Contrôle du pays Akyé - Patrick Achi : «Je continuerai à mener le combat»

(…) Je voudrais remercier tous ceux qui, depuis la dissolution du gouvernement, m'ont envoyé des messages, m'ont appelé pour me dire monsieur le ministre on prie pour vous. Je voudrais leur dire aujourd'hui merci. Dieu a entendu leurs prières, j'ai été libéré. Cela me permettra d'être encore plus à leur disposition que je ne l'étais hier. Alors que j'avais à la fois les charges de l'Etat et le souci de les visiter et de les écouter. Et de régler ici et là les soucis qu'ils avaient, maintenant, j'aurai largement le temps de les visiter de nombreuses fois. Pour qu'ensemble, nous continuions de réfléchir aux maux dont ils souffrent (…) Mes remerciements iront en premier lieu à mon parti politique et à son président, Aimé Henri Konan Bédié. Je voudrais lui transmettre ici, au moment où ces hommages sont faits, tous mes sentiments, de gratitudes ainsi que ceux de mes parents. Et lui dire que tous ces hommages sont également pour lui. Parce que s'il n'avait pas accepté que je sois dans ce gouvernement, je n'y aurais pas été (…). J'ai une pensée particulière pour mon frère, le ministre Léon Emmanuel Monnet qui vient de sortir du gouvernement avec moi. Qu'il sache qu'il a toute ma fraternité, toute mon amitié. Parce que bien que beaucoup ait cherché à voir à tout prix une division, derrière nos adversités politiques réelles, nous nous sommes combattus sur le terrain en vrais adversaires politiques. Jamais nous n'avons mis la politique au-dessus de nos sentiments fraternels et de notre appartenance à la même région. J'aimerais à cet instant saluer un adversaire loyal et un frère (…) Sachez que bien que, hors du gouvernement, je continuerai à mener ce combat qui est le combat du développement, le combat de la paix, le combat du savoir. Et auprès de vous, nous continuerons.

Propos recueillis par Bamba K. Inza