M. Désiré Porquet, Conseiller économique et social (Ces), était l'invité de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles, pour le plébiscite de Laurent Gbagbo hier matin, dans un restaurant de la place, à Cocody Angré.
Devant la presse nationale, le Directeur départemental de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo à Abidjan, n'a pas tarie d'éloges à l'endroit de M. Youssouf Bakayoko, nouveau président de la Commission électorale indépendante (Cei). "Ce n'est pas parce que le Fpi est tombé vite amoureux de M. Youssouf Bakayoko. Mais c'est parce qu'il a la présomption d'innocence. Nous sommes en politique et n'oubliez pas que le Fpi est seul contre tous. Il faut tenir compte de la réalité pratique. J'ai beaucoup d'estime pour lui car il a été à la tête de notre diplomatie. A priori, nous lui faisons confiance jusqu'à ce qu'il prouve que nous nous sommes trompés".
Réclamations sur la liste électorale
A ce propos, le conférencier a précisé ceci : " concernant les 5 300 000, il n'y a pas que le Fpi qui fait des réclamations. Sur toute l'étendue du territoire c'est la même chose. Cette liste électorale avait déjà le saut du soupçon. Pour moi, elle doit être purgée, revue et corrigée ". Pour M. Désiré Porquet, Conseiller économique et social, la nouvelle recomposition de la Cei rencontre parfaitement son adhésion. " Je suis très satisfait du choix du ministre Youssouf Bakayoko que j'ai toujours apprécié. Je pense que cet homme fait preuve d'une honnêteté tel que ces mandants ont peur de lui ".
Soutenant son propos, le ministre Assoua Adou, présent à cette rencontre a, quant à lui, fait remarquer que quand ils réclament la purge de cette liste, cela est tout à fait normal. " Car, c'est conforme au mode opératoire. Qui stipule que tout requérant peut demander le retrait d'un tel ou un tel sur la liste ". Par ailleurs, le ministre Assoua Adou a rappelé que c'est l'entêtement de Beugré Mambé qui a durci la crise. En outre, il a indiqué que dès le départ, le président de la Cei Youssouf Bakayoko avait leur crédit pour le travail à mener. Avant d'ajouter : "mon parti (le Fpi), n'a pas de regret. Car tout a été fait par consensus".
Sur le désarmement
Pour le Ddc de Gbagbo au Plateau, le désarmement est un préalable avant d'aller aux élections. "Si on annonce la date et que deux mois (2) mois avant on ne désarme pas, on avisera. Pour l'heure, le Fpi n'aime pas en faire un tapage au hasard. Parce que le désarmement fait partie des points de l’Accord de Ouagadougou. Mieux, pour l'Expert de Lmp, le désarmement est la condition sine qua non pour aller aux élections. "On va tout accepter. Mais on ne peut pas accepter que les gens ne désarment pas".
Qui doit réellement désarmer ?
"A l'exception des Forces de défense et de sécurité (Fds), tous les autres groupes d'autodéfense pompeusement maladroitement appelés les milices de Gbagbo et les autres Forces irrégulières telle que l'ex-rébellion ", a-t-il insisté. Informant que sur le sujet, le ministre de la Défense, Amani Michel a révélé devant le président Affi N'Guessan, qu'il a été à Bouaké " féliciter " les Fafn, au nom du Président de la République. Parce qu'à leur niveau, " les gens font beaucoup d'efforts, pour le désarmement. Ils sont en train de jouer leur partition ", a-t-il soutenu. Faisant remarquer qu'il a beaucoup apprécié quand Mourrou Ouattara a dit ceci : "pour toucher à Gbagbo, il faut passer sur mon corps". Ajoutant que "si les gens ont fait des efforts, il faut le reconnaître. C'est plutôt ceux qui persistent dans la bêtise, qu'il faut condamner. C'est malheureusement le cas de nos politicards. Qui ne pensent qu'à leurs poches et non aux populations qui souffrent de par leurs turpitudes". C'est pourquoi, M. Désiré Porquet a appelé au calme. " Allons-y donc doucement. Il est écrit dans l’Accord politique de Ouagadougou que le désarmement se fera deux mois avant les élections. Ayons d'abord la date des élections. Et si deux mois avant, cela n'est pas effectif, alors on pourra en parler. Mais si le ministre de la Défense dit que les discussions sont très avancées et satisfaisantes. On n'a donc pas de raison de ne pas y croire. Pour le moment, il faut qu'on se fasse confiance. Nous sommes des enfants de ce pays ". Toutefois, le patriote reste catégorique : " Ce qui est certain, il n'aura même pas d'élection, sans désarmement. Il ne faut pas se leurrer là-dessus ".
