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Politique Publié le mardi 2 mars 2010 | Nord-Sud

Liste électorale provisoire : Les 5 dossiers chauds de Youssouf Bakayoko

La confection de la liste électorale va exiger du tout nouveau président de la Commission électorale indépendante (Cei) qu'il mette de l'ordre dans l'agencement des activités de l'institution.

La Commission électorale indépendante (Cei) renouvelée, jeudi dernier, est au pied du mur : obligée qu'elle est à redonner confiance aux Ivoiriens sur sa capacité à organiser des élections crédibles. Déjà, la Commission a, à sa tête, un nouveau président, en la personne de Youssouf Bakayoko, sur lequel un consensus a mis tous les états-majors politiques d'accord. Cette unanimité est un bon signe qui devrait a priori convaincre les Ivoiriens sur l'« homme neutre » qu'ils réclament pour organiser les élections.

Le jugement des Ivoiriens va surtout dépendre de la suite que va accorder Youssouf Bakayoko aux chantiers inachevés dont il hérite. Il est question dans l'immédiat, pour le diplomate, de corriger une défaillance de l'ancienne Cei. Qui, aussi vraisemblable que cela paraisse, n'avait établi le moindre texte devant encadrer la procédure du contentieux électoral. Des sources bien informées révèlent, en effet, que les textes qui régissaient l'opération n'étaient pas produits par l'institution elle-même. Bien souvent, les textes qui ont servi d'appui à la Cei version Robert Mambé ont émané de la Primature. Pas que l'institution insufflait une dynamique, voulue, à que l'ancienne Cei. Mais l'ancienne présidence n'était pas parvenue à proposer et faire adopter de façon formelle un mode opératoire, par l'ensemble des structures techniques engagées dans le processus électoral.

Une fois, un consensus obtenu autour d'un texte nouveau portant mode opératoire du contentieux électoral, Youssouf Bakayoko devra s'attaquer au travail des comités de suivi de la Cei. Mis en place à la mi-janvier par le Premier ministre en vue de contrôler l'ex-Cei, ces structures en sont au stade de la validation des dossiers qu'elles ont eus à traiter. 275.000 dossiers attendent d'être épluchés puis validés, en effet. Après quoi, chaque comité de suivi devra produire une liste par bureau de vote. L'ensemble des listes ainsi établies serviront à dégager la matrice d'action. Qui, faut-il le mentionner, a manqué à la défunte Cei.

Reste aussi le passage au peigne fin, pour la dernière fois, de la liste des 5.300.000 enrôlés figurant sur la liste blanche. Si l'opposition, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), estime que cette liste peut conduire aux élections, le Front populaire ivoirien (Fpi) a, au nom du camp présidentiel, jugé qu'il faut le revoir. Alors, il sera notamment question d'extraire les condamnés, qui ont perdu le droit de vote. Faut-il le préciser, ces derniers ont certes droit à la carte nationale d'identité (Cni), mais pas à la carte d'électeur.

Bidi Ignace
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