ABIDJAN - La Société ivoirienne de raffinage (SIR), qui connaît de très graves problèmes de financement, a bénéficié cette semaine d'un prêt de 35 milliards de FCFA (53,4 millions d'euros) du secteur privé pour parer à une pénurie de carburant qui menaçait le pays, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Economie.
La convention de prêt a été signée entre le ministre de l'Economie Charles Diby Koffi et Jean-François Fichaux, de la Banque internationale pour le commerce et l'industrie (Bicici, filiale de la BNP), représentant un consortium de quatre banques et deux compagnies d'assurances privées.
Selon des sources proches du dossier, ce prêt doit servir à approvisionner la SIR en pétrole brut pour lui permettre de poursuivre ses activités.
L'entreprise est dans "une situation financière difficile" et a "besoin d'être restructurée", a reconnu le nouveau ministre des Mines, Augustin Kouadio Komoé.
Le groupe a souffert notamment d'une baisse de la "marge de raffinage", différence entre prix des produits raffinés vendus sur le marché international et prix du baril de brut.
En 2008, la SIR, première entreprise de Côte d'Ivoire, avait réalisé un chiffre d'affaires de 1.000 milliards de FCFA (1,5 milliard d'euros), en stagnation par rapport à l'année précédente, selon les chiffres officiels.
L'Etat, à travers la Société des pétroles de Côte d'Ivoire (Pétroci), est majoritaire avec 48% du capital, le reste étant détenu par des privés, l'Angola et le Burkina Faso.
La production pétrolière de Côte d'Ivoire approche les 50.000 barils par jour, dont 6.000 bj revenant à l'Etat, selon les chiffres officiels.
La convention de prêt a été signée entre le ministre de l'Economie Charles Diby Koffi et Jean-François Fichaux, de la Banque internationale pour le commerce et l'industrie (Bicici, filiale de la BNP), représentant un consortium de quatre banques et deux compagnies d'assurances privées.
Selon des sources proches du dossier, ce prêt doit servir à approvisionner la SIR en pétrole brut pour lui permettre de poursuivre ses activités.
L'entreprise est dans "une situation financière difficile" et a "besoin d'être restructurée", a reconnu le nouveau ministre des Mines, Augustin Kouadio Komoé.
Le groupe a souffert notamment d'une baisse de la "marge de raffinage", différence entre prix des produits raffinés vendus sur le marché international et prix du baril de brut.
En 2008, la SIR, première entreprise de Côte d'Ivoire, avait réalisé un chiffre d'affaires de 1.000 milliards de FCFA (1,5 milliard d'euros), en stagnation par rapport à l'année précédente, selon les chiffres officiels.
L'Etat, à travers la Société des pétroles de Côte d'Ivoire (Pétroci), est majoritaire avec 48% du capital, le reste étant détenu par des privés, l'Angola et le Burkina Faso.
La production pétrolière de Côte d'Ivoire approche les 50.000 barils par jour, dont 6.000 bj revenant à l'Etat, selon les chiffres officiels.