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Devant la presse nationale, le Directeur départemental de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo à Abidjan, n'a pas tarie d'éloges à l'endroit de M. Youssouf Bakayoko, nouveau président de la Commission électorale indépendante (Cei). "Ce n'est pas parce que le Fpi est tombé vite amoureux de M. Youssouf Bakayoko. Mais c'est parce qu'il a la présomption d'innocence. Nous sommes en politique et n'oubliez pas que le Fpi est seul contre tous. Il faut tenir compte de la réalité pratique. J'ai beaucoup d'estime pour lui car il a été à la tête de notre diplomatie. A priori, nous lui faisons confiance jusqu'à ce qu'il prouve que nous nous sommes trompés".
Réclamations sur la liste électorale
A ce propos, le conférencier a précisé ceci : " concernant les 5 300 000, il n'y a pas que le Fpi qui fait des réclamations. Sur toute l'étendue du territoire c'est la même chose. Cette liste électorale avait déjà le saut du soupçon. Pour moi, elle doit être purgée, revue et corrigée ". Pour M. Désiré Porquet, Conseiller économique et social, la nouvelle recomposition de la Cei rencontre parfaitement son adhésion. " Je suis très satisfait du choix du ministre Youssouf Bakayoko que j'ai toujours apprécié. Je pense que cet homme fait preuve d'une honnêteté tel que ces mandants ont peur de lui ".
Soutenant son propos, le ministre Assoua Adou, présent à cette rencontre a, quant à lui, fait remarquer que quand ils réclament la purge de cette liste, cela est tout à fait normal. " Car, c'est conforme au mode opératoire. Qui stipule que tout requérant peut demander le retrait d'un tel ou un tel sur la liste ". Par ailleurs, le ministre Assoua Adou a rappelé que c'est l'entêtement de Beugré Mambé qui a durci la crise. En outre, il a indiqué que dès le départ, le président de la Cei Youssouf Bakayoko avait leur crédit pour le travail à mener. Avant d'ajouter : "mon parti (le Fpi), n'a pas de regret. Car tout a été fait par consensus".
Sur le désarmement
Pour le Ddc de Gbagbo au Plateau, le désarmement est un préalable avant d'aller aux élections. "Si on annonce la date et que deux mois (2) mois avant on ne désarme pas, on avisera. Pour l'heure, le Fpi n'aime pas en faire un tapage au hasard. Parce que le désarmement fait partie des points de l’Accord de Ouagadougou. Mieux, pour l'Expert de Lmp, le désarmement est la condition sine qua non pour aller aux élections. "On va tout accepter. Mais on ne peut pas accepter que les gens ne désarment pas".
Qui doit réellement désarmer ?
"A l'exception des Forces de défense et de sécurité (Fds), tous les autres groupes d'autodéfense pompeusement maladroitement appelés les milices de Gbagbo et les autres Forces irrégulières telle que l'ex-rébellion ", a-t-il insisté. Informant que sur le sujet, le ministre de la Défense, Amani Michel a révélé devant le président Affi N'Guessan, qu'il a été à Bouaké " féliciter " les Fafn, au nom du Président de la République. Parce qu'à leur niveau, " les gens font beaucoup d'efforts, pour le désarmement. Ils sont en train de jouer leur partition ", a-t-il soutenu. Faisant remarquer qu'il a beaucoup apprécié quand Mourrou Ouattara a dit ceci : "pour toucher à Gbagbo, il faut passer sur mon corps". Ajoutant que "si les gens ont fait des efforts, il faut le reconnaître. C'est plutôt ceux qui persistent dans la bêtise, qu'il faut condamner. C'est malheureusement le cas de nos politicards. Qui ne pensent qu'à leurs poches et non aux populations qui souffrent de par leurs turpitudes". C'est pourquoi, M. Désiré Porquet a appelé au calme. " Allons-y donc doucement. Il est écrit dans l’Accord politique de Ouagadougou que le désarmement se fera deux mois avant les élections. Ayons d'abord la date des élections. Et si deux mois avant, cela n'est pas effectif, alors on pourra en parler. Mais si le ministre de la Défense dit que les discussions sont très avancées et satisfaisantes. On n'a donc pas de raison de ne pas y croire. Pour le moment, il faut qu'on se fasse confiance. Nous sommes des enfants de ce pays ". Toutefois, le patriote reste catégorique : " Ce qui est certain, il n'aura même pas d'élection, sans désarmement. Il ne faut pas se leurrer là-dessus ".
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr