Invité de la Coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo dans le cadre « des petits déjeuners de la Majorité Présidentielle », le samedi 25 Février 2010, l’ex ministre de la Défense de Côte d’Ivoire Lida Kouassi Moïse, a fait des révélations sur un éventuel coup de force en préparation.
‘’Est-ce que tout le monde est vraiment désireux de conduire un processus de sortie de crise de manière pacifique ? Est-ce qu’on ne nous prépare pas encore dans la surprise générale des coups de force auxquels on nous a accoutumés maintenant ?’’, s’est interrogé Lida Kouassi Moïse. Pour lui, il n’y a qu’à regarder bien depuis l’irruption dans la classe politique ivoirienne d’un certain ‘’genre d’acteurs’’ et chaque fois qu’il y a eu un obstacle quelque part au niveau de leur ‘’ambition personnelle, on a eu des troubles bizarres. 24 Décembre 1999, je vous rappelle les coups d’Etat qui ont émaillé la transition militaire, je rappelle les 7 et 8 Janvier 2001, je rappelle encore le 19 Septembre 2002. Comme je l’ai dit dans mon propos liminaire, les forces réactionnaires sont en action pour nous ramener dans le passé, pour nous ramener à l’ordre ancien’’, a martelé l’ex ministre de la défense de Côte d’Ivoire. Pour justifier ses propos, le DDC du candidat de La Majorité Présidentielle à Marcory a expliqué que depuis un moment, le cri de l’opposition ivoirienne c’est « Aux armes citoyens ». Toute chose qui selon lui, est le signe d’une opposition va-t-en –guerre. ‘’Quand on a une telle opposition, il faut s’attendre au pire. Ils veulent construire la démocratie par la force. Moi je suis optimiste, ce pays est trop important et nous est trop cher pour qu’on le laisse succomber dans les mains de ces politiciens irresponsables. Et ce qui est surprenant de la part des gens qui ont gouverné pendant 40 ans ce pays, c’est l’absence hallucinante de leur souci de l’intérêt général’’, a assené le secrétaire général du FPI chargé du processus de sortie de crise. A ceux qui disent que Lida Kouassi Moïse est politiquement fini, l’invité des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo a rétorqué ceci : « La carrière politique d’un homme politique n’est jamais finie. Méfiez-vous des trajectoires rectilignes en politique. Je ne suis pas grillé au FPI. Je suis un officier de réserve ». Il s’est dit surpris de l’attitude de ‘’Djédjé Mady et de Maurice Guikahué qui crient à la dictature aujourd’hui, alors qu’ils criaient hier que le débat était clos lorsque nous demandions la mise en place d’une Commission Electorale Indépendante’’. L’auteur du livre témoignage sur la crise du 19 Septembre 2002 est revenu sur l’affaire de la CEI qui vient de trouver un dénouement heureux, deux semaines après sa dissolution. ‘’ Nous demandons qu’il y ait un véritable équilibre dans les postes de partage. Et que tous les membres de la CEI aient voix délibérative. Si ce mode de désignation est accepté, on ne peut pas dire que la CEI a basculé dans l’opposition. Mais dans tous les cas, nous avons un plan « B » ‘’, a prévenu Lida Kouassi Moïse.
Dosso Villard
‘’Est-ce que tout le monde est vraiment désireux de conduire un processus de sortie de crise de manière pacifique ? Est-ce qu’on ne nous prépare pas encore dans la surprise générale des coups de force auxquels on nous a accoutumés maintenant ?’’, s’est interrogé Lida Kouassi Moïse. Pour lui, il n’y a qu’à regarder bien depuis l’irruption dans la classe politique ivoirienne d’un certain ‘’genre d’acteurs’’ et chaque fois qu’il y a eu un obstacle quelque part au niveau de leur ‘’ambition personnelle, on a eu des troubles bizarres. 24 Décembre 1999, je vous rappelle les coups d’Etat qui ont émaillé la transition militaire, je rappelle les 7 et 8 Janvier 2001, je rappelle encore le 19 Septembre 2002. Comme je l’ai dit dans mon propos liminaire, les forces réactionnaires sont en action pour nous ramener dans le passé, pour nous ramener à l’ordre ancien’’, a martelé l’ex ministre de la défense de Côte d’Ivoire. Pour justifier ses propos, le DDC du candidat de La Majorité Présidentielle à Marcory a expliqué que depuis un moment, le cri de l’opposition ivoirienne c’est « Aux armes citoyens ». Toute chose qui selon lui, est le signe d’une opposition va-t-en –guerre. ‘’Quand on a une telle opposition, il faut s’attendre au pire. Ils veulent construire la démocratie par la force. Moi je suis optimiste, ce pays est trop important et nous est trop cher pour qu’on le laisse succomber dans les mains de ces politiciens irresponsables. Et ce qui est surprenant de la part des gens qui ont gouverné pendant 40 ans ce pays, c’est l’absence hallucinante de leur souci de l’intérêt général’’, a assené le secrétaire général du FPI chargé du processus de sortie de crise. A ceux qui disent que Lida Kouassi Moïse est politiquement fini, l’invité des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo a rétorqué ceci : « La carrière politique d’un homme politique n’est jamais finie. Méfiez-vous des trajectoires rectilignes en politique. Je ne suis pas grillé au FPI. Je suis un officier de réserve ». Il s’est dit surpris de l’attitude de ‘’Djédjé Mady et de Maurice Guikahué qui crient à la dictature aujourd’hui, alors qu’ils criaient hier que le débat était clos lorsque nous demandions la mise en place d’une Commission Electorale Indépendante’’. L’auteur du livre témoignage sur la crise du 19 Septembre 2002 est revenu sur l’affaire de la CEI qui vient de trouver un dénouement heureux, deux semaines après sa dissolution. ‘’ Nous demandons qu’il y ait un véritable équilibre dans les postes de partage. Et que tous les membres de la CEI aient voix délibérative. Si ce mode de désignation est accepté, on ne peut pas dire que la CEI a basculé dans l’opposition. Mais dans tous les cas, nous avons un plan « B » ‘’, a prévenu Lida Kouassi Moïse.
Dosso Villard