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Politique Publié le lundi 1 mars 2010 |

Mambé : un expert électoral intègre qui pourrait mettre ses compétences au service de la CEDEAO, de l’UA ou de l’ONU

Eburnews - S’il est vrai que Laurent Gbagbo a réussi à faire partir de la tête de la Commission Electorale Robert Beugré Mambé, l’opinion retient toutefois de cet homme, fervent croyant, un homme serieux, de conviction qui reste intègre. Cela lui a permis d’enregistrer beaucoup d’avancées dans le processus électoral qu’il avait à charge jusqu’au 12 Février 2010. Depuis son élection à la tête de l’institution, Mambé a toujours mis tout en œuvre pour que la réconciliation soit le slogan de la CEI. C’est d’ailleurs à juste titre que la CEI s’est fixée comme slogan CEI : laboratoire de la réconciliation nationale. Et ce n’était pas une vue de l’esprit encore moins un simple mot. Comme exemple on peut signaler qu’il existe deux manières de faire les délibérations à la CEI. Pour prendre une décision, soit les Commissaires votent, soit ils trouvent un consensus. Mais depuis que la CEI a été mise sur pied dans sa version Robert Beugré Mambé, jamais il n’y a eu de vote. Toutes les décisions prises l’ont été par consensus. C’est ce qui a permis à Mambé et à son équipe d’atteindre à ce jour 95% du travail achevé. C’est sous son impulsion que les Bailleurs de Fonds, autrefois très intransigeants dans les décaissements pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, ont accepté d’apporter une contribution de 20 milliards de francs CFA au processus électoral. Cette manne existe aujourd’hui et est logée au PNUD dans le panier de fonds. Il faut aussi noter que le matériel électoral est là dans son grand complet. Ce travail réalisé sur le terrain, une première une Afrique a été salué par Gbagbo, par plusieurs ivoiriens et la communauté internationale. Gbagbo même n’hésitait même plus à féliciter publiquement à chaque fois que l’occasion se présentait Mambé pour la qualité du travail effectué. C’est dans ce sens que Mambé a été décoré par le Président de la République qui, aujourd’hui, le traite de tous les méchants mots. Paradoxalement, depuis le premier jour de son élection, le FPI et ses satellites n’ont jamais porté Mambé dans leur cœur. La preuve, depuis sa prise de fonction jusqu’à son départ les journaux proches du FPI ainsi que ceux qui se disent indépendants mais qui en réalité sont proches du FPI ont passé tout leur temps à le combattre. Il n’est donc pas surprenant de voir ce qui est arrivé à seulement une semaine de l’affichage de la liste définitive et où on allait directement aux élections puisque dès qu’on affiche la liste définitive, il n’y a plus matière à polémique. Même si le FPI a tenté depuis des lustres de salir cet honnête citoyen qui s’est toujours bien illustré dans toute sa carrière professionnelle, les ivoiriens et les observateurs de la vie politique se sont vite rendus compte qu’il n’en était rien. Le FPI et ses partis satellites n’ont jusqu’à présent pas encore réussi à prouver que Mambé a fait du faux en introduisant 429.030 personnes dans le fichier électoral. La seule preuve qui puisse exister en la matière était de le démontrer. En quoi faisant ? Tous savent que nous étions officiellement à 5.300.000 ivoiriens validés dans le fichier. Et comme on accusait Mambé d’avoir intégré 429.030 personnes on n’avait qu’à faire un audit de cette liste. Mambé a proposé que chaque parti politique fournisse son service informatique afin qu’on vérifie si oui ou non 429.030 personnes ont été ajouté aux 5.300.000 que tous savent. Le FPI se voyant en difficultés devant cette proposition de Mambé est aussitôt passée à une étape supérieure de son plan de déstabilisation en demandant son départ pur et simple de la tête de l’institution électorale. Même le Procureur n’a pas encore reussi à démontrer que les 429.030 personnes ont été introduites. Aucune preuve concrète n’a été à ce jour fournie. C’est sûr que Mambé, avec l’expérience acquise devient du coup un expert électoral et pourrait être appelé par des organisations comme la CEDEAO, l’Union Africaine ou l’ONU pour aider d’autres pays en crise à organiser leurs élections. Autre point important, c’est que Mambé est resté constant dans sa position. Depuis le début de cette crise jusqu’à la fin, il a toujours dit qu’il ne démissionnerait pas. Et malgré les menaces de mort, l’intoxication et la manipulation (puisque des journaux ont dit que Mambé a dit à compaoré qu’il ne démissionnerait pas lors de son dernier voyage. La vérité est que Compaoré n’a jamais sorti le terme de démission devant Mambé lors de son dernier voyage à Ouagadougou, le 10 février 2010) Mambé n’a pas démissionné. Gbagbo a du user de son article 48 dans les conditions illégale sues de tous pour dissoudre la CEI.

Edgar Kouassi
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