Ils ont fini par s’entendre. Après quelques semaines difficiles, les politiciens ivoiriens ont fini par trouver un remplaçant à Beugré Mambé à la tête de la Commission électorale indépendante (CEI). Bakayoko Youssouf n’aura que très peu de temps pour se remettre de ses émotions. Trop de boulots l’attend. Et du travail urgent en plus. Le nouveau Président de la CEI n’a pas de temps. Le contentieux électoral qui a déjà mis le feu aux poudres est rouvert dès lundi. Il lui revient de le mener avec maestria et sans heurts. En même temps qu’il sera à cette tâche, il est également attendu pour une date précise du premier tour du scrutin présidentiel. Le dernier communiqué du facilitateur Blaise Compaoré a évoqué la période de fin avril début mai. L’opposition ne s’en contentera pas. C’est sûr qu’elle va mettre une pression énorme pour obtenir une date. Elle ne s’arrêtera pas à là. Car il faudra que soit mis fin assez rapidement au contentieux électoral pour afficher la liste électorale définitive. La pression ira crescendo. La CEI sera encore attendue pour les cartes d’électeurs et ensuite l’organisation pratique du scrutin présidentiel. Comme on peut le constater l’équipe de Mambé a certes accompli une bonne partie du travail mais il en reste encore. Un travail extrêmement délicat. C’est dire que Youssouf Bakayoko aura des nuits difficiles parce que plus on approchera de la date des élections plus il y aura du travail et de la pression. Mais certainement en connaissance de cause qu’il a accepté cette mission.
K.I.
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