A l’instar de Guus Hinddink, Sven-Göran Eriksson, Philippe Bernard Troussier a été reçu samedi, à Paris, par le président de la Fédération ivoirienne de football Jacques Anouma. De source digne de foi, ce fut un échange fructueux. Comme les autres techniciens, l’ex-patron du banc de l’Asec a des chances de diriger les Eléphants en Afrique du Sud.
Quel entraîneur sera le banc de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire pour le compte de la Coupe du monde, du 11 juin au 11 juillet 2010 en Afrique du Sud ? Enorme interrogation à laquelle seul Jacques Anouma a une réponse. Et c’est pour désigner ce technicien que le président de la Fédération est en consultation depuis un moment en Europe. Après avoir échangé avec des techniciens de haut vol tels que Guus Hiddink, Sven-Göran Eriksson, Glenn Hoddle, le patron de l’instance fédérale a rencontré samedi en France, Philippe Bernard Troussier. « Le président a rencontré Troussier à Paris, comme il l’a fait avec les autres entraîneurs. Il continue des consultations. Il n’a encore rien décidé. Mais ça ne saurait tarder. Il a promis de donner le nom de l’entraîneur de la sélection d’ici peu. Nous attendons tous. C’est lui seul qui décide. On est donc tous suspendus à ses lèvres », confie une source de la Maison de verre de Treichville. Le nom du « sorcier blanc » avait été simplement évoqué quand la tête de Vahid Halilhodzic, le désormais ex-patron du banc des Eléphants a roulé à terre. C’est la première fois que le premier responsable du football ivoirien rencontre physiquement Troussier. La discussion, selon notre source, a été cordiale et franche. Rien n’y a filtré pour autant. Une chose est certaine, le Franco-Ivoirien est enthousiasmé à l’idée de venir prendre les rênes des Eléphants. Et serait même favorable à un contrat qui court jusqu’en 2012. « Je n’ai pas besoin d’argent pour entraîner la Côte d’Ivoire, parce que je suis avant tout Ivoirien. C’est la Côte d’Ivoire qui m’a permis d’être connu au plan mondial. Conduire les Eléphants en Coupe du monde est un gros challenge que j’ai hâte de relever », nous avait-il confié dans un entretien. Au contraire de Guus Hiddink qui va coûter cher et qui vaut d’ailleurs son prix, Philippe Troussier vaudra sans doute deux ou trois fois moins, mais il ne manque pas de qualité pour autant. Et de l’expérience non plus. Le technicien franco-ivoirien n’a sans doute pas le même standing que le Hollndais, mais il n’est pas le dernier de la classe en la matière. Il a, à son actif aussi deux phases finales de Coupe du monde, une Coupe d’Asie, des Coupe d’Afrique des nations. Il a une grosse expérience au plan international. Il est même le choix du PCA de l’Asec Mimosas, Me Désiré Roger Ouégnin. « Philippe Troussier est capable de diriger la sélection nationale. Je sais pourquoi je le dis. Je le connais », souligne le boss de Sol béni. Un soutien de poids pour l’ancien patron du banc de la sélection nigériane. Car ces jours-ci, qui dit Me Ouégnin dit les présidents de clubs de Côte d’Ivoire. Et quand on sait ce que représente la Conférence des présidents dans le contexte du moment, on peut en déduire que Troussier a des chances de revenir sur les bords de la lagune Ebrié. Pour continuer le travail titanesque qu’il a entamé il y a vingt ans. Et qui a permis, en partie, à la Côte d’Ivoire de gagner la Coupe d’Afrique des nations en 1992. Troussier à la tête des Eléphants ? Rien n’est moins sûr.
Tibet Kipré
Leg : Comme d’autres techniciens, Troussier a discuté avec le président Anouma pour conduire les Eléphants au Mondial 2010.
Quel entraîneur sera le banc de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire pour le compte de la Coupe du monde, du 11 juin au 11 juillet 2010 en Afrique du Sud ? Enorme interrogation à laquelle seul Jacques Anouma a une réponse. Et c’est pour désigner ce technicien que le président de la Fédération est en consultation depuis un moment en Europe. Après avoir échangé avec des techniciens de haut vol tels que Guus Hiddink, Sven-Göran Eriksson, Glenn Hoddle, le patron de l’instance fédérale a rencontré samedi en France, Philippe Bernard Troussier. « Le président a rencontré Troussier à Paris, comme il l’a fait avec les autres entraîneurs. Il continue des consultations. Il n’a encore rien décidé. Mais ça ne saurait tarder. Il a promis de donner le nom de l’entraîneur de la sélection d’ici peu. Nous attendons tous. C’est lui seul qui décide. On est donc tous suspendus à ses lèvres », confie une source de la Maison de verre de Treichville. Le nom du « sorcier blanc » avait été simplement évoqué quand la tête de Vahid Halilhodzic, le désormais ex-patron du banc des Eléphants a roulé à terre. C’est la première fois que le premier responsable du football ivoirien rencontre physiquement Troussier. La discussion, selon notre source, a été cordiale et franche. Rien n’y a filtré pour autant. Une chose est certaine, le Franco-Ivoirien est enthousiasmé à l’idée de venir prendre les rênes des Eléphants. Et serait même favorable à un contrat qui court jusqu’en 2012. « Je n’ai pas besoin d’argent pour entraîner la Côte d’Ivoire, parce que je suis avant tout Ivoirien. C’est la Côte d’Ivoire qui m’a permis d’être connu au plan mondial. Conduire les Eléphants en Coupe du monde est un gros challenge que j’ai hâte de relever », nous avait-il confié dans un entretien. Au contraire de Guus Hiddink qui va coûter cher et qui vaut d’ailleurs son prix, Philippe Troussier vaudra sans doute deux ou trois fois moins, mais il ne manque pas de qualité pour autant. Et de l’expérience non plus. Le technicien franco-ivoirien n’a sans doute pas le même standing que le Hollndais, mais il n’est pas le dernier de la classe en la matière. Il a, à son actif aussi deux phases finales de Coupe du monde, une Coupe d’Asie, des Coupe d’Afrique des nations. Il a une grosse expérience au plan international. Il est même le choix du PCA de l’Asec Mimosas, Me Désiré Roger Ouégnin. « Philippe Troussier est capable de diriger la sélection nationale. Je sais pourquoi je le dis. Je le connais », souligne le boss de Sol béni. Un soutien de poids pour l’ancien patron du banc de la sélection nigériane. Car ces jours-ci, qui dit Me Ouégnin dit les présidents de clubs de Côte d’Ivoire. Et quand on sait ce que représente la Conférence des présidents dans le contexte du moment, on peut en déduire que Troussier a des chances de revenir sur les bords de la lagune Ebrié. Pour continuer le travail titanesque qu’il a entamé il y a vingt ans. Et qui a permis, en partie, à la Côte d’Ivoire de gagner la Coupe d’Afrique des nations en 1992. Troussier à la tête des Eléphants ? Rien n’est moins sûr.
Tibet Kipré
Leg : Comme d’autres techniciens, Troussier a discuté avec le président Anouma pour conduire les Eléphants au Mondial 2010.
