Invité par la fédération Fpi Abidjan Banco, ce samedi, pour instruire les militants sur les derniers écueils de l'actualité politique du pays, l'ex-ministre de la Défense, Moïse Lida Kouassi, s'est prononcé sur certains problèmes cruciaux qui assaillent le quotidien des Ivoiriens. Notamment le délestage. Le député de Marcory impute ces longues et fréquentes coupures de l'électricité à la continuation du coup d'Etat manqué contre le régime Fpi. "Depuis longtemps, ce plan a été programmé. C'est la continuation du coup d'Etat par d'autres moyens techniques". A-t-il révélé. Pour le conférencier, le délestage est un complot pour mécontenter les Ivoiriens contre Laurent Gbagbo. "Pourquoi maintenant ?". S'interroge l'ex-ministre de la Défense. Avant d'ajouter que "c'est à dessein pour mécontenter les populations, à trois mois des élections, surtout que le dernier Cpc prévoyait la tenue de l'élection présidentielle, début mai". Pour le secrétaire national du Fpi chargé des questions de défense, la France qui a encore en mémoire l'échec cuisant de Chirac en 2004, sait pertinemment que la résistance de Laurent Gbagbo repose sur deux piliers. L'Armée et le peuple. Il faut donc détruire ces piliers pour cueillir Gbagbo. "Ne tombez pas dans ce coup". A Conseillé l'honorable Lida. D'autres points non moins importants ont retenu l'attention du conférencier. Pour lui, après l'affaire 429 mille cas de fraude sur la liste électorale, c'est la reprise du contentieux. Mais avant, le cadre du Fpi juge qu'on ne peut pas poursuivre ce processus avec les Cei locales en état. "Nous exigeons que les Cei locales soient renouvelées". A noté l'invité du fédéral Zaba Zadi Lazar. Pour l'émissaire du Fpi, après le contentieux, c'est la bataille de la réunification du pays qui doit être engagée. Parce que "les récents événements ont montré qu'on ne peut pas faire les élections sans le désarmement". C'est pourquoi, il a demandé aux militants de rester mobilisés.
Zéré de Mahi
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