, de façon frauduleuse 429 000 personnes sur la liste électorale provisoire. Le faisant, a dit, Konaté Sidiki, il (Soro Guillaume) remettrait en cause tous les acquis obtenus jusque là grâce à l’accord politique de Ouagadougou. Aussi, le porte-parole des Forces Nouvelles a annoncé que les Forces nouvelles, pour la reconstruction de la nouvelle Cei sont candidates à la présidence de cette institution ; parce que, désormais elles (FN) veulent combiner leur rôle d’arbitre dans le cadre du processus de sortie de crise et aussi dans l’organisation des élections générales en Côte d’Ivoire.
Aussi Konaté Sidiki s’est-il levé contre le fait que les habitants du nord du pays sont trop passionnés et intransigeants dans leurs prises de position. Le porte-parole des FN pense que cette attitude peut être préjudiciable pour cette partie de la Côte d’Ivoire, dans la mesure où les uns et les autres considèrent les cadres originaires des régions CNO comme des traîtres ou des vendus.
En outre, Konaté Sidiki a déploré les violentes manifestations qui ont rythmé, ces derniers temps, la vie des populations de Bouaké et de celles des zones Cno, qui ont engendré la destruction de plusieurs édifices publics et des documents administratifs.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Parce, dire le porte-parole des Forces nouvelles, depuis la signature de l’accord politique de Ouagadougou et la nomination du premier responsable des Forces nouvelles à la Primature, la position de ce mouvement a varié. En ce sens que, soulignera Konaté Sidiki, les Forces nouvelles ne sont plus dans une position de belligérance, mais elles sont désormais les acteurs principaux du processus de sortie de crise, qui connaîtra son dénouement à travers l’organisation d’élections justes, transparentes et ouvertes à tous.
Pour ce faire, le porte-parole des Forces nouvelles a souligné que l’accord politique de Ouagadougou dit que le Premier ministre doit rester à son poste jusqu’à l’organisation des prochaines élections. En attendant cette échéance, il (le Premier ministre) a pour mission de régler les problèmes identitaires source du conflit militaro-politique du 19 septembre 2002, la réunification des deux armées, le redéploiement de l’administration dans les zones Cno et l’instauration de la paix en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, le porte-parole des FN a invité les uns et les autres à se départir de l’esprit de guerre et d’accepter le fait que leur leader n’est plus celui qui est contre Gbagbo, mais plutôt l’homme qui a été désigné pour ramener la paix entre tous les enfants de ce pays. « Soro n’est donc pas un vendu et il n’est pas non plus aveuglé par Gbagbo, tout comme ses camarades de lutte qui ont pour devoir d’appliquer un accord qu’ils ont présenté de façon transparente à tout le monde dans ce pays », a-t-il lancé.
Poursuivant, Konaté Sidiki a laissé entendre que le Premier ministre ne pouvait pas démissionner à cause de l’affaire de Robert Beugré Mambé, le président de la Cei , que le camp présidentiel accuse d’avoir voulu inscrire, de façon frauduleuse 429 000 personnes sur la liste électorale provisoire. Le faisant, a dit, Konaté Sidiki, il (Soro Guillaume) remettrait en cause tous les acquis obtenus jusque là grâce à l’accord politique de Ouagadougou. Aussi, le porte-parole des Forces Nouvelles a annoncé que les Forces nouvelles, pour la reconstruction de la nouvelle Cei sont candidates à la présidence de cette institution ; parce que, désormais elles (FN) veulent combiner leur rôle d’arbitre dans le cadre du processus de sortie de crise et aussi dans l’organisation des élections générales en Côte d’Ivoire.
Aussi Konaté Sidiki s’est-il levé contre le fait que les habitants du nord du pays sont trop passionnés et intransigeants dans leurs prises de position. Le porte-parole des FN pense que cette attitude peut être préjudiciable pour cette partie de la Côte d’Ivoire, dans la mesure où les uns et les autres considèrent les cadres originaires des régions CNO comme des traîtres ou des vendus.
En outre, Konaté Sidiki a déploré les violentes manifestations qui ont rythmé, ces derniers temps, la vie des populations de Bouaké et de celles des zones Cno, qui ont engendré la destruction de plusieurs édifices publics et des documents administratifs.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional