Premier long-métrage de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy, ‘‘Rue Cases-Nègres’’ est l’adaptation cinématographique passionnée du grand roman éponyme de Joseph Zobel, ‘‘La Rue Case-Nègre’’, paru en 1950 aux éditions ‘‘Présence africaine’’. Ce film, sorti en France, le 17 février dernier, est un classique universel sur l’enfance et un hommage dévoué à la mémoire antillaise. ‘‘Rue Cases-Nègres’’ met en scène un jeune garçon de onze ans, José, qui vit avec sa grand-mère, M’an Tine, dans une plantation de canne à sucre, en 1931, à Rivière-Salée, Gouvernorat de Martinique.
José est un jeune orphelin de onze ans élevé avec dureté et amour par M’an Tine, sa grand-mère, à la Rue-case nègre, un village d’esclaves martiniquais qui travaillent dans les plantations de canne à sucre. Protégé du vieux Médouze qui lui conte les récits d’esclaves africains, José, qui grandit au milieu des enfants de son âge, est un dépositaire des traditions orales. Bientôt, la vie séparera les enfants, au gré de leurs succès ou de leurs échecs scolaires : la ‘‘canne’’ pour les uns, le certificat d’études pour les autres, et pour les plus studieux, le lycée de Fort-de-France (capitale de la Martinique).
Euzhan Palcy filme ce récit de cœur avec une justesse naturelle, sans misérabilisme ni édulcoration et en laissant le champ à la réalité nue. Récompensé par de très nombreux prix à travers le monde, ‘‘Rue Cases-Nègres’’, en plus d’être un symbole de l’identité collective antillaise, demeure un classique universel.
José est un jeune orphelin de onze ans élevé avec dureté et amour par M’an Tine, sa grand-mère, à la Rue-case nègre, un village d’esclaves martiniquais qui travaillent dans les plantations de canne à sucre. Protégé du vieux Médouze qui lui conte les récits d’esclaves africains, José, qui grandit au milieu des enfants de son âge, est un dépositaire des traditions orales. Bientôt, la vie séparera les enfants, au gré de leurs succès ou de leurs échecs scolaires : la ‘‘canne’’ pour les uns, le certificat d’études pour les autres, et pour les plus studieux, le lycée de Fort-de-France (capitale de la Martinique).
Euzhan Palcy filme ce récit de cœur avec une justesse naturelle, sans misérabilisme ni édulcoration et en laissant le champ à la réalité nue. Récompensé par de très nombreux prix à travers le monde, ‘‘Rue Cases-Nègres’’, en plus d’être un symbole de l’identité collective antillaise, demeure un classique universel.