Je ne saurais commencer mes propos sans rendre un hommage à nos morts nos victimes, nos blessés, nos détenus.
Voici que dans le cadre de l`alliance des houphouétistes qu`est le RHDP, nous sommes amenés, pour la troisième fois en un peu plus d`un m`ois, à nous réunir
afin de trouver des solutions communes aux différents défis auxquels doit faire. face la nation tout entière.
Ce 12 février 2010, est encore dans nos esprit, et restera à jamais comme le jour où les Ivoiriens, comme un seul homme, ont décidé de s’opposer par tous les moyens à la dictature de Laurent Gbagbo, qui se croient perché et intouchable, quels que soient ses agissements. Ce 12 février, disais-je, Laurent Gbagbo a tenté d’assassiner le peu de démocratie qui nous reste en tentant un coup d’état institutionnel, en dépit des accords par lesquels il demeure encore chef de l’Etat.
Je ne m’aventurerai pas à relater les faits qui nous ont conduits, nous membres du RDHP , à nous opposer « par tout moyen » contre le pouvoir alors hors-la-loi, que voulait instaurer Laurent Gbagbo, en annonçant de façon peu cavalière et frauduleuse, par l’utilisation de l’article 48 de notre constitution qu’il ne peut ni ne doit utiliser que dans le cadre d’une concertation avec les leaders politiques, la dissolution de la Commission Electorale Indépendante et du gouvernement, qu’il a lui-même mis en place suite à l’Accord Politique de Ouagadougou, cosignés par lui-même et le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, sous l’égide de SEM Blaise Compaoré, président du Faso, et surtout avalisé par les partis signataires des accords précédents dont les acquis étaient d’ailleurs préservés. Sa tentative de mettre en place une institution électorale à sa solde et qui lui assurerait une victoire certaine aux élections a lamentablement échoué, parce qu’en face de lui, Laurent Gbagbo a trouvé des Hommes, des femmes et des Jeunes déterminés et prêts à en découdre. Ces derniers, sans attendre un quelconque mot d’ordre de leurs directions, se sont levés au nord, au sud, à l’est, à l’Ouest et au centre pour dénoncer et s’opposer à la forfaiture que tentait de faire la minorité présidentielle. Cette détermination, aura montré à qui en doutait encore, que le RHDP et les dignes héritiers de notre père Félix Houphouët-Boigny, bien qu’épris de paix, pouvait quand il le fallait réagir et protester afin d’obtenir ce qui de droit leur appartient et que tente de détourner les membres du camp d’en face : La liberté, la démocratie, la citoyenneté, la paix, le respect de l’autre, l’acceptation de la différence, voilà tant de vertus qui hélas sont inconnues de Laurent Gbagbo et de ses amis.
Et c’est bien justement parce que lui et les siens sont ignorants de toutes ces qualités qu’ils ne comprendront jamais comment et pourquoi le RHDP est si fort. C’est aussi parce qu’ils sont ignorants de tout cela que pour eux, il leur semble impossible que malgré des points de vue qui peuvent être différents, des personnes sensées et bien élevées, s`asseyent, discutent, aplanissent leur position, et tombent d`accord sur l`essentiel. C`est cela la force du RHDP, et c`est de tout cela que sur le terrain, nos bases s`enrichissent mutuellement après moult tractations, pour arriver à des actions coordonnées.
Après cet exemple d`une union vraie, Laurent GBAGBO sentant sa fin proche, implora l`intervention surprise du facilitateur, un jour après que celui-ci ait
annoncé sa venue à Abidjan pour la fin de la semaine à venir. En Digne héritier de notre père à tous, le RHDP a reçu son hôte de marque et l`a honoré.
Pour en revenir au fait, Laurent Gbagbo par son acte de défiance au peuple, à montrer aux yeux du monde son manque de maturité. De la dissolution de la CEI, à la mise en place d`une nouvelle commission, à la nomenclature quasiidentique à celle qui existait, Laurent GBAGBO qui voulait une commission surmesure, s`est fourvoyé et s`est totalement couvert de ridicule. Pour un gouvernement qu`il a lui-même mis en place, conformément aux accords qui le maintiennent à son poste, Laurent GBAGBO s`est cru bon d`utiliser l`article 48 et de demander la mise en place d`un gouvernement dit de « technocrates », foulant ainsi, au nez à la barbe de tous, tous les acquis des accords précédemment signés et qui lui assuraient une place de chef de l`exécutif.
Seulement, beaucoup de bruit pour rien, car il a fallu que nous nous déchaussions, pour que comme un pleutre, il revienne sur sa signature afin de demeurer dans les accords qui lui confèrent une certaine légitimité.
Il faut encore une fois saluer la bravoure de l`ensemble de nos militants et sympathisants, sans lesquels tout ceci n`aurait pas été possible. Cependant, et
il faut le noter, il nous faut, coûte que coûte rester mobilisés, car pour paraphraser le Directeur de l`ancienne RTl devenue maintenant, la Radiodiffusion et Télévision des Frontistes (RTF), « le serpent n`est pas encore mort ».
Excellence Messieurs les Présidents,
Braves militants et sympathisants du RHDP,
Oui, le serpent n`est pas encore mort, et pis, il cherche à refaire son stock de venin et à aiguiser ses crochets afin de mieux nous mordre la prochaine fois. Cependant, il trouve~a sur son chemin des personnes qui sont restées en éveil, et qui surtout de jour comme de nuit, sont prêtes à réagir face à une quelconque attaque de la minorité présidentielle.
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 3 mars 2010 .
Voici que dans le cadre de l`alliance des houphouétistes qu`est le RHDP, nous sommes amenés, pour la troisième fois en un peu plus d`un m`ois, à nous réunir
afin de trouver des solutions communes aux différents défis auxquels doit faire. face la nation tout entière.
Ce 12 février 2010, est encore dans nos esprit, et restera à jamais comme le jour où les Ivoiriens, comme un seul homme, ont décidé de s’opposer par tous les moyens à la dictature de Laurent Gbagbo, qui se croient perché et intouchable, quels que soient ses agissements. Ce 12 février, disais-je, Laurent Gbagbo a tenté d’assassiner le peu de démocratie qui nous reste en tentant un coup d’état institutionnel, en dépit des accords par lesquels il demeure encore chef de l’Etat.
Je ne m’aventurerai pas à relater les faits qui nous ont conduits, nous membres du RDHP , à nous opposer « par tout moyen » contre le pouvoir alors hors-la-loi, que voulait instaurer Laurent Gbagbo, en annonçant de façon peu cavalière et frauduleuse, par l’utilisation de l’article 48 de notre constitution qu’il ne peut ni ne doit utiliser que dans le cadre d’une concertation avec les leaders politiques, la dissolution de la Commission Electorale Indépendante et du gouvernement, qu’il a lui-même mis en place suite à l’Accord Politique de Ouagadougou, cosignés par lui-même et le Secrétaire Général des Forces Nouvelles, sous l’égide de SEM Blaise Compaoré, président du Faso, et surtout avalisé par les partis signataires des accords précédents dont les acquis étaient d’ailleurs préservés. Sa tentative de mettre en place une institution électorale à sa solde et qui lui assurerait une victoire certaine aux élections a lamentablement échoué, parce qu’en face de lui, Laurent Gbagbo a trouvé des Hommes, des femmes et des Jeunes déterminés et prêts à en découdre. Ces derniers, sans attendre un quelconque mot d’ordre de leurs directions, se sont levés au nord, au sud, à l’est, à l’Ouest et au centre pour dénoncer et s’opposer à la forfaiture que tentait de faire la minorité présidentielle. Cette détermination, aura montré à qui en doutait encore, que le RHDP et les dignes héritiers de notre père Félix Houphouët-Boigny, bien qu’épris de paix, pouvait quand il le fallait réagir et protester afin d’obtenir ce qui de droit leur appartient et que tente de détourner les membres du camp d’en face : La liberté, la démocratie, la citoyenneté, la paix, le respect de l’autre, l’acceptation de la différence, voilà tant de vertus qui hélas sont inconnues de Laurent Gbagbo et de ses amis.
Et c’est bien justement parce que lui et les siens sont ignorants de toutes ces qualités qu’ils ne comprendront jamais comment et pourquoi le RHDP est si fort. C’est aussi parce qu’ils sont ignorants de tout cela que pour eux, il leur semble impossible que malgré des points de vue qui peuvent être différents, des personnes sensées et bien élevées, s`asseyent, discutent, aplanissent leur position, et tombent d`accord sur l`essentiel. C`est cela la force du RHDP, et c`est de tout cela que sur le terrain, nos bases s`enrichissent mutuellement après moult tractations, pour arriver à des actions coordonnées.
Après cet exemple d`une union vraie, Laurent GBAGBO sentant sa fin proche, implora l`intervention surprise du facilitateur, un jour après que celui-ci ait
annoncé sa venue à Abidjan pour la fin de la semaine à venir. En Digne héritier de notre père à tous, le RHDP a reçu son hôte de marque et l`a honoré.
Pour en revenir au fait, Laurent Gbagbo par son acte de défiance au peuple, à montrer aux yeux du monde son manque de maturité. De la dissolution de la CEI, à la mise en place d`une nouvelle commission, à la nomenclature quasiidentique à celle qui existait, Laurent GBAGBO qui voulait une commission surmesure, s`est fourvoyé et s`est totalement couvert de ridicule. Pour un gouvernement qu`il a lui-même mis en place, conformément aux accords qui le maintiennent à son poste, Laurent GBAGBO s`est cru bon d`utiliser l`article 48 et de demander la mise en place d`un gouvernement dit de « technocrates », foulant ainsi, au nez à la barbe de tous, tous les acquis des accords précédemment signés et qui lui assuraient une place de chef de l`exécutif.
Seulement, beaucoup de bruit pour rien, car il a fallu que nous nous déchaussions, pour que comme un pleutre, il revienne sur sa signature afin de demeurer dans les accords qui lui confèrent une certaine légitimité.
Il faut encore une fois saluer la bravoure de l`ensemble de nos militants et sympathisants, sans lesquels tout ceci n`aurait pas été possible. Cependant, et
il faut le noter, il nous faut, coûte que coûte rester mobilisés, car pour paraphraser le Directeur de l`ancienne RTl devenue maintenant, la Radiodiffusion et Télévision des Frontistes (RTF), « le serpent n`est pas encore mort ».
Excellence Messieurs les Présidents,
Braves militants et sympathisants du RHDP,
Oui, le serpent n`est pas encore mort, et pis, il cherche à refaire son stock de venin et à aiguiser ses crochets afin de mieux nous mordre la prochaine fois. Cependant, il trouve~a sur son chemin des personnes qui sont restées en éveil, et qui surtout de jour comme de nuit, sont prêtes à réagir face à une quelconque attaque de la minorité présidentielle.
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 3 mars 2010 .
