Après avoir échoué, l`opposition tente de se faire plaisir en invoquant absurdement le ridicule dossier de la Cpi (Cour pénale internationale).
Après l`échec de l`insurrection contre Gbagbo, le Rhdp veut se donner de l`étoffe devant ses militants. En se murant encore dans l`illusion. C`est pourquoi, on les voit ressusciter vainement le dossier de la Cpi (la Cour pénale internationale). Et c`est Mabri, le président de l`Udpci qui presque abattu après la dissolution du gouvernement et de la Cei ( commission électorale indépendante), a donné ce ton amusant. "Il faut traduire Gbagbo devant la Cpi" s`est fait entendre Mabri, dans une flopée de menaces contre le pouvoir. Déboussolé, son voisin du Rdr saisit la balle au bond. C`est un parti habitué à ce genre de choses. Amadou Gon, le directeur de campagne de Ouattara se rend à son tour compte qu`il y a dans ce discours trompeur de Mabri, de quoi à entretenir la flamme militante dans la base. Sans gêne, il annonce aussi que Gbagbo sera traîné devant la Cpi. Un remake des menaces sans lendemain proférer en 2000, après la prise du pouvoir par Gbagbo. On se rappelle bien qu`après le charnier de Yopougon, un macabre coup de Ouattara, le Rdr a crié partout que Gbagbo sera conduit devant la Cpi, dans un funeste dosage de tribalisme primaire. Une première dans l`histoire politique ivoirienne. Un leader qui attise la haine ethno-réligieuse. "Ce sont des nordistes et des musulmans qui ont été tués" a-t-on entendu du côté de ce parti. Avec bien entendu, des leaders religieux. Le discours à la mode dans les rangs des républicains est que Gbagbo n`aime pas les nordistes. Ouattara dans sa croisade funeste contre la Côte d`Ivoire, s`offre même des appuis extérieurs. Le Belge Benoît Schauer, un prétendu sociologue et militant des Droits de l`Homme, réalise un documentaire intitulé "Poudrière identitaire". Un navet qui sera enseigné dans les écoles du cinéma pour montrer le type de film à ne jamais réaliser. Le documentaire de plus d`une heure, évoque un génocide des nordistes en Côte d`Ivoire. Le film fait évidemment l`affaire du Rdr. Certains de ces cadres l`utilisent de ce fait, pour faire la ronde de certains hameaux du Nord, dans des projections privées qui sont en fait, des séances de propagande de la haine tribale. Il a fallu que ce film passe à la télévision pour que le Rdr le jette à la poubelle. Et depuis, plus rien. Même les menaces de saisir la Cpi sont restées lettres mortes. Car à la vérité, le Rdr n`avait aucun argument pour le faire. C`était juste de la poudre aux yeux. Et pas plus.
Ces dernières années, la violence porte la marque Ouattara
Evidemment, c`est un discours qui n`avait aucune suite. Dans la case des Républicains, il est clairement sûr que ces dernières années, la violence politique porte la marque Ouattara. Devant la transition démocratique que prône le Fpi, il a choisi les coups d`Etat comme moyens d`accession au pouvoir. On l`a vu en 1999, lors de ses déboires judiciaires, dire que “quand je frapperai ce régime, il tombera”. Ou encore dire "Je viendrai passer les fêtes de fin d’année ici". Avant de s`envoler pour un bref exil parisien fuyant le régime de Bédié. La suite on l`a connaît. Bédié est tombé. Et Ouattara est rentré. On sait que de retour de la France, il se faisait déjà passer dans l`avion, pour le Président de la Côte d`Ivoire qui arrive pour être investi. Malheureusement pour lui, tout s`est passé autrement. Loin de le décourager, Ouattara lors d`une tournée dans le Denguélé, revendique quand même le coup d`Etat. "J`avais dit que quand je frapperai ce pouvoir, il tombera. Les Ouattara font ce qu`ils disent". Annonce-t-il, devant une foule évidemment acquise à sa cause à Odienné. L`homme se laisse de plus en plus emporter par une folle envie du pouvoir. En 2000, pendant que le peuple chassait les militaires, il arme ses militants qu`il jette dans la rue. Sous prétexte que le "pouvoir est dans la rue". On a entendu Ali Coulibaly prononcer cette phrase sur les chaînes des radios étrangères. Le bilan qui s`en suit est lourd. Ouattara donnait ainsi rendez-vous à la Côte d`Ivoire dans le cycle infernal de la violence. En janvier 2002, rebelote avec le complot de "la Mercedes noire" Puis vient septembre de la même année, c`est le pic de la violence et l`horreur au nom de Ouattara avec le coup d`Etat du 19 septembre. Des milliers de morts pour un seul individu…
