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Politique Publié le mardi 2 mars 2010 | Le Nouveau Réveil

De gros nuages s’annoncent encore, après la crise Cei-gouvernement : Coup d’Etat arrangé du Fpi... pour dégager Gbagbo, Bédié et Ouattara

Des sources dignes de foi et bien introduites dans le milieu du cercle restreint des "sécuraucrates" du président Laurent Gbagbo font état de ce que sous la conduite de deux personnalités de main du président, un plan néfaste aux élans sataniques se prépare les prochains mois.
Ce n'est pas à prendre pour de la plaisanterie, le fait que Moise Lida Kouassi affirme de façon péremptoire, dans un quotidien de la place, notamment le journal le Quotidien d'Abidjan "qu'un autre coup d'Etat se prépare".
En effet, après la dissolution de la CEI et du gouvernement, la réaction, que dire, la riposte très appropriée des jeunes et des femmes du RHDP dans les communes d'Abidjan et des environs, mais aussi dans plusieurs villes de l'intérieur, a véritablement surpris tous les affidés du camp présidentiel et a énormément ébranlé le président Gbagbo qui a effectivement craint pour son pouvoir mais surtout pour sa vie.
En tout cas, pour une fois, la révolte des opposants appelés ironiquement les opposants de salon ou les leaders d'opposition "pantouflards "a fait feu de tout bois et a fait plier l'échine à tous les refondateurs et les caciques, à commencer par leur chef et son bras séculier, le général de la rue.
Aujourd'hui, les cris de guerre enseignés aux militants sont de deux ordres:
- " mieux vaut mourir que perdre le pouvoir".
- "mieux vaut perdre le pouvoir tous et ensemble"
C'est au plus fort de la crise de ces deux dernières semaines que le slogan relayé par SMS chez tous les militants a demandé au président Gbagbo du lieu où il se trouve de ne point céder à la pression très forte du RHDP aidé dans cet élan de contestations par le PIT.
Le camp présidentiel était même convaincu que si les protestations de rue continuaient encore plus de trois jours après le retour du Facilitateur dans son pays, le départ de Gbagbo n'était pas loin de se produire.
Saisis de tous ces frémissements, les caciques du régime des refondateurs ont lancé le slogan bien à propos, "mieux vaut mourir que perdre le pouvoir".
Aujourd'hui, la fièvre est tombée grâce au facilitateur mais aussi et surtout à la culture de paix qui habite la majorité des leaders du RHDP, à l'exception du leader du MFA qui doit être compris dans ses envolées lyriques très corsées parce qu'il a un compte personnel à régler avec son allié d'hier.
Après cette fièvre et tous les soubresauts politiques que le pays vient de vivre, une nouvelle période des élections vient d'être arrêtée, la CEI vient d'être recomposée et le gouvernement se mettra en place pour faire avancer les choses dont en priorité les élections présidentielles.
En tout état de cause, le processus électoral est irréversible et tous les candidats à la présidentielle s'attendent à se soumettre au verdict du peuple.
C'est donc cette nouvelle donne inéluctable qui motive le dernier slogan "mieux vaut perdre le pouvoir ensemble".
A y regarder et à bien décortiquer ce groupe de mots, il y a une volonté manifeste pour le camp présidentiel de ne pas aller aux élections mais de faire en sorte qu'aucun parti politique n'y aille, cette année.
Perdre tous et ensemble, voudrait bien dire qu'à l'approche de la période indicative des élections, les moyens seront mis en place et inciter un groupe à faire un simulacre de coup d'Etat au moment où le président Gbagbo serait en dehors du pays, lui qui est maintenant convaincu et certain qu'il perdra les élections dans tous les cas de figure. Ainsi selon le scénario Fpi, ces putschistes qui parleront au nom du peuple qui a tant souffert vont d'abord dissoudre l'Assemblée nationale, les autres institutions et notamment les partis politiques.
Dans ce scénario, les putschistes se donneront un délai de six mois à un an pour organiser les élections, le temps de permettre aux partis politiques constitués de se remettre en place et à la CEI de peaufiner les différents documents afférents nécessaires au processus électoral sans leur participation.
Oui, selon Moise Lida Kouassi "un coup d'Etat se prépare" afin que tous perdent le pouvoir ensemble, concerne plutôt Gbagbo, Bédié, Alassane, dans tous les cas, leur mentor aurait de report en report bénéficié de deux mandats pleins après une élection calamiteuse. Les trois mois qui restent pour tendre vers cette période électorale leur permettront de réunir leur trésor en toute quiétude pour une retraite dorée et paisible. "Oui, mieux vaut perdre le pouvoir tous et ensemble". Cependant, les vrais enseignements à tirer de cette nouvelle volonté "de perdre le pouvoir tous et ensemble" participe du seul fait que le CNRD du camp présidentiel, de par son président, a instruit en leur sein des spécialistes en statistique et autres ingénieurs informaticiens pour statuer sur les enrôlés de la liste" dite liste blanche" comportant plus de 5 millions d'Ivoiriens qui ont leurs cartes d'identité déjà établies et leurs cartes d'électeur presque toutes établies.
De leurs différentes simulations régions par régions ; les résultats obtenus créditent le PDCI et le RDR en très nette avance face au candidat-président sans compter que les deux autres partis du RHDP ont fait ces mois derniers des avancées notables.
En effet, selon le professeur agrégé KOTCHI Barthelemy, la mal gouvernance et la mauvaise gestion des affaires de l'Etat ont créé un ressentiment indescriptible chez les Ivoiriens qui ne sont plus prêts à leur renouveler leur confiance et le FPI, dans son ensemble, va subir un vote-sanction. Des chiffres en leur possession sont fortement éloquents et cela leur donne même l'insomnie.
Le candidat-président sortant est crédité de seulement de 12,65% dont le fort taux se situe entre Gagnoa, Daloa, Guiberoua, Issia et Bonoua et chez quelques caciques Attié et des intellectuels enseignants qui conditionnent parents et enfants à voter leur candidat pour ne pas perdre leurs avantages liés aux nouvelles fonctions qu'ils occupent.
Le RDR, selon leur simulation, est crédité de 21,33%, fort taux enregistré au nord, au sud et dans les 3A où son secrétaire général Henriette Diabaté et Bictogo ont fait un travail énorme pour retourner une partie des Abbey et Akyé FPI au profit de leur parti sans compter que le RDR a engrangé une grande partie d'intention de vote au sud, notamment à Abobo et Anyama.
Enfin, vient le PDCI qui est crédité de 24,82% dont le fort taux de pourcentage vient tout naturellement du centre, du sud, de l'est et un peu dans le grand ouest où les militants sont encore hésitants parce que leur leader, dans ses tournées, a projeté de leur rendre visite visite que les militants de l'ouest pensent à tort ou à raison incertaine à cause des remous socio-politiques de ces derniers temps.
Il reste enfin, les deux autres partis du RHDP, l'UDPCI qui est créditée à ce jour de 7,22%, fort taux enregistré dans l'ouest montagneux et aussi au nord à cause de la croyance islamique du président.
Il y a le MFA qui a amélioré son pourcentage, notablement à cause des prises de position directes et jugées courageuses par la jeunesse et les femmes du RHDP et certains intellectuels qui le jugent comme le seul opposant en Côte d'Ivoire qui donne de l'insomnie au locataire du palais, le MFA est crédité de 5,66% des intentions de vote, résultat de la forte sympathie dans les milieux jeunes.
Le PIT, mué dans ses théories de concertation nationale et dans son attitude équilibriste dans l'affaire MAMBE, a pris du plomb dans l'aide et est crédité, selon les Statisticiens CNRD, de 4,23% des intentions de vote.
Il faut noter que sa crédibilité s'est fort heureusement améliorée à travers son soutien ferme exprimé de façon ostentatoire auprès de la coalition des Houphouetistes, soutien qui constitue un acte de courage que le PIT pourrait bien capitaliser à l'avenir.
Lorsque le CNRD fait le total des intentions de vote de la famille des Houphouetistes PDCI, RDR, UDPCI, MFA plus le PIT, cela fait bien 63,06% d'électeurs de l'opposition contre 12,65% pour le candidat président sortant et ses alliés appelés pompeusement la majorité présidentielle.
En tenant même compte de leur rêve fou pour rechercher des voix au sein du pourcentage restant, c'est-à-dire 25,71 % constitué par ce que l'on appelle en matière électorale: les sympathisants, électorat hésitant, l'électorat flottant, les abstentionnistes et ceux des hommes et des femmes qui éprouvent, c'est leur droit, de l'aversion à toute participation à un quelconque scrutin, le FPI, quelle que soit la campagne électorale qu'il fera, ne pourra pas faire fléchir cette frange de la population à plus de 5% encore. Dans cette situation, que faire? C'est pourquoi, toutes les radiations complaisantes ont été opérées à travers des villes ciblées dans le seul but d'affaiblir le RDR et par ricochet le RHDP par des magistrats à l'ordre du ministre de l'Intérieur actuel, qui les avait promus pendant son bref passage au ministère de la Justice et qui répondent de lui. C'est pour toutes ces choses que les leaders de l'opposition singulièrement Bédié et Alassane doivent redoubler de vigilance malgré l'application cahin-caha de l'APO pour tendre vers les élections, car un coup d'Etat se prépare, ce ne sont point des paroles en l'air de monsieur Moïse Lida Kouassi dans le journal le quotidien du 27 au 28 février 2010 "car nous devions perdre le pouvoir tous et ensemble" constitue une volonté affichée du pouvoir actuel et des stratégies sont en train d'être élaborées pour y mettre le prix quoi que cela doit leur coûter.
Paul KOUDOU



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