Le Directeur général de la police nationale (Dgpn) s’est rendu mercredi à Aboisso pour féliciter la gestion par ses éléments de la crise née de la double dissolution du gouvernement et de la Cei. Brédou M’bia n’a pas tari d’éloges à l’endroit des flics de la capitale du Sud Comoé. « Je suis venu avec un message de félicitation pour vous pour avoir bien géré la crise aigue que nous avons connue récemment. Vous savez, la plupart des chefs d’Etat qui ont été chassés, l’ont été à partir de soulèvements populaires. Donc le président suit avec une grande attention les manifestations publiques. Vous avez su gérer celles-là, avec professionnalisme, il vous en remercie », a indiqué le contrôleur général de police. L’opposition avait marché à Aboisso le 17 février sans aucun incident majeur avec la police qui avait bien encadré les manifestants. Conscient que cela n’a pas toujours été le cas ailleurs, M. Brédou a exhorté ses éléments à continuer dans ce sens, donc à ne jamais faire usage de leurs armes contre la population. Pour lui, les populations ont le droit de manifester et les policiers sont chargés de les encadrer et les protéger avec leurs armes. « Ne faites jamais usage de votre arme, même en l’air, contre la population », a-t-il insisté avant de les prévenir qu’ils auront beaucoup à faire pour le bon déroulement du reste du processus de sortie de crise. Le chef des hommes en kaki les a aussi informés de la résolution du problème des treillis, et celui suscité par le projet du prélèvement mensuel de mille francs sur la prime de risque pour la prise en charge des cas d’accidents dans le cadre du travail. Ce que le fonds ne prend pas en charge. Tohé Blaise, préfet de police d’Aboisso, a informé son patron des problèmes que connaissent les commissariats de la région. Sur six commissariats, a-t-il dit, seuls trois ont des véhicules d’intervention. Les chefs de service n’ont pas de véhicule de service. Le chef de la police dit avoir pris bonne note et a appelé les agents à la qualité du service envers la population. « Le baromètre du policier, c’est la population. Faisons en sorte que cette population soit satisfaite de nos prestations », a-t-il conclu.
Coulibaly Inza
Correspondant régional Aboisso
Coulibaly Inza
Correspondant régional Aboisso
