Aujourd’hui, dans sa causerie des vendredis, le député Martin Sokouri Bohui ridiculise le RHDP qui, selon lui, a été mis KO par Gbagbo. Parado-xalement, ce regroupement de partis politiques de l’“opposition” promet de mettre le chef de l’Etat ko. Notre voie : Le gouvernement Soro II est enfin au grand complet. Quelle observation ? Martin Sokouri Bohui : Nous voulons saluer la maestria du président de la République, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, dans la conduite des affaires de l’Etat. Et, avec lui, la persévérance et la touche personnelle du Premier ministre, Guillaume Soro. Avec l’entrée dans son gouvernement de ceux qui, hier, disaient ne plus reconnaître le président Laurent Gbagbo comme président de la République et qui ont demandé son départ par tous les moyens, le chef de l’Etat montre que la Côte d’Ivoire est gouvernée et qu’il est l’homme de la situation, le seul leader politique capable de rassembler les Ivoiriens de tout bord autour de lui. La capitulation du RHDP et du PIT est une victoire du camp présidentiel. Je voudrais saluer cette victoire qui a été acquise avec le précieux concours du Premier ministre Guillaume Soro, que je voudrais également saluer et féliciter. C’est la preuve qu’on peut tout obtenir avec le dialogue et la négociation, abstraction faite de toute action de violence. L’entrée du RHDP et du PIT dans le gouvernement montre qu’ils ont perdu dans le bras de fer qu’ils ont tenté d’engager avec le président de la République. Leur mot d’ordre insurrectionnel a donc échoué. Ils n’ont pas été suivis par leurs propres militants et par l’ensemble des Ivoiriens. Comme quoi, quand on ne porte pas de caleçon, on ne fait pas d’acrobatie, dit un adage de chez nous. Il ne pouvait en être autrement vu que les mé-thodes utilisées ne sont pas conformes à la culture de paix des Ivoiriens. Mais, ce qui est ahurissant, c’est quand on voit les dirigeants du RHDP se battre autour des portefeuilles ministériels pour entrer dans le gouvernement de celui qu’ils di-saient ne pas reconnaître comme président de la République et dont ils demandaient le départ par tous les moyens. C’est tout simplement pitoyable et je me demande si ces messieurs méritent d’être candidats à une élection présidentielle et d’être soutenus. Leur attitude est nauséabonde, inconséquente et irresponsable. C’est la preuve qu’ils se battent non pas pour un idéal et les intérêts des Ivoiriens, mais pour leur propre ventre.
En lançant donc un mot d’ordre insurrectionnel, ce n’était pas pour défendre une cause noble, mais pour que leurs cadres soient ministres. Ils sont certes aujourd’hui ministres. Mais que gagne la base ? La direction du RHDP aurait pu éviter des morts inutiles dans les rangs des militants de base, si elle avait négocié avec le président de la République dès la double dissolution de la CEI et du gouvernement. On serait certainement parvenu au même résultat.
Je l’ai déjà dit et je le répète, l’homme qui va perdre le RHDP, s’il ne l’est déjà, c’est Alassane Dramane Ouattara. Lui qui n’a que la violence comme mode d’accession au pouvoir.
N.V. : Parlant justement d’Alassane Ouattara, cet homme vient encore de déclarer qu’à la moindre faute, Gbagbo sera out ?
M.S.B. : je vous fais remarquer qu’en dehors du contexte électoral, cet homme ne parle jamais d’élection quand il est face aux militants de son parti. En réalité, comme il sait qu’il ne gagnera jamais une élection en Côte d’ Ivoire, il n’en fait pas une préoccupation. Il affectionne la violence et les coups d’Etat. Il dit qu’à la moindre faute, Gbagbo sera out. De quelle faute parle-t-il et comment Gbagbo sera-t-il out ? En réalité, Alassane Ouattara a honte après l’échec de son mot d’ordre insurrectionnel et après l’entrée sans gloire de son parti dans le gouvernement du président Gbagbo que le RHDP disait ne plus reconnaître comme président de la République. C’est cette honte qu’il tente de cacher avec les slogans du genre «à la moindre faute, Gbagbo sera out» ou encore «Nous avons les moyens de faire partir Gbagbo». Avec Ouattara, c’est tout le RHDP qui veut cacher sa honte. Les dernières exigences avant d’entrer au gouvernement participent justement de la volonté du RHDP de masquer sa honte. Au lieu de reconnaître son immaturité politique et présenter ses excuses à ses militants, le RHDP, qui vient d’essuyer une cuisante défaite, veut sauver la face avec des exigences farfelues. Pourtant il sait très bien qu’il n’a aucun moyen pour faire aboutir ces exigences. Les errements du RHDP me font penser à ce boxeur qui s’est retrouvé à l’hôpital après un uppercut. Et qui, une fois sorti du coma, demande à ceux qui veillent sur lui : «où est mon adversaire ? Où est mon adversaire ?” en jetant des regards de gauche à droite. Et de poursuvre : “Il a eu la chance, sinon j’allais le mettre KO». Ainsi réagit le Rhdp. Alors qu”il est étalé au sol par Gbagbo, le Rhdp promet de le terrasser. Ce que les dirigeants du RHDP refusent de reconnaître, c’est de dire que le président Gbagbo est trop fort pour eux. Aujourd’hui, encore seul contre tous, il vient de les terrasser. Et il en sera toujours ainsi. Quand le président Gbagbo dit que la politique est un métier, ce ne sont pas des paroles en l’air. Il vient d’en faire une autre démonstration avec la dissolution du gouvernement et de la CEI suite à la fraude dont l’ex-président de la CEI, Beugré Mambé s’est rendu coupable. Avec cette défaite cuisante qu’il vient d’infliger au RHDP, le président Gbagbo convainc définitivement les Ivoiriens sur le fait qu’il est, en ce moment, le seul homme politique capable de les conduire vers des lendemains meilleurs. Les autres ne sont que du menu fretin. N.V. : Le secrétariat du RDR a, par ailleurs, demandé la fin de ce qu’il a appelé l’impunité en Côte d’Ivoire. Qu’est-ce que cela vous inspire ? M.S.B. : Je disais tantôt que quand on ne porte pas de caleçon, on ne fait pas d’acrobatie. S’il y a un parti qui ne devrait pas parler d’impunité en Côte d’Ivoire, c’est bien le RDR. Parce qu’il y a en son sein des hommes qui constamment violent la loi et qui ne sont jamais inquiétés. On se souvient, comme si c’était hier, que Ouattara di-sait à propos du régime de Bédié : «Je frapperai ce régime et il tombera». il a effectivement frappé le régime Bédié et il est tombé en 1999. Mais il n’est pas allé en prison. Il a ensuite avancé : «je mélangerai ce pays et je n’attendrai pas 2005 pour rebondir». Le 19 septembre 2002, il a envoyé la guerre dans ce pays parce qu’il voulait être candidat. Mais il n’a pas été inquiété. C’est encore et toujours Ouattara et le RHDP qui ont lancé un mot d’ordre insurrectionnel qui a fait près de 10 morts et a amené la destruction d’édifices publics et des domiciles privés. Les dirigeants du RHDP sont pourtant là et ils ne sont pas encore inquiétés. Je me réjouis donc que l’on demande la fin de l’impunité pour que tous ceux qui sont auteurs ou co-auteurs de ces atrocités répondent enfin de leurs actes. C’est connu de tous, le RDR s’est toujours mis dans la position de victime, alors que c’est lui le bourreau. C’est pour cette raison qu’il parle de la fin de l’impunité. En réalité, c’est le camp présidentiel qui peut parler de la fin de l’impunité, parce que nous n’avons rien à nous reprocher. Tous les mauvais coups portés à la Côte d’Ivoire depuis 1999 ont toujours été l’initiative du RDR et de ses soutiens. Coup d’Etat de 1999 ; la guerre de 2002 ; la marche insurrectionnelle de mars 2004 et les mouvements insurrectionnels de février 2010, pour ne citer que les plus visibles. Comme on le voit, seul le RDR, au regard de ses pratiques, peut prospérer dans un Etat où règnent l’intolérance, l’illéga-lité, le désordre et l’impunité. Mais qu’il ne se précipite pas, l’Etat de droit dont il parle arrive très, très bientôt.
Entretien réalisé par Boga Sivori
Bogasivo@yahoo.fr
En lançant donc un mot d’ordre insurrectionnel, ce n’était pas pour défendre une cause noble, mais pour que leurs cadres soient ministres. Ils sont certes aujourd’hui ministres. Mais que gagne la base ? La direction du RHDP aurait pu éviter des morts inutiles dans les rangs des militants de base, si elle avait négocié avec le président de la République dès la double dissolution de la CEI et du gouvernement. On serait certainement parvenu au même résultat.
Je l’ai déjà dit et je le répète, l’homme qui va perdre le RHDP, s’il ne l’est déjà, c’est Alassane Dramane Ouattara. Lui qui n’a que la violence comme mode d’accession au pouvoir.
N.V. : Parlant justement d’Alassane Ouattara, cet homme vient encore de déclarer qu’à la moindre faute, Gbagbo sera out ?
