La Côte d’Ivoire, pays envié jadis, est depuis près d’une dizaine d’années, la risée de l’Afrique et même du monde. Avec l’accession de Laurent Gbagbo et du Fpi au pouvoir, les Ivoiriens continuent de vivre un cauchemar.
Entre la pratique de la théorie, il existe un grand fossé. Et ça, Laurent Gbagbo et ses camarades arrivés au pouvoir de façon « rocambolesque » ont pu s’en apercevoir. Eux qui ont ‘’tchatché’’ dans l’opposition, fait de grandes promesses tout en promettant même le ciel, ont plutôt contribué à endeuiller le peuple et à le faire souffrir. C’est tout simplement de l’amateurisme qui a été servi en dix années de gestion du pouvoir par Laurent Gbagbo.
Les promesses non tenues
Les refondateurs dans l’opposition ont fait beaucoup de promesses aux Ivoiriens. C’est comme un supporter assis du haut de la tribune et qui sait qui ne joue pas bien, qui doit être remplacé, ce qu’il ferait s’il était sur l’aire de jeu. Le café et le cacao à 3000 Fcfa de kilogramme, l’école gratuite, réduction de la pauvreté et du chômage, santé gratuite etc… sont autant de promesses faites au peuple de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui au pied du mur, le résultat est catastrophique. Laurent Gbagbo et le Fpi n’ont tenu aucune promesse. Non seulement le café et le cacao ne sont pas achetés à 3000 Fcfa mais la filière a été pillée. L’école n’est pas gratuite, pire, tous les concours et examens se vendent aux plus offrants et les Ivoiriens meurent chaque jour dans les hôpitaux par manque de moyens. L’assurance maladie universelle (Amu) a plutôt changé de définition en devenant « Assurance mortelle universelle ». Les détournements de deniers publics et la gabegie semblent être désormais le programme de gouvernement. Alors que Laurent Gbagbo et ses camarades, hier, traitaient le président Houphouët de « voleur », eux, qui ne pouvaient même pas s’acheter un vélo, en moins de deux années seulement à la tête du pouvoir, sont devenus immensément riches. On se rend compte que toutes les promesses ont été carrément mises dans les tiroirs de la présidence. Ce sont plutôt des illusions qui ont été vendues aux ivoiriens.
L’amateurisme dans la gestion des affaires de l’Etat
On ne le dira jamais assez, le chef des frontistes et ses camarades ont fait montre d’une carence criante à la tête du pouvoir d’Etat. Il n’y a qu’à voir la situation désastreuse dans laquelle est plongé le pays pour s’en rendre compte. La preuve, bien que Laurent Gbagbo ne soit pas l’auteur de la guerre déclenchée en septembre 2002, il en est le responsable. Le chef suprême des armées, garant de la sécurité des Ivoiriens et de l’intégrité du territoire national, n’a pu éviter un tel drame à la Côte d’Ivoire. La preuve, des informations font état de ce que le camp présidentiel était même informé de ce qui allait se passer. N’empêche que la guerre ait tout de même éclaté. Sans doute, est-ce à eux (ceux qui ont fait le coup) que le chef de l’Etat faisait allusion lorsqu’il affirmait que c’était « des nageurs aux dos nus. On voit les voit. On voit leur dos ». Les autorités ivoiriennes avec le ministre de l’intérieur, feu Boga Doudou, auraient rassuré les Ivoiriens qu’ils maîtrisaient la situation et qu’ils pouvaient dormir tranquilles. Malheureusement, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, les Ivoiriens ont le sommeil troublé par des tirs à l’arme lourde. C’est plus tard, l’on va être informé que c’était une tentative de coup d’état manqué. Le bilan, plusieurs personnes innocentes tuées et la Côte d’Ivoire divisée en deux. Le Fpi et Laurent Gbagbo n’ont pas réussi à assurer l’intégrité de l’Etat. Comme excuse à cette démonstration d’amateurisme et d’incompétence, le président-candidat, avoue avoir été naïf. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ? C’est donc la naïveté dans la gestion des affaires de l’Etat qui a occasionné tant de pertes en vies humaines et coupé le pays en deux, avec une partie (plus de 60% du territoire) occupée par la rébellion. Comme si cela ne suffisait pas, les refondateurs vont en rajouter à la souffrance des Ivoiriens en laissant entrer en Côte d’Ivoire, en août 2006, un bateau chargé de déchets hautement toxiques qui a encore entraîner des morts (16 officiellement). Les habitants de la Côte d’Ivoire ne seront pas au bout de leur peine puisque depuis le mois de février 2010, ils sont confrontés à une coupure intempestive d’eau et d’électricité. Le ministère de l’énergie parle d’un délestage du courant électrique au point que l’électricité est fournie par rotation dans différentes villes du pays ainsi que dans les quartiers d’Abidjan. Des informations font état encore une fois, que les autorités étaient informées de cette situation mais on s’aperçoit que rien n’a été fait pour l’éviter. Si ce n’est pas de l’amateurisme dans la gestion des affaires de l’Etat ce sera alors le pire des égoïsmes, de la méchanceté pure. Gouverner, ça s’apprend ça ne s’improvise pas. Et ça le Fpi semble l’ignorer. Aujourd’hui les ivoiriens paient cache la naïveté et l’égoïsme des frontistes.
