L’imam Koudouss a profité de la tenue du séminaire du Département-Education-Formation (D.E.F), pour dévoiler sa stratégie. Il s’agit d’abord de l’ouverture, à la rentrée prochaine de cinq nouvelles écoles IQRA au Plateau Dokui, à Bingerville, à Bouaké, à San Pedro et à Korhogo. La Banque Islamique du Développement (B.I.D.) a accepté de financer 25 nouvelles écoles primaires, deux lycées avec Internat, un Institut agricole.
Pour les cinq nouvelles écoles qui seront ouvertes l’année prochaine. Les appels à candidature pour le recrutement de près d’une trentaine de personnes (enseignants et administratifs) seront lancés. La Fondation IQRA qui va comprendre des opérateurs économiques et des cadres, sera un appui au Conseil National pour cogérer désormais nos structures scolaires IQRA. Car, dit-il, les cadres nous ont toujours aidé dans notre travail à travers leurs dons. Le moment est venu pour que nous puissions gérer ensemble nos acquis. Et l’université musulmane de Côte d’Ivoire (UMCI), est un exemple d’un p rojet inspiré, certes par le CNI, mais aujourd’hui entièrement financée par les cadres musulmans, qui ont apporté leurs capitaux (à travers la Fondation Alif et la Société d’exploitation ou constitution) comme l’exige la réglementation ivoirienne pour le statut des universités privées.
Ce schéma a tellement impressionné notre partenaire traditionnel, la Banque Islamique de Développement (BID) qu’elle a donné son accord de principe pour le financement du Campus de l’UMCI.
Al mouwahhidoune : Conférence publique sur le Maoulid
Le Maoulid ne doit pas être célébré
Pendant que certains musulmans s'attelaient à organiser la commémoration de la naissance du Prophète Mohammad (saw), d'autres comme le mouvement Al Mouwahhidoune invitait à la proscription de cette pratique.
Le Mahoulid est une innovation. Il ne fait pas partie de l'islam que le prophète a enseigné. Ni Lui, ni ses compagnons n'ont célébré le mahoulid. Rien donc ne justifie cette pratique. C'est ainsi que se résumait la conférence prononcée le dimanche 23 février dernier à la mosquée Dar-ou-Salam à Port-Bouet 2. Elle s'inscrivait dans une série de conférences organisée par le mouvement Al Mouwahhidoune dans toutes les communes où il y a ses démembrements. « Quelle doit être l'attitude du musulman pendant la période de la naissance du Prophète (saw) ? » Tel était le thème de la conférence. Selon le président de ce mouvement, M. Alipha Diomandé, il faut rompre avec les innovations et l'idolâtrie. Son mouvement se veut un moyen d'éclairer les intellectuels et les amener à aider la société à être dans les guidances. S'inscrivant dans cette logique, l'imam Coulibaly Vazoumana, docteur en hadith et conférencier du jour a demandé aux fidèles présents de ne pas célébrer le mahoulid. Selon lui, c'est une bida (innovation), une terminologie qu'il a largement détaillée en début de sa conférence. S'il a condamné la pratique du mahoulid, il n'a pas dit que ceux qui le pratiquent ne sont pas des musulmans. « la pratique du mahoulid n'enlève pas la qualité de musulman, mais il ne fait pas partie de l'islam que le Prophète nous a enseigné » a -t-il dit. Une série de questions-réponses a suivi la conférence. De nombreux fidèles dont des sunnites ont pris part à cette conférence.
Haroun B.
Pour les cinq nouvelles écoles qui seront ouvertes l’année prochaine. Les appels à candidature pour le recrutement de près d’une trentaine de personnes (enseignants et administratifs) seront lancés. La Fondation IQRA qui va comprendre des opérateurs économiques et des cadres, sera un appui au Conseil National pour cogérer désormais nos structures scolaires IQRA. Car, dit-il, les cadres nous ont toujours aidé dans notre travail à travers leurs dons. Le moment est venu pour que nous puissions gérer ensemble nos acquis. Et l’université musulmane de Côte d’Ivoire (UMCI), est un exemple d’un p rojet inspiré, certes par le CNI, mais aujourd’hui entièrement financée par les cadres musulmans, qui ont apporté leurs capitaux (à travers la Fondation Alif et la Société d’exploitation ou constitution) comme l’exige la réglementation ivoirienne pour le statut des universités privées.
Ce schéma a tellement impressionné notre partenaire traditionnel, la Banque Islamique de Développement (BID) qu’elle a donné son accord de principe pour le financement du Campus de l’UMCI.
Al mouwahhidoune : Conférence publique sur le Maoulid
Le Maoulid ne doit pas être célébré
Pendant que certains musulmans s'attelaient à organiser la commémoration de la naissance du Prophète Mohammad (saw), d'autres comme le mouvement Al Mouwahhidoune invitait à la proscription de cette pratique.
Le Mahoulid est une innovation. Il ne fait pas partie de l'islam que le prophète a enseigné. Ni Lui, ni ses compagnons n'ont célébré le mahoulid. Rien donc ne justifie cette pratique. C'est ainsi que se résumait la conférence prononcée le dimanche 23 février dernier à la mosquée Dar-ou-Salam à Port-Bouet 2. Elle s'inscrivait dans une série de conférences organisée par le mouvement Al Mouwahhidoune dans toutes les communes où il y a ses démembrements. « Quelle doit être l'attitude du musulman pendant la période de la naissance du Prophète (saw) ? » Tel était le thème de la conférence. Selon le président de ce mouvement, M. Alipha Diomandé, il faut rompre avec les innovations et l'idolâtrie. Son mouvement se veut un moyen d'éclairer les intellectuels et les amener à aider la société à être dans les guidances. S'inscrivant dans cette logique, l'imam Coulibaly Vazoumana, docteur en hadith et conférencier du jour a demandé aux fidèles présents de ne pas célébrer le mahoulid. Selon lui, c'est une bida (innovation), une terminologie qu'il a largement détaillée en début de sa conférence. S'il a condamné la pratique du mahoulid, il n'a pas dit que ceux qui le pratiquent ne sont pas des musulmans. « la pratique du mahoulid n'enlève pas la qualité de musulman, mais il ne fait pas partie de l'islam que le Prophète nous a enseigné » a -t-il dit. Une série de questions-réponses a suivi la conférence. De nombreux fidèles dont des sunnites ont pris part à cette conférence.
Haroun B.