Le Projet d’urgence d’infrastructure urbaine (Puiu) a effectué, hier, une visite sur ses chantiers pour voir l’état d’avancement des travaux.
18 mois après le démarrage des travaux du Projet d’urgence d’infrastructure urbaine (Puiu), financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards de Fcfa, l’état d’avancement des travaux préoccupe. Hier, Pierre Dimba, le coordonnateur du Puiu et de la Mission d’appui à la conduite municipale (Macom) a effectué une visite sur dix des sites. A Akouédo, l’extension du dispensaire et la construction d’une école de 6 classes sont presque achevées. Concernant l’éducation, l’Epp Mea Kouadio, à Marcory, a été raccordée en eau potable. La voirie faisait également partie du programme du Puiu. A la Riviera Palmerais, vers le collège André Malraux, des travaux de bitumage de la voie (sur 1,9 km) sont en cours, pour un coût d’environ 800 millions de Fcfa, selon Koré Loris, chef des travaux. Au niveau du carrefour Williasmville-zoo où l’état de la route laissait à désirer, c’est une nouvelle voie qui est en train d’être construite. Toujours concernant la voirie, à Marcory, vers la pharmacie Anoumambo, la route, jadis parsemée de crevasses, est maintenant praticable, grâce à ce projet. Mais, l’un des gros œuvres reste la liaison Angré 7ème tranche à la 9ème tranche. Un pont, presque achevé, sera l’ouvrage de jonction des deux quartiers séparés par une grande crevasse. Il ne reste que la plate-forme. Un chef d’œuvre d’un coût de 1,2 milliard de Fcfa! Les déchets ont également été de la partie. A Anyama, près de 80 sites de dépôts d’ordures ont été nettoyés, pour un coût d’environ 700 millions de Fcfa. Le site Ocpv, route d’Anyama, (qui a été visité) est une illustration des travaux effectués par le Puiu dans cette zone. 45.000 tonnes de déchets y ont été dégagés et conduits à Akouédo. Et, à Akouédo, pour rentabiliser ces déchets, un pont-bascule à péage, a été mis en place par le projet, afin de peser les camions qui viennent décharger les ordures. Qui parle de déchet, parle aussi d’eaux usées. Cet aspect de la visite a été très déterminant, dans la mesure où le traitement de ces eaux usées nécessite de grands moyens. Par exemple, l’usine Zone Nord à Adjamé, est en train d’être réhabilité pour un coût de 670 millions de Fcfa, selon M Kouamé Yao, chef de l’Office des eaux potables dans ce site. La station de pompage et de traitement des eaux usées à Koumassi, où des « dégrilleurs » et des pompes ont été changés, M. Saliou Diaw, chef de mission du projet d’assainissement eaux usées, estime le coût des travaux à environ 3 milliards de Fcfa. La station secondaire de traitement des eaux usées (Mu8), à Marcory est également en train d’être réhabilitée. Le traitement des eaux usées devrait permettre de désengorger un tant soit peu la lagune, de plus en plus ensablée. Sur cette question, Pierre Dimba pense qu’une campagne de sensibilisation sera nécessaire pour amener la population à maintenir un environnement propre. Les Ivoiriens devront veiller à l’entretien des ouvrages publics qu’ils sont en train de mettre en service. Les mairies, également, doivent se sentir concernées. Pour les travaux réalisés, le Puiu a fait un taux de décaissement de 41%. Ces travaux sont plutôt rassurants. L’équipement de l’usine Zone Nord a été effectué à 80%, 5 nouveaux forages à grands diamètres ont été réalisés et sont en cours d’équipement, 3 anciens forages sont entièrement équipés et fonctionnels, 14.300 branchements sociaux ont été réalisés et 38 écoles primaires raccordées au réseau d’eau potable.
Raphaël Tanoh
18 mois après le démarrage des travaux du Projet d’urgence d’infrastructure urbaine (Puiu), financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards de Fcfa, l’état d’avancement des travaux préoccupe. Hier, Pierre Dimba, le coordonnateur du Puiu et de la Mission d’appui à la conduite municipale (Macom) a effectué une visite sur dix des sites. A Akouédo, l’extension du dispensaire et la construction d’une école de 6 classes sont presque achevées. Concernant l’éducation, l’Epp Mea Kouadio, à Marcory, a été raccordée en eau potable. La voirie faisait également partie du programme du Puiu. A la Riviera Palmerais, vers le collège André Malraux, des travaux de bitumage de la voie (sur 1,9 km) sont en cours, pour un coût d’environ 800 millions de Fcfa, selon Koré Loris, chef des travaux. Au niveau du carrefour Williasmville-zoo où l’état de la route laissait à désirer, c’est une nouvelle voie qui est en train d’être construite. Toujours concernant la voirie, à Marcory, vers la pharmacie Anoumambo, la route, jadis parsemée de crevasses, est maintenant praticable, grâce à ce projet. Mais, l’un des gros œuvres reste la liaison Angré 7ème tranche à la 9ème tranche. Un pont, presque achevé, sera l’ouvrage de jonction des deux quartiers séparés par une grande crevasse. Il ne reste que la plate-forme. Un chef d’œuvre d’un coût de 1,2 milliard de Fcfa! Les déchets ont également été de la partie. A Anyama, près de 80 sites de dépôts d’ordures ont été nettoyés, pour un coût d’environ 700 millions de Fcfa. Le site Ocpv, route d’Anyama, (qui a été visité) est une illustration des travaux effectués par le Puiu dans cette zone. 45.000 tonnes de déchets y ont été dégagés et conduits à Akouédo. Et, à Akouédo, pour rentabiliser ces déchets, un pont-bascule à péage, a été mis en place par le projet, afin de peser les camions qui viennent décharger les ordures. Qui parle de déchet, parle aussi d’eaux usées. Cet aspect de la visite a été très déterminant, dans la mesure où le traitement de ces eaux usées nécessite de grands moyens. Par exemple, l’usine Zone Nord à Adjamé, est en train d’être réhabilité pour un coût de 670 millions de Fcfa, selon M Kouamé Yao, chef de l’Office des eaux potables dans ce site. La station de pompage et de traitement des eaux usées à Koumassi, où des « dégrilleurs » et des pompes ont été changés, M. Saliou Diaw, chef de mission du projet d’assainissement eaux usées, estime le coût des travaux à environ 3 milliards de Fcfa. La station secondaire de traitement des eaux usées (Mu8), à Marcory est également en train d’être réhabilitée. Le traitement des eaux usées devrait permettre de désengorger un tant soit peu la lagune, de plus en plus ensablée. Sur cette question, Pierre Dimba pense qu’une campagne de sensibilisation sera nécessaire pour amener la population à maintenir un environnement propre. Les Ivoiriens devront veiller à l’entretien des ouvrages publics qu’ils sont en train de mettre en service. Les mairies, également, doivent se sentir concernées. Pour les travaux réalisés, le Puiu a fait un taux de décaissement de 41%. Ces travaux sont plutôt rassurants. L’équipement de l’usine Zone Nord a été effectué à 80%, 5 nouveaux forages à grands diamètres ont été réalisés et sont en cours d’équipement, 3 anciens forages sont entièrement équipés et fonctionnels, 14.300 branchements sociaux ont été réalisés et 38 écoles primaires raccordées au réseau d’eau potable.
Raphaël Tanoh