Ouattara et Bédié, il n`y a que "le soleil qui les sépare…"
Ouattara foncièrement violent, est un pur produit du Pdci. En se rappelant en Côte d`Ivoire, le massacre de la cité Universitaire de Yopougon en 1991. L`homme tout puissant Premier ministre, y envoie une expédition punitive, menée par des commandos armés jusqu`aux dents. Il y a eu des viols, des blessés. Et même des morts qui ont été masqués. Plus tard, quand des archives seront ouvertes, la Côte d`Ivoire saura ce qui s`est passé cette nuit. Il y aussi le 18 février qui est la conséquence de ces événements. Ouattara et Bédié que "le soleil sépare" (l`expression est de Djédjé Mady) se sont associés dans l`intention de casser l`opposition démocratique. Pis, il était question d`attenter à la vie de l`actuel chef de l`Etat en ce moment leader de l`opposition. Bédié au pouvoir, la violence devient mode de gestion et de règlement de compte. On se rappelle la défenestration du 23e étage de la Caistab, de Akandi, un cadre du Pdci. Tout comme la mort du riche commerçant malien tué à Divo. Pour dédouaner son régime, N`Zuéba accuse les étudiants de la Fesci. Il y a aussi le jeune Kpéa Domin tué à bout portant lors d`une manifestation des élèves à Anyama. Tout comme le jeune Akpelé Akpelé et bien d`autres. Plus loin, en arrière, plusieurs massacres portent la marque du Pdci. Il y a le Sanwi et le Guébié. Enfin, le bourreau d`hier, veut se faire agneau face à la victime. Parce que les temps ont changé. Mais il est clair que les années ne pourront pas effacer le sang des Ivoiriens que Ouattara et Bédié continuent d`ailleurs de faire couler.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Après l`échec de l`insurrection contre Gbagbo, le Rhdp veut se donner de l`étoffe devant ses militants. En se murant encore dans l`illusion. C`est pourquoi, on les voit ressusciter vainement le dossier de la Cpi (la Cour pénale internationale). Et c`est Mabri, le président de l`Udpci qui presque abattu après la dissolution du gouvernement et de la Cei ( commission électorale indépendante), a donné ce ton amusant. "Il faut traduire Gbagbo devant la Cpi" s`est fait entendre Mabri, dans une flopée de menaces contre le pouvoir. Déboussolé, son voisin du Rdr saisit la balle au bond. C`est un parti habitué à ce genre de choses. Amadou Gon, le directeur de campagne de Ouattara se rend à son tour compte qu`il y a dans ce discours trompeur de Mabri, de quoi à entretenir la flamme militante dans la base. Sans gêne, il annonce aussi que Gbagbo sera traîné devant la Cpi. Un remake des menaces sans lendemain proférer en 2000, après la prise du pouvoir par Gbagbo. On se rappelle bien qu`après le charnier de Yopougon, un macabre coup de Ouattara, le Rdr a crié partout que Gbagbo sera conduit devant la Cpi, dans un funeste dosage de tribalisme primaire. Une première dans l`histoire politique ivoirienne. Un leader qui attise la haine ethno-réligieuse. "Ce sont des nordistes et des musulmans qui ont été tués" a-t-on entendu du côté de ce parti. Avec bien entendu, des leaders religieux. Le discours à la mode dans les rangs des républicains est que Gbagbo n`aime pas les nordistes. Ouattara dans sa croisade funeste contre la Côte d`Ivoire, s`offre même des appuis extérieurs. Le Belge Benoît Schauer, un prétendu sociologue et militant des Droits de l`Homme, réalise un documentaire intitulé "Poudrière identitaire". Un navet qui sera enseigné dans les écoles du cinéma pour montrer le type de film à ne jamais réaliser. Le documentaire de plus d`une heure, évoque un génocide des nordistes en Côte d`Ivoire. Le film fait évidemment l`affaire du Rdr. Certains de ces cadres l`utilisent de ce fait, pour faire la ronde de certains hameaux du Nord, dans des projections privées qui sont en fait, des séances de propagande de la haine tribale. Il a fallu que ce film passe à la télévision pour que le Rdr le jette à la poubelle. Et depuis, plus rien. Même les menaces de saisir la Cpi sont restées lettres mortes. Car à la vérité, le Rdr n`avait aucun argument pour le faire. C`était juste de la poudre aux yeux. Et pas plus.
