Malick Coulibaly, DNC de Gbagbo : “Si ceux qui ont fait ça pensent nous éloigner du terrain, ils se trompent” La marche du RHDP à Korhogo qui a abouti à l’incendie de la maison du Dr Malick Coulibaly et à la destruction de plusieurs autres maisons appartenant à des cadres proches de La Majorité présidentielle n’a guère ébranlé le Directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo.
Samedi, à la Riviera 3 où il est dorénavant installé dans sa maison de fonction, Coulibaly Malick, avec à ses côtés Me Lanciné Gon Coulibaly, son oncle et militant du FPI, a reçu dans l’après-midi plusieurs associations, des personnalités du nord et d’autres associations et personnalités venues des autres régions de la Côte d’Ivoire pour lui témoigner leur soutien «Si ceux qui ont fait ça pensent nous éloigner du terrain, ils se trompent», a laissé entendre Dr. Issa Malick, après avoir écouté les femmes patriotes conduites par Mme Bro Grégbé, la famille Yacouba Sylla, la fédération des structures du nord mise en place par Blé Goudé, Mme Adja Wala, Kahé Eric de l’association ivoirienne pour la république et la démocratie (AIRD), M. Tchéidé Jean Gervais, directeur départemental de campagne (DDC) de Bloléquin et une importante délégation, le député Drissa Dagnogo, président du groupe parlementaire Loyauté, Bléoué Aka, président du Conseil national des sages…
En effet, le directeur national de campagne du président Laurent Gbagbo a révélé qu’il se rendra très bientôt à Korhogo pour voir ses parents et les nombreux militants de la majorité présidentielle qui n’ont cessé de lui exprimer par téléphone leur compassion et leur soutien.
Selon lui, au-delà des faits, il faut chercher à comprendre pourquoi ceux qui ont agi ainsi ont fait cela. «Il ne s’agissait ni plus ni moins, , que d’actes de provocation. Ils ont choisi korhogo parce qu’ils étaient certains que la population allait réagir. Donnant ainsi l’occasion à ceux qui voulaient faire de la Côte d’Ivoire, la Guinée de Dadis Camara d’accomplir leur sale besogne. C’est cela que nous avons compris et comme l’avait demandé le président aux forces de l’ordre et à toute la direction de sa campagne, nous avons observé le calme et nous avons appelé à la retenue». Il poursuit pour dire que «chacun d’entre vous sait que n’eût été cet appel à la retenue, nous aurions pu réagir parce que nous connaissons les commanditaires de ceux qui ont mis le feu et attaqué nos maisons. Donc, la réaction de violence à la violence aura été la chose la plus facile à faire. On serait tombé dans la provocation».
On retiendra par ailleurs de ce déferlement humain que le «doyen Bléoué Aka», a promis publiquement 50 tonnes de ciment au DNC. Lui qui était le 20 février à Mafféré chez Bléoué Aka, en tournée politique quand la nouvelle de l’incendie de sa maison lui est parvenue.
Quant à Me Lanciné Gon, qui était présent à Korhogo au moment des faits et dont la maison a été attaquée, il a appelé à soutenir «Malick, parce que c’est un homme (…) d’engagement». Revenant sur les faits, Me lanciné Gon a soutenu que ce jour-là, «nous avons vu passer des enfants de 8, 10 ans par groupes de 10, 20, 30 et après, c’était des adolescents, et ils allaient tous se réunir à la préfecture. Jusque-là tout s’est bien passé. Vers 10h30, je reçois un coup de fil me disant que la maison de ton fils Malick est en train de brûler. Je me suis dit que j’allais là-haut (il habite un duplex à Korhogo) avant de revenir, et le temps de redescendre, on me dit non ne redescend pas et au même moment, on voyait des cailloux qui traversaient la baie vitrée de la maison à l’étage pour atterrir dans mon salon. (…) Il n’y a pas de pierre dans ma rue puisque ma rue est bitumée. C’est dire que ce sont des pierres qui ont été prises ailleurs. Donc c’était quelque chose de prémédité. C’est dire que nos demeures étaient ciblées».
Sur ces faits, Coulibaly Malick a révélé que toutes les pièces à conviction ont été réunies et qu’une plainte sera déposée à la justice. «Ils ont eu tort de s’attaquer à un avocat», faisant référence à Me Lanciné Gon.
