Avec une volonté politique inébranlable, le président Yayi Boni fait pour assurer le développent durable du Bénin. Les faits et réalisations d’une mandature réussie.
Un échangeur de classe internationale de plusieurs milliards en cours d’achèvement à Godomey. Deux passages à niveau au cœur de la ville de Cotonou. Plus de 3000 salles de classe construites et mises en service depuis avril 2006. Environ 28 000 mètres linéaires de voies pavées et assainies, 14 000 mètres linéaires de voies rechargées et assainies et 1 500 mètres linéaires de collecteurs pour un coût global d’environ 13 milliards de frs Cfa. Dans le même registre, un vaste programme de 10.000 logements économiques en cours d’exécution, pour la première phase, dans les villes de Porto-Novo, Abomey-Calavi, Lokossa et Parakou. La liste est longue.
Ce sont là quelques réalisations concrètes qui montrent bien que depuis l’avènement du gouvernement du changement, le Bénin bouge. En annonçant les couleurs à son investiture le 6 avril 2006 le président Boni Yayi met tout en œuvre pour mettre le Bénin sur orbite. En prenant l’engagement de construire un Bénin émergent, le président Boni Yayi a mis en place un dispositif assez rassurant dès le début et il veille au grain en personne. Sous la pluie et le soleil parcourant monts et vallées, Yayi Boni s’est montré en quatre ans, un président très actif ; associant les travaux de bureaux et de terrain. Les fruits de ce dynamisme sont énormes pour la société.
Il n’est un secret pour personne que dans nos villes et campagnes les femmes manquent du minimum pour la moindre entreprise. La situation est catastrophique dans les campagnes où la femme manque parfois de 1000 frs Cfa. Une situation qui ne saurait perdurer surtout à l’ère du changement et c’est justement à ce niveau que Boni Yayi a incontestablement marqué un grand coup. Depuis quelques années, des micros crédits de 30.000 FCFa sont distribués aux femmes sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs milliards de francs sont déjà distribués. Ce qui a permis à nombre de familles de sortir de l’extrême pauvreté.
Pendant ce temps, la jeunesse a retenu une attention particulière du président de la République. Elle a bénéficié d’importants projets agricoles pour son intégration.
Et que dire les mesures d’accompagnement liées à la gratuité de l’école. Elles ont permis aujourd’hui de scolariser plusieurs centaines de milliers d’enfants au grand soulagement des parents.
Au-delà de toutes ces considérations, tout le Bénin sous le changement se construit pierre par pierre. Que l’on soit pour ou contre Yayi, il est évident de reconnaître la portée des investissements sur le plan infrastructures. En organisant le sommet de la Cen-Sad en 2008, le Bénin a bénéficié d’importants ouvrages. On peut citer notamment les villas présidentielles, l’aménagement et le bitumage de certaines principales artères de Cotonou. Mais aussi et surtout la rénovation de l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin qui est aujourd’hui l’un des meilleurs aéroports de la sous région.
En quatre ans le bilan du président Yayi est élogieux. Il est imbattable d’autant que les réalisations physiques se passent dans un contexte qui rassure. Bien des dispositions sont mises en place et veillent à la lutte conte la corruption. A plusieurs reprises le chef de l’Etat a montré sa bonne foi.
Extraits du discours sur l’Etat de la Nation
(…) Depuis avril 2006 à ce jour, mon gouvernement a montré à maintes occasions, son engagement à améliorer les conditions de vie des populations et en particulier celles des agents de la Fonction publique.
Ainsi, les dépenses de personnel se sont sensiblement accrues, passant de 135 milliards de francs CFA en 2006 à 220 milliards en 2009, soit une augmentation de 85 milliards dans la période. Cet effort a été réalisé, malgré les crises alimentaire et énergétique de 2008 qui ont exercé de fortes pressions sur les finances publiques.
Par ailleurs, toujours à la recherche de la paix sociale, condition nécessaire pour le développement, le Gouvernement a procédé au reversement de 19.300 agents, faisant ainsi passer l’effectif de la Fonction publique de 47.175 à 66.475 agents.
Le nombre des agents en cours de reversement s’élève à 12.000, ce qui portera l’effectif total de la Fonction publique, à l’issue des opérations de reversement à 78.475 agents, soit une progression de plus de 66%.
L’année 2009 a été particulièrement marquée par les répercussions de la crise financière internationale à laquelle l’économie mondiale est confrontée depuis le deuxième semestre de l’année 2007. Le Bénin comme tous les autres pays du monde, subit les conséquences de cette crise mondiale après celles des crises alimentaire, énergétique et pétrolière survenues en 2008.
