x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 4 mars 2010 | AFP

Côte Ivoire: l`opposition entre dans le gouvernement

ABIDJAN - L`opposition ivoirienne est entrée jeudi dans le nouveau gouvernement, mettant fin à la crise née le 12 février de la dissolution par le président Laurent Gbagbo du précédent cabinet et de la commission électorale, a-t-on appris de source officielle.

Les 11 postes restant à pourvoir dans le nouveau cabinet du Premier ministre Guillaume Soro -qui comptait depuis sa formation le 23 février seulement 17 ministres effectivement nommés- ont été attribués jeudi, selon un décret de M. Gbagbo lu par le secrétaire général de la présidence, Amédée Couassi Blé.

Le gouvernement au grand complet de 28 personnes, dont M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), s`est réuni dans la matinée pour un Conseil des ministres sous la présidence du chef de l`Etat.

Après la mise sur pied d`une Commission électorale indépendante (CEI) renouvelée la semaine dernière, la formation de ce gouvernement met fin à une crise de près de trois semaines née de la double dissolution.

Cette crise avait entraîné un regain de tension marqué par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.

Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition des principaux partis d`opposition alliée pour la circonstance avec le petit Parti ivoirien des travailleurs (PIT), avait exigé le rétablissement de la CEI avant d`intégrer le nouveau cabinet de "réconciliation nationale".

Le RHDP, dirigé par l`ancien chef d`Etat Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, garde le contrôle et la présidence de la CEI.

Les discussions de ces derniers jours avaient buté sur les noms des futurs représentants RHDP dans le cabinet, le président Gbagbo refusant la reconduction de certains ministres de l`équipe précédente.

Le gouvernement et la CEI ont la lourde tâche de conduire le pays à une élection présidentielle reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, et destinée à clore la crise causée par le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.

Le scrutin doit se tenir "fin avril-début mai", selon le calendrier fixé récemment lors de la visite du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré.

M. Soro a indiqué que le gouvernement devait avoir accompli sa mission d`ici juin.


PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