Ces dernières années, la violence porte la marque Ouattara
Evidemment, c`est un discours qui n`avait aucune suite. Dans la case des Républicains, il est clairement sûr que ces dernières années, la violence politique porte la marque Ouattara. Devant la transition démocratique que prône le Fpi, il a choisi les coups d`Etat comme moyens d`accession au pouvoir. On l`a vu en 1999, lors de ses déboires judiciaires, dire que “quand je frapperai ce régime, il tombera”. Ou encore dire "Je viendrai passer les fêtes de fin d’année ici". Avant de s`envoler pour un bref exil parisien fuyant le régime de Bédié. La suite on l`a connaît. Bédié est tombé. Et Ouattara est rentré. On sait que de retour de la France, il se faisait déjà passer dans l`avion, pour le Président de la Côte d`Ivoire qui arrive pour être investi. Malheureusement pour lui, tout s`est passé autrement. Loin de le décourager, Ouattara lors d`une tournée dans le Denguélé, revendique quand même le coup d`Etat. "J`avais dit que quand je frapperai ce pouvoir, il tombera. Les Ouattara font ce qu`ils disent". Annonce-t-il, devant une foule évidemment acquise à sa cause à Odienné. L`homme se laisse de plus en plus emporter par une folle envie du pouvoir. En 2000, pendant que le peuple chassait les militaires, il arme ses militants qu`il jette dans la rue. Sous prétexte que le "pouvoir est dans la rue". On a entendu Ali Coulibaly prononcer cette phrase sur les chaînes des radios étrangères. Le bilan qui s`en suit est lourd. Ouattara donnait ainsi rendez-vous à la Côte d`Ivoire dans le cycle infernal de la violence. En janvier 2002, rebelote avec le complot de "la Mercedes noire" Puis vient septembre de la même année, c`est le pic de la violence et l`horreur au nom de Ouattara avec le coup d`Etat du 19 septembre. Des milliers de morts pour un seul individu…
Ouattara et Bédié, il n`y a que "le soleil qui les sépare…"
Ouattara foncièrement violent, est un pur produit du Pdci. En se rappelant en Côte d`Ivoire, le massacre de la cité Universitaire de Yopougon en 1991. L`homme tout puissant Premier ministre, y envoie une expédition punitive, menée par des commandos armés jusqu`aux dents. Il y a eu des viols, des blessés. Et même des morts qui ont été masqués. Plus tard, quand des archives seront ouvertes, la Côte d`Ivoire saura ce qui s`est passé cette nuit. Il y aussi le 18 février qui est la conséquence de ces événements. Ouattara et Bédié que "le soleil sépare" (l`expression est de Djédjé Mady) se sont associés dans l`intention de casser l`opposition démocratique. Pis, il était question d`attenter à la vie de l`actuel chef de l`Etat en ce moment leader de l`opposition. Bédié au pouvoir, la violence devient mode de gestion et de règlement de compte. On se rappelle la défenestration du 23e étage de la Caistab, de Akandi, un cadre du Pdci. Tout comme la mort du riche commerçant malien tué à Divo. Pour dédouaner son régime, N`Zuéba accuse les étudiants de la Fesci. Il y a aussi le jeune Kpéa Domin tué à bout portant lors d`une manifestation des élèves à Anyama. Tout comme le jeune Akpelé Akpelé et bien d`autres. Plus loin, en arrière, plusieurs massacres portent la marque du Pdci. Il y a le Sanwi et le Guébié. Enfin, le bourreau d`hier, veut se faire agneau face à la victime. Parce que les temps ont changé. Mais il est clair que les années ne pourront pas effacer le sang des Ivoiriens que Ouattara et Bédié continuent d`ailleurs de faire couler.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr