La direction et la base ne sont pas sur la même longueur d’onde en ce qui concerne l’entrée du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dans le gouvernement Soro II. Hier, au siège du Pdci-Rda, à Cocody, les militants ont sérieusement embarrassé leurs quatre leaders, au cours d’une réunion des instances dirigeantes du Rhdp. «Pourquoi avons-nous suspendu les manifestations de rue ? Que gagnons-nous à entrer dans le gouvernement aux conditions voulues par le candidat Laurent Gbagbo ? Quelle garantie avons-nous par rapport à la tenue de l’élection présidentielle à fin avril-début mai ? A quand la date de l’élection présidentielle ? Pendant combien de temps encore allons-nous continuer de subir le diktat de Laurent Gbagbo ?» Telles sont les préoccupations exprimées à Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse et Anaky Kobéna par Noël Akossi Bendjo, au nom du Pdci-Rda.
Et qui traduisent, comme l’a signifié le maire de la commune du Plateau, «le sentiment d’insatisfaction et de mécontentement qui habite les militants».
En réponse aux récriminations de la base, les quatre leaders du Rhdp l’ont supplié d’accepter le compromis politique obtenu à la suite d’âpres négociations. «Je sais que vous n’êtes pas contents, mais je vous en supplie, acceptez la suspension du mot d’ordre et l’entrée de ceux que nous avons désigné au gouvernement», a imploré le président du Rdr. Avant de faire cet aveu : «Les derniers jours des discussions n’ont pas été faciles pour nous non plus». Aussi, Alassane Ouattara a-t-il tenté de rassurer les militants du Rhdp en ces termes : «Je vous demande de nous faire confiance, même si nous acceptons d’entrer au gouvernement.
Dans tout combat, il y a le bon moment, et ce bon moment viendra». Adoptant la même ligne de défense que son alter ego du Rdr, le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, dira aux militants : «Faites-nous confiance pour la suite des événements. Nous avons dit à la communauté internationale que si nous faisons des concessions, ce n’est pas faire preuve de faiblesse. Mais c’est par souci de revenir au processus électoral, car le plus important pour nous, ce sont les prochaines élections».
Le président du Mfa, Innocent Anaky Kobéna, a reconnu qu’il y a un «malaise entre la base et la direction». Et a proposé la mise en place d’un «directoire bis du Rhdp», qui sera en arrière-plan pour réfléchir et anticiper les réactions du camp présidentiel. Pour sa part, le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, a demandé au Rhdp de porter «plainte devant le Tribunal pénal international pour ces tueries et aussi pour les massacres de mars 2004».
Anassé Anassé
Et qui traduisent, comme l’a signifié le maire de la commune du Plateau, «le sentiment d’insatisfaction et de mécontentement qui habite les militants».
En réponse aux récriminations de la base, les quatre leaders du Rhdp l’ont supplié d’accepter le compromis politique obtenu à la suite d’âpres négociations. «Je sais que vous n’êtes pas contents, mais je vous en supplie, acceptez la suspension du mot d’ordre et l’entrée de ceux que nous avons désigné au gouvernement», a imploré le président du Rdr. Avant de faire cet aveu : «Les derniers jours des discussions n’ont pas été faciles pour nous non plus». Aussi, Alassane Ouattara a-t-il tenté de rassurer les militants du Rhdp en ces termes : «Je vous demande de nous faire confiance, même si nous acceptons d’entrer au gouvernement.
Dans tout combat, il y a le bon moment, et ce bon moment viendra». Adoptant la même ligne de défense que son alter ego du Rdr, le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, dira aux militants : «Faites-nous confiance pour la suite des événements. Nous avons dit à la communauté internationale que si nous faisons des concessions, ce n’est pas faire preuve de faiblesse. Mais c’est par souci de revenir au processus électoral, car le plus important pour nous, ce sont les prochaines élections».
Le président du Mfa, Innocent Anaky Kobéna, a reconnu qu’il y a un «malaise entre la base et la direction». Et a proposé la mise en place d’un «directoire bis du Rhdp», qui sera en arrière-plan pour réfléchir et anticiper les réactions du camp présidentiel. Pour sa part, le président de l’Udpci, Albert Mabri Toikeusse, a demandé au Rhdp de porter «plainte devant le Tribunal pénal international pour ces tueries et aussi pour les massacres de mars 2004».
Anassé Anassé
