Un article de presse a rapporté la « présence de mercenaires » à Méagui. Ces hommes sont « prêts à attaquer », selon cet article. Devant cette nouvelle alarmante, le commandant de la brigade de gendarmerie de la ville, l'adjudant Mamadou Kéïta et ses hommes ont entrepris une sensibilisation des populations. A l'occasion, l'adjudant a même livré le message suivant : « Il n'y a aucun mercenaire à Méagui, et il ne peut y en avoir. Bien au contraire, les bandits de grands chemins et autres individus véreux qui infectaient sur la ville, ont fui les lieux depuis notre arrivée. De jour comme de nuit, il y a des patrouilles avec les jeunes gendarmes déterminés et rompus au métier. Et l'engagement de mes éléments est tel que personne ne peut se hasarder à faire quoi que ce soit. Rassurez-vous, on ne peut pas nous surprendre deux fois. A Méagui, nous avons les moyens et les hommes et aucun désordre ne peut venir d'ici. Soyez sereins, vaquez tranquillement à vos occupations ». Le gendarme fustige « cet article de presse fait pour perturber et salir, la gendarmerie de Méagui ». Cela s'explique, selon lui, car ces derniers jours lui et ses hommes ont été félicités par la hiérarchie, pour le bon travail de sécurisation accompli. « Nous nous connaissons ici et vous savez mieux que moi qu'il n'y a pas d'intrus parmi nous. Continuons notre bonne collaboration et la gendarmerie fera le reste», n'a cessé de dire le sous-officier de gendarmerie. Pour qui, Méagui a atteint aujourd'hui un niveau de sécurisation assez rassurant. Il a donc invité les populations au calme et à la sérénité, tout en les exhortant à signaler à la gendarmerie tout fait, ou individu suspect. Visiblement rassurés, les différents porte-parole l'ont remercié. Mais ils ont demandé aux gendarmes de redoubler de vigilance pour préserver le calme et la sécurité qui règnent à Méagui. Ils ont avoué avoir été perturbés par la rumeur. « Votre visite nous rassure et nous avons confiance en vous, car vos méthodes de travail ont donné des résultats satisfaisants. Mais, nous avions tout de même pris peur», a notamment confessé le porte-parole de la Cedeao.
K M Nadège à Soubré
K M Nadège à Soubré