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Politique Publié le jeudi 25 février 2010 | AFP

Les "patriotes" ivoiriens pro-Gbagbo contre une CEI dominée par les partis

ABIDJAN - Les "patriotes" ivoiriens soutenant le président Laurent Gbagbo vont "s`opposer" par de "grands rassemblements" à une Commission électorale indépendante (CEI) "dominée par les partis politiques", a affirmé jeudi leur chef Charles Blé Goudé.

"Les maîtres de la rue arrivent, les maîtres des grands rassemblements arrivent pour montrer à tout le monde, dès la semaine prochaine, où se trouve la majorité. Et c`est par ces moyens très démocratiques que nous allons nous opposer à une CEI dominée par les partis politiques", a lancé M. Goudé lors d`une réunion à Abidjan.

Structure composée de représentants des principales forces politiques, la CEI est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005 et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.

Après sa dissolution par le président Gbagbo le 12 février, en même temps que le gouvernement, une nouvelle CEI devait être mise en place jeudi après-midi, en conservant le principe d`une répartition des principaux postes entre partis politiques.

M. Goudé a été le fer de lance des manifestations pro-Gbagbo et antifrançaises aux temps forts de la crise de 2002, dont certaines ont basculé dans la violence et les pillages.

"Nous ne voulons pas de la CEI sous sa forme ancienne, il faut que cela soit très clair", a-t-il déclaré devant près d`un millier de ses sympathisants rassemblés dans leur fief de Yopougon, quartier populaire d`Abidjan.

"Nous exigeons une CEI affranchie des partis politiques ayant à sa tête une personnalité neutre", a-t-il martelé, entouré de ses principaux lieutenants.

Pour le chef des "patriotes", la tenue d`un scrutin "relève des experts des questions électorales: confions leur l`organisation pilotée par une structure au sein de laquelle les candidats pourraient avoir un droit de regard, à travers leurs représentants".

"On ne peut pas vouloir des élections transparentes et contrôler l`organe qui les organise", a-t-il dit à l`adresse des partis politiques.

La dissolution du gouvernement et de la CEI a plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de certaines de ces protestations par les forces de l`ordre.
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