Le directeur général, Attey Philippe, a invité la population à ne plus s’en prendre aux autobus lors des manifestations de rue. Car les casses et incendies de ces engins portent un préjudice à son entreprise.
Les autobus de la Sotra viennent de subir une fois de plus le courroux des manifestants. Du 13 au 27 février denier, à la suite de la double dissolution du gouvernement et de la Cei, des autobus ont été incendiés et saccagés. Une situation qu’a déplorée le directeur général de la Société de transport abidjanais (Sotra), Attey Philippe, au cours d’échanges avec la presse hier à la direction générale de la Sotra. L’entreprise a enregistré, à la suite de ces mouvements de protestation, une perte de 642 millions Fcfa. A cela s’ajoutent des dépenses supplémentaires pour l’achat de nouvelles pièces de rechanges pour la réparation des bus saccagés. Et des recettes ont été emportées. C’est trop pour la compagnie de transport urbain, selon son premier responsable. Car depuis 2000, l’entreprise enregistre une perte de 3,5 milliards Fcfa du fait d’actes de vandalisme perpétrés par des manifestants. Une situation difficile pour l’entreprise qui doit préserver les emplois alors que des autobus endommagés peuvent être immobilisés pendant 3 mois avant d’être réparés faute de pièces de rechange. A cet effet, Attey Philippe a lancé un appel au civisme. «Il ne s’agit pas d’incriminer qui que ce soit. Nous lançons un appel pour que ces comportements cessent », a-t-il expliqué. D’où la mise en place d’une politique de sensibilisation à travers les médias et l’implication des Fds pour la sécurisation de ces biens publics.
Nimatoulaye Ba
Légende : Le directeur général de la Sotra, Attey Philippe, a souhaité que les mouvements de protestations ne soient plus une occasion pour saccager ou incendier les autobus.
Les autobus de la Sotra viennent de subir une fois de plus le courroux des manifestants. Du 13 au 27 février denier, à la suite de la double dissolution du gouvernement et de la Cei, des autobus ont été incendiés et saccagés. Une situation qu’a déplorée le directeur général de la Société de transport abidjanais (Sotra), Attey Philippe, au cours d’échanges avec la presse hier à la direction générale de la Sotra. L’entreprise a enregistré, à la suite de ces mouvements de protestation, une perte de 642 millions Fcfa. A cela s’ajoutent des dépenses supplémentaires pour l’achat de nouvelles pièces de rechanges pour la réparation des bus saccagés. Et des recettes ont été emportées. C’est trop pour la compagnie de transport urbain, selon son premier responsable. Car depuis 2000, l’entreprise enregistre une perte de 3,5 milliards Fcfa du fait d’actes de vandalisme perpétrés par des manifestants. Une situation difficile pour l’entreprise qui doit préserver les emplois alors que des autobus endommagés peuvent être immobilisés pendant 3 mois avant d’être réparés faute de pièces de rechange. A cet effet, Attey Philippe a lancé un appel au civisme. «Il ne s’agit pas d’incriminer qui que ce soit. Nous lançons un appel pour que ces comportements cessent », a-t-il expliqué. D’où la mise en place d’une politique de sensibilisation à travers les médias et l’implication des Fds pour la sécurisation de ces biens publics.
Nimatoulaye Ba
Légende : Le directeur général de la Sotra, Attey Philippe, a souhaité que les mouvements de protestations ne soient plus une occasion pour saccager ou incendier les autobus.
