Question: Pouvez-vous nous donner une idée de ce dont vous avez parlé avec le Premier ministre?
Boureima Badini: Nous avons eu l’avantage d’être reçu, avec nos collaborateurs, par le Premier ministre qui nous a fait une genèse de la situation qui a prévalu ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Notamment, nous nous réjouissons de l’aboutissement heureux auquel nous sommes arrivés, pour que le processus de sortie de crise puisse continuer. Le Premier ministre nous a parlé des différentes étapes à venir. Notamment, la poursuite du contentieux électoral, en regardant dans quelle mesure nous allons non seulement sauvegarder les acquis, mais aussi régler le problème de la liste des 5,3 millions et de celui de la liste grise des 1,3 millions. Ce sont des sujets de préoccupation qu’il a relevé. Nous allons donc essayer de voir dans quelle mesure discuter et réfléchir pour que toutes les parties ivoiriennes puissent s’accorder sur la suite idoine à donner, afin que la liste électorale puisse être une liste acceptée par tous. Qu’elle soit validée par, non seulement les opérateurs, mais aussi le peuple ivoirien. Le deuxième point de préoccupation du Premier ministre a concerné la réunification du pays. Il nous a dit de voir dans quelle mesure nous pouvons aider à ce que nous pussions aller rapidement à la réunification du pays. Nous avons donc rappelé que l’Accord complémentaire 4 de l’Accord politique de Ouagadougou avait déjà donné des indications pour que nous pussions aller à une réunification qui permette d’organiser des élections sereines en Côte d’Ivoire. Je crois que là-dessus, nous allons davantage donner les explications et faire la sensibilisation, permettre le dialogue et la concertation afin que le maximum soit fait pour que les élections puissent se dérouler dans la paix et la sérénité. Le Premier ministre nous a également dit qu’il souhaiterait que le président de la CEI puisse effectuer une mission auprès du Facilitateur, afin de recueillir lui-aussi ses conseils et ses recommandations.
Q: A quand donc la reprise du contentieux sur la liste électorale?
B.B: Nous avons souhaité que ce soit à partir du 1er mars. Mais comme vous le constatez, la commission vient d’être installée. Laissons donc le temps à cette commission de pouvoir reprendre ses activités et de pouvoir sortir un chronogramme qui a été demandé par le Premier ministre. Il faut que la CEI puisse sortir un chronogramme faisable. Et à partir de cette date-là, nous pourrons entreprendre les différentes activités menant à la liste électorale définitive.
Q: Le FPI, parti au pouvoir, évoque déjà les questions du désarmement et de la réunification du pays. Pensez-vous que les conditions ne sont pas encore réunies pour la tenue des élections?
B.B: Je vous disais tantôt que c’était un sujet de préoccupation du Premier ministre. Je crois que l’Accord complémentaire 4 doit être entièrement réalisé. Cet accord a donné les orientations nécessaires pour permettre à la Côte d’Ivoire d’organiser des élections sereines, dans un climat apaisé. Il faut donc que nous replongions dans l’Accord complémentaire 4, pour voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Je crois que c’est un sujet de réflexion et nous devons tous nous atteler à cela.
Recueillis par DS
Boureima Badini: Nous avons eu l’avantage d’être reçu, avec nos collaborateurs, par le Premier ministre qui nous a fait une genèse de la situation qui a prévalu ces derniers temps en Côte d’Ivoire. Notamment, nous nous réjouissons de l’aboutissement heureux auquel nous sommes arrivés, pour que le processus de sortie de crise puisse continuer. Le Premier ministre nous a parlé des différentes étapes à venir. Notamment, la poursuite du contentieux électoral, en regardant dans quelle mesure nous allons non seulement sauvegarder les acquis, mais aussi régler le problème de la liste des 5,3 millions et de celui de la liste grise des 1,3 millions. Ce sont des sujets de préoccupation qu’il a relevé. Nous allons donc essayer de voir dans quelle mesure discuter et réfléchir pour que toutes les parties ivoiriennes puissent s’accorder sur la suite idoine à donner, afin que la liste électorale puisse être une liste acceptée par tous. Qu’elle soit validée par, non seulement les opérateurs, mais aussi le peuple ivoirien. Le deuxième point de préoccupation du Premier ministre a concerné la réunification du pays. Il nous a dit de voir dans quelle mesure nous pouvons aider à ce que nous pussions aller rapidement à la réunification du pays. Nous avons donc rappelé que l’Accord complémentaire 4 de l’Accord politique de Ouagadougou avait déjà donné des indications pour que nous pussions aller à une réunification qui permette d’organiser des élections sereines en Côte d’Ivoire. Je crois que là-dessus, nous allons davantage donner les explications et faire la sensibilisation, permettre le dialogue et la concertation afin que le maximum soit fait pour que les élections puissent se dérouler dans la paix et la sérénité. Le Premier ministre nous a également dit qu’il souhaiterait que le président de la CEI puisse effectuer une mission auprès du Facilitateur, afin de recueillir lui-aussi ses conseils et ses recommandations.
Q: A quand donc la reprise du contentieux sur la liste électorale?
B.B: Nous avons souhaité que ce soit à partir du 1er mars. Mais comme vous le constatez, la commission vient d’être installée. Laissons donc le temps à cette commission de pouvoir reprendre ses activités et de pouvoir sortir un chronogramme qui a été demandé par le Premier ministre. Il faut que la CEI puisse sortir un chronogramme faisable. Et à partir de cette date-là, nous pourrons entreprendre les différentes activités menant à la liste électorale définitive.
Q: Le FPI, parti au pouvoir, évoque déjà les questions du désarmement et de la réunification du pays. Pensez-vous que les conditions ne sont pas encore réunies pour la tenue des élections?
B.B: Je vous disais tantôt que c’était un sujet de préoccupation du Premier ministre. Je crois que l’Accord complémentaire 4 doit être entièrement réalisé. Cet accord a donné les orientations nécessaires pour permettre à la Côte d’Ivoire d’organiser des élections sereines, dans un climat apaisé. Il faut donc que nous replongions dans l’Accord complémentaire 4, pour voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Je crois que c’est un sujet de réflexion et nous devons tous nous atteler à cela.
Recueillis par DS