Un déjeuner de presse sur l'utilisation de la main d'oeuvre infantile dans les plantation de cacao du pays, organisé à l’initiative de l’Unicef en partenariat avec l’ambassade de Belgique en Côte d’ivoire, se tient ce jeudi 11 mars, à la résidence de l’ambassadeur de Belgique en Côte d’ivoire. Il réunit les différents rédacteurs en chef de la presse ivoirienne.
La question de la protection des enfants dans les plantations de cacao de Côte d’ivoire, est au centre des échanges entre les différents rédacteurs en chef de la presse ivoirienne et l’Unicef en partenariat avec l’ambassade de Belgique en Côte d’Ivoire.
Au cours de la rencontre, l’Unicef et les responsables des rédactions échangeront sur les moyens de lutte contre ce phénomène qui ternit l’image de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, ainsi que la contribution de la presse ivoirienne à l’éradication de ce fléau.
Pour rappel, le gouvernement ivoirien exprimait, le 22 décembre 2009 dernier, sa volonté de « donner une image propre » de sa filière en relançant la lutte contre le travail des enfants dans les plantations, en vue de la certification de sa production.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants auraient travaillé dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à l`épandage des pesticides.
La Côte d’ivoire tente depuis quelques années de se conformer au "protocole Harkin-Engel" établi en 2005 entre l`industrie chocolatière, l`administration américaine et les pays producteurs de cacao, qui les oblige à "certifier" la non-utilisation des enfants à toutes les étapes de la fabrication du chocolat, sous peine de voir leur production soumise à un embargo.
Ghislaine ATTA
La question de la protection des enfants dans les plantations de cacao de Côte d’ivoire, est au centre des échanges entre les différents rédacteurs en chef de la presse ivoirienne et l’Unicef en partenariat avec l’ambassade de Belgique en Côte d’Ivoire.
Au cours de la rencontre, l’Unicef et les responsables des rédactions échangeront sur les moyens de lutte contre ce phénomène qui ternit l’image de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, ainsi que la contribution de la presse ivoirienne à l’éradication de ce fléau.
Pour rappel, le gouvernement ivoirien exprimait, le 22 décembre 2009 dernier, sa volonté de « donner une image propre » de sa filière en relançant la lutte contre le travail des enfants dans les plantations, en vue de la certification de sa production.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants auraient travaillé dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à l`épandage des pesticides.
La Côte d’ivoire tente depuis quelques années de se conformer au "protocole Harkin-Engel" établi en 2005 entre l`industrie chocolatière, l`administration américaine et les pays producteurs de cacao, qui les oblige à "certifier" la non-utilisation des enfants à toutes les étapes de la fabrication du chocolat, sous peine de voir leur production soumise à un embargo.
Ghislaine ATTA
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