Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix, un attelage hybride de gens formés à la culture de la paix et de gens formés à l’école de la violence, a donné, ces deux dernières semaines, une très mauvaise image de lui-même. Et c’est à juste titre que le directeur national de campagne (DNC) du candidat Laurent Gbagbo, Dr. Issa Malick Coulibaly, a récemment demandé, à Tiapoum, aux membres du RHDP de réfléchir sur le sigle qu’ils ont choisi. En effet, Dr. Issa Malick n’arrive pas à comprendre que “des gens se réclamant d’Houphouet puissent casser, brûler et détruire la Côte d’Ivoire”. Le fait est que, si le PDCI était très attaché à la paix au temps d’Houphouet et relativement sous Bédié, il n’était pas, par contre, attaché à la démocratie qu’il répugnait. Subitement, ce parti veut faire la promotion de la démocratie, pour avoir connu le coup d’Etat. Dans sa recherche de démocratie, il fait un attelage avec son ex-bourreau et des extrémistes qui ne pèsent pas lourd sur l’échiquier politique. Du coup, le PDCI est entraîné sur un terrain qu’il n’a jamais fréquenté, celui de la violence et de la destruction des biens publics et privés.
Au nom de l’alliance, personne n’ose dire à l’autre composante du rassemblement de privilégier les négociations et autres discussions. On lance des mots d’ordre que ses propres militants soutiennent, mais n’appliquent pas et on laisse le soin à ceux qui ont introduit les coups d’Etat en Côte d’Ivoire de prendre les devants. Il ne faut donc pas être surpris que la violence et les destructions l’emportent sur les idéaux de paix et de démocratie.
Pendant près de 40 ans d’opposition, le président Gbagbo a toujours prôné la transition pacifique à la démocratie. Il a laissé appliquer l’article 11 de la Constitution en 1993, là où des «opposants» auraient fomenté un coup d’Etat pour tout empêcher. Au lieu de laisser cet homme finir ses cinq ans pour que les Ivoiriens sachent de quoi il est capable, on tente de l’enlever par la force à peine deux ans après sa prise de pouvoir. On n’en serait pas là aujourd’hui, si Gbagbo avait fait tranquillement ses cinq ans. Les ennemis se sont dit : «Si nous laissons l’homme-là gouverner, il va réussir et nous ne pourrons rien contre son bilan» ou bien «Enlevons l’homme-là rapidement pour organiser d’autres élections que nous allons sûrement remporter, sinon nous resterons longtemps sur le pavé». Et vlan ! On a installé le désordre, la chienlit. Faut-il donc s’étonner que le vernis utilisé pour faire passer le sigle RHDP s’use aujourdhui avec le temps pour devenir Rassemble-ment des Houphouétistes pour la Destruction et la Pagaille ?
Tous les plans de déstabilisation ont jusque-là échoué. Voici pourquoi l’idée de démocratie et de paix (?) fait de plus en plus place à l’idée de destruction et de pagaille, comme pour dire : «Nous, on gagne ou tout le monde perd». Honteux !
Sam K.D.
Au nom de l’alliance, personne n’ose dire à l’autre composante du rassemblement de privilégier les négociations et autres discussions. On lance des mots d’ordre que ses propres militants soutiennent, mais n’appliquent pas et on laisse le soin à ceux qui ont introduit les coups d’Etat en Côte d’Ivoire de prendre les devants. Il ne faut donc pas être surpris que la violence et les destructions l’emportent sur les idéaux de paix et de démocratie.
Pendant près de 40 ans d’opposition, le président Gbagbo a toujours prôné la transition pacifique à la démocratie. Il a laissé appliquer l’article 11 de la Constitution en 1993, là où des «opposants» auraient fomenté un coup d’Etat pour tout empêcher. Au lieu de laisser cet homme finir ses cinq ans pour que les Ivoiriens sachent de quoi il est capable, on tente de l’enlever par la force à peine deux ans après sa prise de pouvoir. On n’en serait pas là aujourd’hui, si Gbagbo avait fait tranquillement ses cinq ans. Les ennemis se sont dit : «Si nous laissons l’homme-là gouverner, il va réussir et nous ne pourrons rien contre son bilan» ou bien «Enlevons l’homme-là rapidement pour organiser d’autres élections que nous allons sûrement remporter, sinon nous resterons longtemps sur le pavé». Et vlan ! On a installé le désordre, la chienlit. Faut-il donc s’étonner que le vernis utilisé pour faire passer le sigle RHDP s’use aujourdhui avec le temps pour devenir Rassemble-ment des Houphouétistes pour la Destruction et la Pagaille ?
Tous les plans de déstabilisation ont jusque-là échoué. Voici pourquoi l’idée de démocratie et de paix (?) fait de plus en plus place à l’idée de destruction et de pagaille, comme pour dire : «Nous, on gagne ou tout le monde perd». Honteux !
Sam K.D.