La commission électorale indépendante n’est peut-être pas sortie de la tourmente. L’épée de Damoclès brandie par le FPI continue de planer sur cette institution. La preuve, Affi N’Guessan a récemment signifié au nouveau président Youssouf Bakayoko, que son clan tient à la reconstitution intégrale de la commission électorale. A dire vrai, le FPI ne lâche pas du lest. Il veut coûte que coûte avoir une CEI aux couleurs sombres de la refondation. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la décision de dissolution de cette machine électorale par le chef de file des frontistes. Et pourtant, tout semblait rentrer dans l’ordre après le départ de Mambé précipité par Gbagbo. Mais avec ces refondateurs lunatiques, il faut toujours s’attendre aux revirements de situation. Et c’est ce à quoi on pourrait assister avec le FPI. Les propos tenus par le N°2 du parti socialiste sont loin d’être de simples paroles en air. L’ex-premier ministre a exprimé, ce que son camp pense de la CEI, qui respecte les principes des accords de Ouaga. Comme l’avait souligné leur mentor lors de sa sortie fracassante le 12 février dernier, le front populaire veut une nouvelle commission à sa solde. Malheureusement, son vœu n’a pas été réalisé puisque l’opposition a fait barrage à l’imposture. Affi et ses camarades n’ont pas dirigé cette cuisante défaite. Ils n’hésiteront pas à remettre le couvert pour réclamer la reconstitution de la CEI. Des jours troubles s’annoncent donc pour Bakayoko avec le FPI aux desseins lugubres.
JN
JN