Par ailleurs, la délégation de Bloléquin, a invité le directeur national de campagne à se rendre à Bloléquin pour recevoir la compassion de cette communauté. D’autres délégations sont attendues dans les prochains jours selon la direction nationale de campagne du président Laurent Gbagbo.
Coulibaly Zié Oumar
Samedi, à la Riviera 3 où il est dorénavant installé dans sa maison de fonction, Coulibaly Malick, avec à ses côtés Me Lanciné Gon Coulibaly, son oncle et militant du FPI, a reçu dans l’après-midi plusieurs associations, des personnalités du nord et d’autres associations et personnalités venues des autres régions de la Côte d’Ivoire pour lui témoigner leur soutien «Si ceux qui ont fait ça pensent nous éloigner du terrain, ils se trompent», a laissé entendre Dr. Issa Malick, après avoir écouté les femmes patriotes conduites par Mme Bro Grégbé, la famille Yacouba Sylla, la fédération des structures du nord mise en place par Blé Goudé, Mme Adja Wala, Kahé Eric de l’association ivoirienne pour la république et la démocratie (AIRD), M. Tchéidé Jean Gervais, directeur départemental de campagne (DDC) de Bloléquin et une importante délégation, le député Drissa Dagnogo, président du groupe parlementaire Loyauté, Bléoué Aka, président du Conseil national des sages…
En effet, le directeur national de campagne du président Laurent Gbagbo a révélé qu’il se rendra très bientôt à Korhogo pour voir ses parents et les nombreux militants de la majorité présidentielle qui n’ont cessé de lui exprimer par téléphone leur compassion et leur soutien.
Selon lui, au-delà des faits, il faut chercher à comprendre pourquoi ceux qui ont agi ainsi ont fait cela. «Il ne s’agissait ni plus ni moins, , que d’actes de provocation. Ils ont choisi korhogo parce qu’ils étaient certains que la population allait réagir. Donnant ainsi l’occasion à ceux qui voulaient faire de la Côte d’Ivoire, la Guinée de Dadis Camara d’accomplir leur sale besogne. C’est cela que nous avons compris et comme l’avait demandé le président aux forces de l’ordre et à toute la direction de sa campagne, nous avons observé le calme et nous avons appelé à la retenue». Il poursuit pour dire que «chacun d’entre vous sait que n’eût été cet appel à la retenue, nous aurions pu réagir parce que nous connaissons les commanditaires de ceux qui ont mis le feu et attaqué nos maisons. Donc, la réaction de violence à la violence aura été la chose la plus facile à faire. On serait tombé dans la provocation».
On retiendra par ailleurs de ce déferlement humain que le «doyen Bléoué Aka», a promis publiquement 50 tonnes de ciment au DNC. Lui qui était le 20 février à Mafféré chez Bléoué Aka, en tournée politique quand la nouvelle de l’incendie de sa maison lui est parvenue.
Quant à Me Lanciné Gon, qui était présent à Korhogo au moment des faits et dont la maison a été attaquée, il a appelé à soutenir «Malick, parce que c’est un homme (…) d’engagement». Revenant sur les faits, Me lanciné Gon a soutenu que ce jour-là, «nous avons vu passer des enfants de 8, 10 ans par groupes de 10, 20, 30 et après, c’était des adolescents, et ils allaient tous se réunir à la préfecture. Jusque-là tout s’est bien passé. Vers 10h30, je reçois un coup de fil me disant que la maison de ton fils Malick est en train de brûler. Je me suis dit que j’allais là-haut (il habite un duplex à Korhogo) avant de revenir, et le temps de redescendre, on me dit non ne redescend pas et au même moment, on voyait des cailloux qui traversaient la baie vitrée de la maison à l’étage pour atterrir dans mon salon. (…) Il n’y a pas de pierre dans ma rue puisque ma rue est bitumée. C’est dire que ce sont des pierres qui ont été prises ailleurs. Donc c’était quelque chose de prémédité. C’est dire que nos demeures étaient ciblées».
Sur ces faits, Coulibaly Malick a révélé que toutes les pièces à conviction ont été réunies et qu’une plainte sera déposée à la justice. «Ils ont eu tort de s’attaquer à un avocat», faisant référence à Me Lanciné Gon.
Par ailleurs, la délégation de Bloléquin, a invité le directeur national de campagne à se rendre à Bloléquin pour recevoir la compassion de cette communauté. D’autres délégations sont attendues dans les prochains jours selon la direction nationale de campagne du président Laurent Gbagbo.
Coulibaly Zié Oumar