Gbagbo peut-il sauver les ivoiriens?
Après tout ce que les Ivoiriens ont vécu et continuent de vivre sous la refondation avec Laurent Gbagbo, cette question ne se pose pas. Pour certains, si le Fpi refuse d’aller aux élections, c’est parce qu’il est conscient qu’il n’a pas le soutien des Ivoiriens. C’est la déception totale même dans les rangs des partisans du candidat de la refondation. Eux qui avaient cru à ses nombreuses promesses, sont aujourd’hui déçus. Avec une gestion calamiteuse de l’Etat, assaisonnée d’une forte dose d’amateurisme, aromatisée d’un égocentrisme à peine voilé, il va sans dire que les jours du Fpi sont comptés à la tête du pouvoir d’Etat. « Que peut-on encore attendre d’un pouvoir qui nous a servi du mensonge, des déchets toxiques et de la guerre ? » s’est interrogé un fonctionnaire ivoirien. Ce qui traduit le mal que ressent cette population meurtrie sous le régime de Laurent Gbagbo. A cette analyse, il n’y a aucun doute que le chef de l’Etat actuel n’est pas le messie que les Ivoiriens attendent pour sortir de cette difficulté.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
Entre la pratique de la théorie, il existe un grand fossé. Et ça, Laurent Gbagbo et ses camarades arrivés au pouvoir de façon « rocambolesque » ont pu s’en apercevoir. Eux qui ont ‘’tchatché’’ dans l’opposition, fait de grandes promesses tout en promettant même le ciel, ont plutôt contribué à endeuiller le peuple et à le faire souffrir. C’est tout simplement de l’amateurisme qui a été servi en dix années de gestion du pouvoir par Laurent Gbagbo.
Les promesses non tenues
Les refondateurs dans l’opposition ont fait beaucoup de promesses aux Ivoiriens. C’est comme un supporter assis du haut de la tribune et qui sait qui ne joue pas bien, qui doit être remplacé, ce qu’il ferait s’il était sur l’aire de jeu. Le café et le cacao à 3000 Fcfa de kilogramme, l’école gratuite, réduction de la pauvreté et du chômage, santé gratuite etc… sont autant de promesses faites au peuple de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui au pied du mur, le résultat est catastrophique. Laurent Gbagbo et le Fpi n’ont tenu aucune promesse. Non seulement le café et le cacao ne sont pas achetés à 3000 Fcfa mais la filière a été pillée. L’école n’est pas gratuite, pire, tous les concours et examens se vendent aux plus offrants et les Ivoiriens meurent chaque jour dans les hôpitaux par manque de moyens. L’assurance maladie universelle (Amu) a plutôt changé de définition en devenant « Assurance mortelle universelle ». Les détournements de deniers publics et la gabegie semblent être désormais le programme de gouvernement. Alors que Laurent Gbagbo et ses camarades, hier, traitaient le président Houphouët de « voleur », eux, qui ne pouvaient même pas s’acheter un vélo, en moins de deux années seulement à la tête du pouvoir, sont devenus immensément riches. On se rend compte que toutes les promesses ont été carrément mises dans les tiroirs de la présidence. Ce sont plutôt des illusions qui ont été vendues aux ivoiriens.
L’amateurisme dans la gestion des affaires de l’Etat
On ne le dira jamais assez, le chef des frontistes et ses camarades ont fait montre d’une carence criante à la tête du pouvoir d’Etat. Il n’y a qu’à voir la situation désastreuse dans laquelle est plongé le pays pour s’en rendre compte. La preuve, bien que Laurent Gbagbo ne soit pas l’auteur de la guerre déclenchée en septembre 2002, il en est le responsable. Le chef suprême des armées, garant de la sécurité des Ivoiriens et de l’intégrité du territoire national, n’a pu éviter un tel drame à la Côte d’Ivoire. La preuve, des informations font état de ce que le camp présidentiel était même informé de ce qui allait se passer. N’empêche que la guerre ait tout de même éclaté. Sans doute, est-ce à eux (ceux qui ont fait le coup) que le chef de l’Etat faisait allusion lorsqu’il affirmait que c’était « des nageurs aux dos nus. On voit les voit. On voit leur dos ». Les autorités ivoiriennes avec le ministre de l’intérieur, feu Boga Doudou, auraient rassuré les Ivoiriens qu’ils maîtrisaient la situation et qu’ils pouvaient dormir tranquilles. Malheureusement, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, les Ivoiriens ont le sommeil troublé par des tirs à l’arme lourde. C’est plus tard, l’on va être informé que c’était une tentative de coup d’état manqué. Le bilan, plusieurs personnes innocentes tuées et la Côte d’Ivoire divisée en deux. Le Fpi et Laurent Gbagbo n’ont pas réussi à assurer l’intégrité de l’Etat. Comme excuse à cette démonstration d’amateurisme et d’incompétence, le président-candidat, avoue avoir été naïf. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ? C’est donc la naïveté dans la gestion des affaires de l’Etat qui a occasionné tant de pertes en vies humaines et coupé le pays en deux, avec une partie (plus de 60% du territoire) occupée par la rébellion. Comme si cela ne suffisait pas, les refondateurs vont en rajouter à la souffrance des Ivoiriens en laissant entrer en Côte d’Ivoire, en août 2006, un bateau chargé de déchets hautement toxiques qui a encore entraîner des morts (16 officiellement). Les habitants de la Côte d’Ivoire ne seront pas au bout de leur peine puisque depuis le mois de février 2010, ils sont confrontés à une coupure intempestive d’eau et d’électricité. Le ministère de l’énergie parle d’un délestage du courant électrique au point que l’électricité est fournie par rotation dans différentes villes du pays ainsi que dans les quartiers d’Abidjan. Des informations font état encore une fois, que les autorités étaient informées de cette situation mais on s’aperçoit que rien n’a été fait pour l’éviter. Si ce n’est pas de l’amateurisme dans la gestion des affaires de l’Etat ce sera alors le pire des égoïsmes, de la méchanceté pure. Gouverner, ça s’apprend ça ne s’improvise pas. Et ça le Fpi semble l’ignorer. Aujourd’hui les ivoiriens paient cache la naïveté et l’égoïsme des frontistes.
Gbagbo peut-il sauver les ivoiriens?
Après tout ce que les Ivoiriens ont vécu et continuent de vivre sous la refondation avec Laurent Gbagbo, cette question ne se pose pas. Pour certains, si le Fpi refuse d’aller aux élections, c’est parce qu’il est conscient qu’il n’a pas le soutien des Ivoiriens. C’est la déception totale même dans les rangs des partisans du candidat de la refondation. Eux qui avaient cru à ses nombreuses promesses, sont aujourd’hui déçus. Avec une gestion calamiteuse de l’Etat, assaisonnée d’une forte dose d’amateurisme, aromatisée d’un égocentrisme à peine voilé, il va sans dire que les jours du Fpi sont comptés à la tête du pouvoir d’Etat. « Que peut-on encore attendre d’un pouvoir qui nous a servi du mensonge, des déchets toxiques et de la guerre ? » s’est interrogé un fonctionnaire ivoirien. Ce qui traduit le mal que ressent cette population meurtrie sous le régime de Laurent Gbagbo. A cette analyse, il n’y a aucun doute que le chef de l’Etat actuel n’est pas le messie que les Ivoiriens attendent pour sortir de cette difficulté.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr