La mauvaise prestation des joueurs de l'Africa, samedi, devant Hiré Fc a irrité ses supporters. Face aux nombreux ratés, certains se demandent si l'équipe n'est pas victime d'un mauvais sort.
Les joueurs vert et rouge ont montré leur pire visage, samedi, au Stade Félix Houphouet-Boigny. Opposés et tenus en échec (0-0) par le dernier de la classe, Hiré Fc, la bande à Gianni Bortoletto a presque touché le fond. Au point où certains membres associés se sont interrogés. « Ce n'est pas simple… quelqu'un a gbassé l'équipe », a juré une dame, assise dans les gradins après le coup de sifflet final de l'arbitre Bahi Tapé et très déçue. Annoncé comme un combat entre David et Goliath, la rencontre Africa-Hiré Fc peut se résumer en un festival de loupés des joueurs aiglons. Au total, huit occasions nettes de but ont été dénombrées et malheureusement vendangées. Le show a commencé en première période où Gnahoua Lébé Jean-Claude a manqué de vista à la 26è minute. Après une série de dribbles dans la surface de réparation adverse, il a vainement attendu les photographes avant d'armer son tir. A son tour, Blagnon Goué, capitaine d'un soir, a échoué devant le gardien de Hiré Fc, Kaboré Sylvain. Il y a eu également ce face-à-face entre N'Goran Kouassi Nicaise et Kaboré Sylvain. Et, en fin de première mi-temps, Kouyaté Idrissa, mal inspiré, a raté l'immanquable. « Ça va venir. Nous nous créons des occasions. Maintenant, il faut les mettre au fond », analyse l'entraîneur adjoint des aiglons, Gba Bernadin. De retour des vestiaires, l'Africa prend son adversaire à la gorge mais rate à tous les coups le cadre. Hiré Fc, exténué, se défend. Admirablement. Dago Dja Etienne, Cissé Souleymane, Diéhy Benson et autres Oussou Didier serrent bien les boulons. La défense plate montre ses avantages. Dans les cages, Kaboré Sylvain est en état de grâce. L'Africa essaie tout. En vain. Ban Ben Adama, Blagnon Goué (encore) et Soro Daouda s'offrent les dernières occasions. Le résultat reste le même. Les maladresses sont criardes. Tellement criardes qu'elles paraissent anormales. C'est en tout cas le sentiment de nombreux supporters de l'Africa. L'un d'entre eux, furax, lâche : « Il faut que Bahi Antoine et ses hommes arrêtent… ». Une phrase qui signifie beaucoup de choses. Comme quoi, à l'Africa, le serpent n'est pas (encore) mort…
Sanou Amadou (stagiaire)
Les joueurs vert et rouge ont montré leur pire visage, samedi, au Stade Félix Houphouet-Boigny. Opposés et tenus en échec (0-0) par le dernier de la classe, Hiré Fc, la bande à Gianni Bortoletto a presque touché le fond. Au point où certains membres associés se sont interrogés. « Ce n'est pas simple… quelqu'un a gbassé l'équipe », a juré une dame, assise dans les gradins après le coup de sifflet final de l'arbitre Bahi Tapé et très déçue. Annoncé comme un combat entre David et Goliath, la rencontre Africa-Hiré Fc peut se résumer en un festival de loupés des joueurs aiglons. Au total, huit occasions nettes de but ont été dénombrées et malheureusement vendangées. Le show a commencé en première période où Gnahoua Lébé Jean-Claude a manqué de vista à la 26è minute. Après une série de dribbles dans la surface de réparation adverse, il a vainement attendu les photographes avant d'armer son tir. A son tour, Blagnon Goué, capitaine d'un soir, a échoué devant le gardien de Hiré Fc, Kaboré Sylvain. Il y a eu également ce face-à-face entre N'Goran Kouassi Nicaise et Kaboré Sylvain. Et, en fin de première mi-temps, Kouyaté Idrissa, mal inspiré, a raté l'immanquable. « Ça va venir. Nous nous créons des occasions. Maintenant, il faut les mettre au fond », analyse l'entraîneur adjoint des aiglons, Gba Bernadin. De retour des vestiaires, l'Africa prend son adversaire à la gorge mais rate à tous les coups le cadre. Hiré Fc, exténué, se défend. Admirablement. Dago Dja Etienne, Cissé Souleymane, Diéhy Benson et autres Oussou Didier serrent bien les boulons. La défense plate montre ses avantages. Dans les cages, Kaboré Sylvain est en état de grâce. L'Africa essaie tout. En vain. Ban Ben Adama, Blagnon Goué (encore) et Soro Daouda s'offrent les dernières occasions. Le résultat reste le même. Les maladresses sont criardes. Tellement criardes qu'elles paraissent anormales. C'est en tout cas le sentiment de nombreux supporters de l'Africa. L'un d'entre eux, furax, lâche : « Il faut que Bahi Antoine et ses hommes arrêtent… ». Une phrase qui signifie beaucoup de choses. Comme quoi, à l'Africa, le serpent n'est pas (encore) mort…
Sanou Amadou (stagiaire)