L’Alliance pour le changement (Apc) s’est prononcée hier, au cours d’une conférence de presse sur l’actualité socio-politique du pays. A cette occasion, Alphonse Soro, président de l’Apc a donné la position de son mouvement sur l’élection de Youssouf Bakayoko à la tête de la Cei
Une semaine après son élection à la tête de la Commission électorale indépendante (Cei), la personne du président Youssouf Bakayoko suscite des inquiétudes dans les rangs de certaines organisations de la société civile ivoirienne. Alphonse Soro, président de l’Alliance pour le changement (Apc) a exprimé les inquiétudes de son mouvement sur les tractations qui ont entouré la désignation de l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne avant son élection à la place de Robert Mambé Beugré, même s’il estime que l’avènement de ce dernier à la tête de cette institution est bon pour le moral. « Parmi la dizaine de candidats que le Pdci a proposés, Gbagbo les a tous récusés et il a dit que parmi tous ceux là, celui qu’il peut accepter, c’est Youssouf Bakayoko. Le fait qu’il ait été désigné par le chef de l’Etat pose un problème parce c’est le même chef de l’Etat qui a dissous la Cei. Pour le moral c’est bon, mais il y a un certain nombre de chose qui ne sont pas claires. Si on ne veut pas contrôler le processus, on pourrait se contenter de la personnalité première qui a été proposée par le Pdci. Si jamais le président de la Cei commet l’erreur, ce n’est pas Gbagbo qui va dissoudre la Cei, nous allons la dissoudre par la rue », a prévenu Alphonse Soro avant d’inviter les Ivoiriens à la vigilance. Il a par ailleurs dénoncé les tueries perpétrées par les Forces de défense et de sécurité au cours des dernières manifestations de rue et a dénoncé la présence de miliciens dans les rangs de l’armée régulière. Sur le même sujet, il a invité les leaders du Rhdp à organiser une journée de deuil national pour honorer la mémoire des martyrs. Sur la gestion du contentieux, Alphonse Soro s’est fait plus menaçant. Il a indiqué qu’il y aura d’autres affrontements si les radiations arbitraires reviennent dans le processus. « Le prochain clash, c’est pour quelques semaines, sauf si les gens changent d’avis. Je l’ai dit et je le répète. Nous n’allons pas accepter que quelqu`un soit exclu de la liste. L’abcès a été crevé. La peur de manifester, de la répression et des tueries a disparu. Nous sommes au courant du projet qu’ils ont sous le manteau. S’ils ne renoncent pas à l’exécution de ce projet, il y aura pire que ce qui s’est passé », a prévenu Alphonse Soro.
Kra Bernard
Une semaine après son élection à la tête de la Commission électorale indépendante (Cei), la personne du président Youssouf Bakayoko suscite des inquiétudes dans les rangs de certaines organisations de la société civile ivoirienne. Alphonse Soro, président de l’Alliance pour le changement (Apc) a exprimé les inquiétudes de son mouvement sur les tractations qui ont entouré la désignation de l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne avant son élection à la place de Robert Mambé Beugré, même s’il estime que l’avènement de ce dernier à la tête de cette institution est bon pour le moral. « Parmi la dizaine de candidats que le Pdci a proposés, Gbagbo les a tous récusés et il a dit que parmi tous ceux là, celui qu’il peut accepter, c’est Youssouf Bakayoko. Le fait qu’il ait été désigné par le chef de l’Etat pose un problème parce c’est le même chef de l’Etat qui a dissous la Cei. Pour le moral c’est bon, mais il y a un certain nombre de chose qui ne sont pas claires. Si on ne veut pas contrôler le processus, on pourrait se contenter de la personnalité première qui a été proposée par le Pdci. Si jamais le président de la Cei commet l’erreur, ce n’est pas Gbagbo qui va dissoudre la Cei, nous allons la dissoudre par la rue », a prévenu Alphonse Soro avant d’inviter les Ivoiriens à la vigilance. Il a par ailleurs dénoncé les tueries perpétrées par les Forces de défense et de sécurité au cours des dernières manifestations de rue et a dénoncé la présence de miliciens dans les rangs de l’armée régulière. Sur le même sujet, il a invité les leaders du Rhdp à organiser une journée de deuil national pour honorer la mémoire des martyrs. Sur la gestion du contentieux, Alphonse Soro s’est fait plus menaçant. Il a indiqué qu’il y aura d’autres affrontements si les radiations arbitraires reviennent dans le processus. « Le prochain clash, c’est pour quelques semaines, sauf si les gens changent d’avis. Je l’ai dit et je le répète. Nous n’allons pas accepter que quelqu`un soit exclu de la liste. L’abcès a été crevé. La peur de manifester, de la répression et des tueries a disparu. Nous sommes au courant du projet qu’ils ont sous le manteau. S’ils ne renoncent pas à l’exécution de ce projet, il y aura pire que ce qui s’est passé », a prévenu Alphonse Soro.
Kra Bernard