Soro Guillaume, s’était donné 48 heures pour offrir un gouvernement complet aux ivoiriens après l’échafaudage de fortune de mardi dernier où seuls 16 ministres sur les 27 attendus et annoncés ont été rendus publics. Ce vendredi 26 février, qui a suivi la nuit de commémoration de la date anniversaire de la naissance du prophète Mahomet, le diable n’a pas quitté le bénitier. Les ministres du RHDP ont brillé par leur absence et au moment où le Premier ministre trônait sur le perron du palais de la présidence, donnant sa conférence de presse à la suite du premier conseil des ministres, les quatre leaders du RHDP, qui de leur poste téléviseur ont suivi l’acte 2 de la pièce de théâtre de Soro Guillaume, tenaient conseil pour voir comment mener bataille.
Voilà pourquoi, le Premier ministre a beau donner des assurances sur les bonnes dispositions d’esprit des leaders du RHDP à proposer dans les prochains jours des personnalités acceptables pour compléter le gouvernement, les journalistes, se sont tout simplement sentis floués. Ils ont cherché à trahir leurs ennuis à en recherchant à prendre les sentiments des nouveaux élus. Les membres de ce gouvernement de mission comme l’a rappelé le chef du gouvernement qui rendait compte du Conseil des ministres et qui au bout de 3 à 4 mois selon la volonté affichée et exprimée par le président de la république devront permettre aux ivoiriens d’avoir des élections, pourront-ils véritablement être efficaces en dirigeant deux ministères à la fois pour les plus anciens ?
Pourquoi ne pas avoir le courage de nommer maintenant des ministres ce d’autant que les chantiers qui restent à terminer pour la tenue des élections dans un environnement apaisé sont si nombreux. Le Président de la république a, à juste titre rappelé, dixit le Chef du gouvernement, l’importante question de la réunification du pays et évoqué la question du contentieux et de la liste électorale définitive. C’est dire combien le temps est compté au gouvernement.Cela fait avec la fin du mois, 16 jours depuis la dissolution du premier gouvernement Soro le 12 février, que le gouvernement n’est plus au travail et que le pays vit au ralenti. Il faut donc au Premier ministre qui gère le processus de sortie de crise même si le socle de l’APO est le consensus, savoir prendre ses responsabilités. Car le peuple pourrait commencer à se laisser. A l’issue de la réunion des leaders du RHDP dans la soirée, le président du directoire Alphonse Djédjé Mady a indiqué que le « principe de l’entrée du RHDP au gouvernement est acquis.Puis il a invité leurs militants à arrêter toutes manifestations parce que le mot de grève est suspendu »
Franck A. Zagbayou
Voilà pourquoi, le Premier ministre a beau donner des assurances sur les bonnes dispositions d’esprit des leaders du RHDP à proposer dans les prochains jours des personnalités acceptables pour compléter le gouvernement, les journalistes, se sont tout simplement sentis floués. Ils ont cherché à trahir leurs ennuis à en recherchant à prendre les sentiments des nouveaux élus. Les membres de ce gouvernement de mission comme l’a rappelé le chef du gouvernement qui rendait compte du Conseil des ministres et qui au bout de 3 à 4 mois selon la volonté affichée et exprimée par le président de la république devront permettre aux ivoiriens d’avoir des élections, pourront-ils véritablement être efficaces en dirigeant deux ministères à la fois pour les plus anciens ?
Pourquoi ne pas avoir le courage de nommer maintenant des ministres ce d’autant que les chantiers qui restent à terminer pour la tenue des élections dans un environnement apaisé sont si nombreux. Le Président de la république a, à juste titre rappelé, dixit le Chef du gouvernement, l’importante question de la réunification du pays et évoqué la question du contentieux et de la liste électorale définitive. C’est dire combien le temps est compté au gouvernement.Cela fait avec la fin du mois, 16 jours depuis la dissolution du premier gouvernement Soro le 12 février, que le gouvernement n’est plus au travail et que le pays vit au ralenti. Il faut donc au Premier ministre qui gère le processus de sortie de crise même si le socle de l’APO est le consensus, savoir prendre ses responsabilités. Car le peuple pourrait commencer à se laisser. A l’issue de la réunion des leaders du RHDP dans la soirée, le président du directoire Alphonse Djédjé Mady a indiqué que le « principe de l’entrée du RHDP au gouvernement est acquis.Puis il a invité leurs militants à arrêter toutes manifestations parce que le mot de grève est suspendu »
Franck A. Zagbayou