Francis Vangah Wodié, président du parti ivoirien des travailleurs (PIT) s’est illustré dans la crise portant sur l’affaire Mambé, du nom du président de la commission électorale indépendante (CEI) par une inconstance des plus spectaculaire. En effet, on se rappelle que dès l’éclatement de l’affaire des 429000 personnes frauduleusement inscrites sur la liste électorale en janvier dernier, le Pr. Wodié a appelé le président de la CEI à rendre sa démission.
Selon lui, “quoi qu’on en dise, cette affaire a éclaboussé la CEI et son président. La CEI ne peut plus continuer à jouer son rôle avec la confiance qui doit sous-tendre son rôle. Les faits ont discrédité la CEI telle qu’elle est. Il faut redorer le blason de la CEI, donc il faut prendre de nouvelles dispositions. Ces faits engagent la responsabilité de Mambé. La responsabilité consiste pour Mambé à démissionner (…) C’est une démission qui doit intervenir en tout honneur, en toute dignité”, a rapporté le journal l’inter dans son édition du lundi 25 janvier, rendant compte de la cérémonie de présentation des vœux des militants du PIT à leur président au siège de ce parti sis à Adjamé 220 logements. Plus tard, le même Wodié a rappelé que le Chef de l’Etat ne pouvait démettre Mambé de ses fonctions du point de vue du droit. Malgré les multiples appels à la démission de Mambé de plusieurs personnalités et non des moindres, l’ex-président de la CEI a constamment refusé de rendre sa démission. Car soutenu bec et ongle par le RHDP. C’est dans ce contexte que le Chef de l’Etat en vertu de l’article 48 a dissous la CEI et le gouvernement dont certains ministres passaient le clair de leur temps à saboter la solidarité gouvernementale au profit de leur parti politique.
Au lieu de tout au plus appeler à l’apaisement entre les deux parties (le camp présidentiel et le RHDP) et œuvrer pour qu’une solution rapide soit trouvé à la crise, Francis Wodié a plutôt basculé dans le camp de ceux qui ont appelé à la désobéissance civile par tous les moyens dans toutes leurs déclarations. “Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tous les moyens, à la dictature de Monsieur Laurent Gbagbo (qu’ils ne reconnaissent plus comme Chef de l’Etat, ndlr)”, peut-on lire dans le dernier communiqué de ce rassemblement de partis de l’opposition le vendredi 19 février dernier. Manifestement, il y a dans cette démarche du président du PIT, de l’incohérence. En effet, on ne peut pas appeler un individu à la démission alors qu’il refuse de le faire car assuré du soutien d’un rassemblement de partis politiques, et rejoindre sans coup férir, ce groupe de partis politiques. En outre, pour qui connaît M. Wodié, il a toujours bannit la violence.
Alors que s’est-il passé pour que le PIT et son président rejoignent le RHDP qui a passé son temps à casser, brûler les biens publics et privés ? Selon plusieurs observateurs, Wodié s’est peut être convaincu que le président Gbagbo allait être emporté par la vague de violence que le RHDP a fait tomber sur la Côte d’Ivoire. Grâce à un coup d’Etat qu’ils ont savamment organisé en faisant passer dans les casernes militaires des mots d’ordre à la désobéissance à la hiérarchie militaire et au pouvoir en place.
C’est peut être pour cette raison qu’il a préféré se positionner pour être présent lors du partage du gâteau. Par ce comportement, le Pr. Wodié vient de noyer définitivement le peu de crédit qui lui restait encore. On comprend mieux pourquoi, les cadres de son parti depuis plusieurs années ne font que prendre leurs distances avec le PIT et le Me Wodié dont le parti peine à décoller.
Coulibaly Zié Oumar
Selon lui, “quoi qu’on en dise, cette affaire a éclaboussé la CEI et son président. La CEI ne peut plus continuer à jouer son rôle avec la confiance qui doit sous-tendre son rôle. Les faits ont discrédité la CEI telle qu’elle est. Il faut redorer le blason de la CEI, donc il faut prendre de nouvelles dispositions. Ces faits engagent la responsabilité de Mambé. La responsabilité consiste pour Mambé à démissionner (…) C’est une démission qui doit intervenir en tout honneur, en toute dignité”, a rapporté le journal l’inter dans son édition du lundi 25 janvier, rendant compte de la cérémonie de présentation des vœux des militants du PIT à leur président au siège de ce parti sis à Adjamé 220 logements. Plus tard, le même Wodié a rappelé que le Chef de l’Etat ne pouvait démettre Mambé de ses fonctions du point de vue du droit. Malgré les multiples appels à la démission de Mambé de plusieurs personnalités et non des moindres, l’ex-président de la CEI a constamment refusé de rendre sa démission. Car soutenu bec et ongle par le RHDP. C’est dans ce contexte que le Chef de l’Etat en vertu de l’article 48 a dissous la CEI et le gouvernement dont certains ministres passaient le clair de leur temps à saboter la solidarité gouvernementale au profit de leur parti politique.
Au lieu de tout au plus appeler à l’apaisement entre les deux parties (le camp présidentiel et le RHDP) et œuvrer pour qu’une solution rapide soit trouvé à la crise, Francis Wodié a plutôt basculé dans le camp de ceux qui ont appelé à la désobéissance civile par tous les moyens dans toutes leurs déclarations. “Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tous les moyens, à la dictature de Monsieur Laurent Gbagbo (qu’ils ne reconnaissent plus comme Chef de l’Etat, ndlr)”, peut-on lire dans le dernier communiqué de ce rassemblement de partis de l’opposition le vendredi 19 février dernier. Manifestement, il y a dans cette démarche du président du PIT, de l’incohérence. En effet, on ne peut pas appeler un individu à la démission alors qu’il refuse de le faire car assuré du soutien d’un rassemblement de partis politiques, et rejoindre sans coup férir, ce groupe de partis politiques. En outre, pour qui connaît M. Wodié, il a toujours bannit la violence.
Alors que s’est-il passé pour que le PIT et son président rejoignent le RHDP qui a passé son temps à casser, brûler les biens publics et privés ? Selon plusieurs observateurs, Wodié s’est peut être convaincu que le président Gbagbo allait être emporté par la vague de violence que le RHDP a fait tomber sur la Côte d’Ivoire. Grâce à un coup d’Etat qu’ils ont savamment organisé en faisant passer dans les casernes militaires des mots d’ordre à la désobéissance à la hiérarchie militaire et au pouvoir en place.
C’est peut être pour cette raison qu’il a préféré se positionner pour être présent lors du partage du gâteau. Par ce comportement, le Pr. Wodié vient de noyer définitivement le peu de crédit qui lui restait encore. On comprend mieux pourquoi, les cadres de son parti depuis plusieurs années ne font que prendre leurs distances avec le PIT et le Me Wodié dont le parti peine à décoller.
Coulibaly Zié Oumar