M.S.B. : je vous fais remarquer qu’en dehors du contexte électoral, cet homme ne parle jamais d’élection quand il est face aux militants de son parti. En réalité, comme il sait qu’il ne gagnera jamais une élection en Côte d’ Ivoire, il n’en fait pas une préoccupation. Il affectionne la violence et les coups d’Etat. Il dit qu’à la moindre faute, Gbagbo sera out. De quelle faute parle-t-il et comment Gbagbo sera-t-il out ? En réalité, Alassane Ouattara a honte après l’échec de son mot d’ordre insurrectionnel et après l’entrée sans gloire de son parti dans le gouvernement du président Gbagbo que le RHDP disait ne plus reconnaître comme président de la République. C’est cette honte qu’il tente de cacher avec les slogans du genre «à la moindre faute, Gbagbo sera out» ou encore «Nous avons les moyens de faire partir Gbagbo». Avec Ouattara, c’est tout le RHDP qui veut cacher sa honte. Les dernières exigences avant d’entrer au gouvernement participent justement de la volonté du RHDP de masquer sa honte. Au lieu de reconnaître son immaturité politique et présenter ses excuses à ses militants, le RHDP, qui vient d’essuyer une cuisante défaite, veut sauver la face avec des exigences farfelues. Pourtant il sait très bien qu’il n’a aucun moyen pour faire aboutir ces exigences. Les errements du RHDP me font penser à ce boxeur qui s’est retrouvé à l’hôpital après un uppercut. Et qui, une fois sorti du coma, demande à ceux qui veillent sur lui : «où est mon adversaire ? Où est mon adversaire ?” en jetant des regards de gauche à droite. Et de poursuvre : “Il a eu la chance, sinon j’allais le mettre KO». Ainsi réagit le Rhdp. Alors qu”il est étalé au sol par Gbagbo, le Rhdp promet de le terrasser. Ce que les dirigeants du RHDP refusent de reconnaître, c’est de dire que le président Gbagbo est trop fort pour eux. Aujourd’hui, encore seul contre tous, il vient de les terrasser. Et il en sera toujours ainsi. Quand le président Gbagbo dit que la politique est un métier, ce ne sont pas des paroles en l’air. Il vient d’en faire une autre démonstration avec la dissolution du gouvernement et de la CEI suite à la fraude dont l’ex-président de la CEI, Beugré Mambé s’est rendu coupable. Avec cette défaite cuisante qu’il vient d’infliger au RHDP, le président Gbagbo convainc définitivement les Ivoiriens sur le fait qu’il est, en ce moment, le seul homme politique capable de les conduire vers des lendemains meilleurs. Les autres ne sont que du menu fretin. N.V. : Le secrétariat du RDR a, par ailleurs, demandé la fin de ce qu’il a appelé l’impunité en Côte d’Ivoire. Qu’est-ce que cela vous inspire ? M.S.B. : Je disais tantôt que quand on ne porte pas de caleçon, on ne fait pas d’acrobatie. S’il y a un parti qui ne devrait pas parler d’impunité en Côte d’Ivoire, c’est bien le RDR. Parce qu’il y a en son sein des hommes qui constamment violent la loi et qui ne sont jamais inquiétés. On se souvient, comme si c’était hier, que Ouattara di-sait à propos du régime de Bédié : «Je frapperai ce régime et il tombera». il a effectivement frappé le régime Bédié et il est tombé en 1999. Mais il n’est pas allé en prison. Il a ensuite avancé : «je mélangerai ce pays et je n’attendrai pas 2005 pour rebondir». Le 19 septembre 2002, il a envoyé la guerre dans ce pays parce qu’il voulait être candidat. Mais il n’a pas été inquiété. C’est encore et toujours Ouattara et le RHDP qui ont lancé un mot d’ordre insurrectionnel qui a fait près de 10 morts et a amené la destruction d’édifices publics et des domiciles privés. Les dirigeants du RHDP sont pourtant là et ils ne sont pas encore inquiétés. Je me réjouis donc que l’on demande la fin de l’impunité pour que tous ceux qui sont auteurs ou co-auteurs de ces atrocités répondent enfin de leurs actes. C’est connu de tous, le RDR s’est toujours mis dans la position de victime, alors que c’est lui le bourreau. C’est pour cette raison qu’il parle de la fin de l’impunité. En réalité, c’est le camp présidentiel qui peut parler de la fin de l’impunité, parce que nous n’avons rien à nous reprocher. Tous les mauvais coups portés à la Côte d’Ivoire depuis 1999 ont toujours été l’initiative du RDR et de ses soutiens. Coup d’Etat de 1999 ; la guerre de 2002 ; la marche insurrectionnelle de mars 2004 et les mouvements insurrectionnels de février 2010, pour ne citer que les plus visibles. Comme on le voit, seul le RDR, au regard de ses pratiques, peut prospérer dans un Etat où règnent l’intolérance, l’illéga-lité, le désordre et l’impunité. Mais qu’il ne se précipite pas, l’Etat de droit dont il parle arrive très, très bientôt.
Entretien réalisé par Boga Sivori
Bogasivo@yahoo.fr