Ça recommence encore. Conformément au communiqué final du médiateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré en date du lundi 22 février 2010, le contentieux électoral devrait reprendre hier. Le facilitateur avait coupé la poire en deux en accédant à la requête de la minorité présidentielle de voir le contentieux prolongé de quelques semaines. Mais cela devrait se faire selon la procédure élaborée par la Commission électorale indépendante (Cei) c’est-à-dire transmettre les demandes de radiation ou d’inscription aux commissions locales avec les justificatifs afférents.
Le point 6 s’est voulu très précis : « En ce qui concerne la relance du processus électoral, le Facilitateur et les parties ivoiriennes ont fortement recommandé la mise en œuvre des mesures suivantes : Prorogation du contentieux administratif et judiciaire de la liste électorale provisoire pour une durée de 21 jours devant prendre fin le 21 mars 2010 (1er au 21 mars inclus) ; Production de la liste électorale définitive à partir du 22 mars 2010;
Respect scrupuleux du mode opératoire relatif au contentieux administratif et judiciaire de la liste électorale provisoire ; Réexamen par les tribunaux des contentieux judiciaires n'ayant pas respecté le mode opératoire (réclamations écrites auprès des CEI locales) ;
Elaboration d'un nouveau calendrier électoral aux fins de tenir le premier tour de l'élection présidentielle en fin avril-début mai 2010 ». Cette opération qui avait ouvert à nouveau la boîte de pandore de l’ivoirité et les récentes violences à travers le pays, n’a pu débuter hier. La raison ? Silence radio du côté de la « nouvelle » Cei.
La minorité présidentielle qui ne démord pas sur son intention de faire radier sans preuves les noms à consonance nordique affrontera des Ivoiriens décidés à ne pas se laisser spolier leur nationalité. Le monde entier regarde l’équipe que dirige l’ambassadeur Youssouf Bakayoko. Car chaque jour de perdu actuellement dans le processus, est une page de douleurs qui s’ouvre pour les populations.
CB
Le point 6 s’est voulu très précis : « En ce qui concerne la relance du processus électoral, le Facilitateur et les parties ivoiriennes ont fortement recommandé la mise en œuvre des mesures suivantes : Prorogation du contentieux administratif et judiciaire de la liste électorale provisoire pour une durée de 21 jours devant prendre fin le 21 mars 2010 (1er au 21 mars inclus) ; Production de la liste électorale définitive à partir du 22 mars 2010;
Respect scrupuleux du mode opératoire relatif au contentieux administratif et judiciaire de la liste électorale provisoire ; Réexamen par les tribunaux des contentieux judiciaires n'ayant pas respecté le mode opératoire (réclamations écrites auprès des CEI locales) ;
Elaboration d'un nouveau calendrier électoral aux fins de tenir le premier tour de l'élection présidentielle en fin avril-début mai 2010 ». Cette opération qui avait ouvert à nouveau la boîte de pandore de l’ivoirité et les récentes violences à travers le pays, n’a pu débuter hier. La raison ? Silence radio du côté de la « nouvelle » Cei.
La minorité présidentielle qui ne démord pas sur son intention de faire radier sans preuves les noms à consonance nordique affrontera des Ivoiriens décidés à ne pas se laisser spolier leur nationalité. Le monde entier regarde l’équipe que dirige l’ambassadeur Youssouf Bakayoko. Car chaque jour de perdu actuellement dans le processus, est une page de douleurs qui s’ouvre pour les populations.
CB
