Selon certaines informations, les patriotes dans les agoras et parlements ne sont pas contents du gouvernement qui a été formé mardi.
Les patriotes ne sont pas contents du fait qu`en définitive le Rhdp rentre dans le gouvernement. C`est normal qu`ils expriment cela d`autant plus que l`idéal aurait été que le Rhdp n`y entre pas parce qu`on a besoin d`un gouvernement homogène, qui travaille à régler les problèmes des Ivoiriens qui sont en ce moment inquiets de leur avenir. C`est donc de la politique politicienne qui se fait avec un tel gouvernement. Ceci dit, ils s`alignent tout de même parce qu`ils sont respectueux de leur chef qui est le président de la République. Mais nous suivons la situation pour voir comment elle va évoluer. Nous pensons donc que tant que notre président va dans le sens de la paix, nous le soutiendrons. Cependant la paix ne signifie pas qu`il faut tout accepter. Autrement dit, les patriotes attendent de voir les personnalités du Rhdp qui vont entrer dans ce gouvernement parce que tout le monde est catégorique qu`il ne faut pas que les Hamed Bakayoko, Amadou Gon Coulibaly, Allah Kouadio Rémi et autres entrent dans ce gouvernement.
Que reprochez-vous à ces personnalités du Rhdp ?
Nous leur reprochons le fait qu`ils veulent une chose et son contraire en même temps. Ils sont dans un gouvernement, ils travaillent donc pour l`Etat et dans le même temps, ils sabotent le travail de l`Etat. Le matin, en conseil des ministres, ils disent « excellence monsieur le président de la République » et le week-end, ils insultent ce président de la République. Ce n`est pas juste et, ça se ressent dans la cohésion gouvernementale. Mais au-delà de la politique, ce que les patriotes dénoncent, c`est la défiance à l`égard du chef de l`Etat.
Si on comprend bien, il risque d`y avoir des manifestations au cas où…
Ce qui est sûr, c`est que nous sommes sur le pied de guerre et nous attendons. Mais nous pensons que le président que nous connaissons ne va pas revenir sur cette décision. Au moins à ce niveau, il ne va pas faire marche arrière. Il a déjà fait beaucoup en acceptant le Rhdp dans ce gouvernement. Dès le départ, il avait dit qu`il voulait un gouvernement de technocrates composé de personnalités de la société civile, des Forces nouvelles et de la majorité présidentielle. Aujourd`hui, on a glissé vers l`ouverture à l`endroit du Rhdp. Ça suffit.
Du côté du Fpi aussi, ce sont les mêmes ministres qui consacrent la majeure partie de leur temps dans les meetings, qui ont été reconduits.
Le problème n`est pas de faire de la politique tout en étant dans le gouvernement. L`incompatibilité réside dans le fait de faire de la politique en insultant le chef de l`Etat qui est le garant des institutions de la République. Tant qu`ils sont au gouvernement, Gbagbo est leur chef. Une fois hors du gouvernement, ce sont les crocs-en-jambe qui font que rien n`avance et il y a une situation de blocage, les jeunes souffrent, la population n`en peut plus. Avec toutes les questions qui se posent dans le pays, pensez-vous qu`on n`aurait pas pu trouver une solution si on avait un gouvernement responsable ? Les dossiers sont traités en fonction des dividendes que le chef de l`Etat peut en retirer.
Marc Dossa
Les patriotes ne sont pas contents du fait qu`en définitive le Rhdp rentre dans le gouvernement. C`est normal qu`ils expriment cela d`autant plus que l`idéal aurait été que le Rhdp n`y entre pas parce qu`on a besoin d`un gouvernement homogène, qui travaille à régler les problèmes des Ivoiriens qui sont en ce moment inquiets de leur avenir. C`est donc de la politique politicienne qui se fait avec un tel gouvernement. Ceci dit, ils s`alignent tout de même parce qu`ils sont respectueux de leur chef qui est le président de la République. Mais nous suivons la situation pour voir comment elle va évoluer. Nous pensons donc que tant que notre président va dans le sens de la paix, nous le soutiendrons. Cependant la paix ne signifie pas qu`il faut tout accepter. Autrement dit, les patriotes attendent de voir les personnalités du Rhdp qui vont entrer dans ce gouvernement parce que tout le monde est catégorique qu`il ne faut pas que les Hamed Bakayoko, Amadou Gon Coulibaly, Allah Kouadio Rémi et autres entrent dans ce gouvernement.
Que reprochez-vous à ces personnalités du Rhdp ?
Nous leur reprochons le fait qu`ils veulent une chose et son contraire en même temps. Ils sont dans un gouvernement, ils travaillent donc pour l`Etat et dans le même temps, ils sabotent le travail de l`Etat. Le matin, en conseil des ministres, ils disent « excellence monsieur le président de la République » et le week-end, ils insultent ce président de la République. Ce n`est pas juste et, ça se ressent dans la cohésion gouvernementale. Mais au-delà de la politique, ce que les patriotes dénoncent, c`est la défiance à l`égard du chef de l`Etat.
Si on comprend bien, il risque d`y avoir des manifestations au cas où…
Ce qui est sûr, c`est que nous sommes sur le pied de guerre et nous attendons. Mais nous pensons que le président que nous connaissons ne va pas revenir sur cette décision. Au moins à ce niveau, il ne va pas faire marche arrière. Il a déjà fait beaucoup en acceptant le Rhdp dans ce gouvernement. Dès le départ, il avait dit qu`il voulait un gouvernement de technocrates composé de personnalités de la société civile, des Forces nouvelles et de la majorité présidentielle. Aujourd`hui, on a glissé vers l`ouverture à l`endroit du Rhdp. Ça suffit.
Du côté du Fpi aussi, ce sont les mêmes ministres qui consacrent la majeure partie de leur temps dans les meetings, qui ont été reconduits.
Le problème n`est pas de faire de la politique tout en étant dans le gouvernement. L`incompatibilité réside dans le fait de faire de la politique en insultant le chef de l`Etat qui est le garant des institutions de la République. Tant qu`ils sont au gouvernement, Gbagbo est leur chef. Une fois hors du gouvernement, ce sont les crocs-en-jambe qui font que rien n`avance et il y a une situation de blocage, les jeunes souffrent, la population n`en peut plus. Avec toutes les questions qui se posent dans le pays, pensez-vous qu`on n`aurait pas pu trouver une solution si on avait un gouvernement responsable ? Les dossiers sont traités en fonction des dividendes que le chef de l`Etat peut en retirer.
Marc Dossa