Ces chocs successifs ont contrarié le processus de redressement engagé depuis 2006. En effet, le taux de croissance qui avait amorcé une dynamique nettement haussière, passant de 2,9% en 2005 à 5,0% en 2008 (niveau le plus élevé depuis 2001), pourrait se situer à 2,5% en 2009 et 3,0 % en 2010 selon les dernières prévisions du FMI.
En ce qui concerne l’évolution des prix à la consommation, le taux d’inflation est ressorti 3,2% à fin novembre 2009 contre 7,9% en décembre 2008, en liaison avec la détente observée sur les prix des produits alimentaires en relation avec les mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de l’augmentation de la production agricole.
S’agissant de l’assainissement des finances publiques, le Gouvernement a élaboré et finalisé en 2009 un plan d’actions pour l’amélioration du système de gestion des finances dont la mise en œuvre bénéficie du soutien de ses partenaires financiers à travers un projet conjoint.
Pour ce qui est de l’encours de la dette extérieure, il s’est établi à 445 milliards de FCFA en 2009, soit un niveau de 14,2 % du PIB contre une norme de 70 % prévue par l’UEMOA.
En conclusion, malgré les effets des différentes crises, la situation macroéconomique n’a pas été bouleversée. Le taux d’inflation est inférieur à la norme communautaire de l’UEMOA, le déficit budgétaire inférieur à 10 % du PIB, la balance des paiements soutenable et l’encours de la dette faible.
Somme toute, le cadre macroéconomique reste stable et augure de bonnes perspectives pour la nouvelle dynamique de développement de notre pays. (…) Le gouvernement a également entrepris la rationalisation des investissements publics et le renforcement du dispositif de suivi-évaluation. Ainsi, il a été procédé à l’assainissement du Programme d’Investissements Publics (PIP) pour en faire un véritable moteur de développement. (…) Il est aujourd’hui établi que la qualité des infrastructures de communication et la performance du système de transport relèvent le niveau de compétitivité de l’économie nationale. Au titre de la modernisation du réseau routier et dans le cadre du renforcement de la compétitivité du corridor béninois et par conséquent de l’économie du Bénin, le gouvernement a poursuivi l’extension du réseau bitumé par l’exécution de grands chantiers routiers. Il s’agit notamment de :
• la poursuite de la reconstruction en 2x2 voies de la sortie ouest de Cotonou : carrefour Godomey-Calavi dont les travaux sont actuellement en cours d’achèvement ;
• la poursuite des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Akpro-Missérété–Adjohoun-Dangbo-Ouinhi-Kpédékpo ;
• l’aménagement et le bitumage de la route Djougou-N’Dali dont les travaux sont achevés et réceptionnés.
Tous ces travaux ont nécessité la mobilisation d’un financement de 90 milliards de francs CFA pour un linéaire de 264 km.
A ces différentes actions, il faut ajouter le désenclavement de nombreuses localités du pays qui a nécessité des travaux de construction et de réhabilitation en cours ou achevés sur un linéaire de pistes rurales de 1560 km pour un coût total de plus de 900 millions de francs CFA dans le cadre du programme d’urgence de désenclavement renforcé et du programme d’urgence de réfection des pistes pour l’évacuation du coton graine.
Les travaux de construction de l’échangeur de Godomey se poursuivent et ont atteint un niveau d’exécution appréciable. Dès qu’il sera mis en service, cet ouvrage contribuera à fluidifier et à sécuriser la circulation au grand bonheur des populations.
Dans les mois à venir, le Gouvernement s’attèlera au démarrage d’autres travaux. En outre, des études sont envisagées pour 2 000 km de routes parmi lesquelles 500 km de routes sont prêtes à démarrer en terme d’études réparties dans tous les départements.
Dans le domaine des transports aériens, les travaux de réaménagement de l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN et de construction du nouvel aéroport de Tourou se poursuivent. (…) La jeunesse étant la relève d’une nation, mon Gouvernement attache une importance particulière au renforcement du potentiel humain qu’elle constitue.
Ainsi, dans ce domaine il a financé 602 plans d’affaires initiés par des jeunes pour un montant global de 5 milliards francs CFA à travers le Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes. Par ailleurs, au cours de l’année 2009 et au titre du Programme de facilitation d’accès des PME et des jeunes aux moyens et outils de production, 294 projets sont approuvés pour être financés pour un montant de 2 milliards FCFA. (…) Eu égard à l’importance du rôle que jouent les femmes dans le domaine des activités économiques, mon Gouvernement a poursuivi le programme de microcrédits aux plus pauvres à leur profit.
A ce jour, ce programme a rendu autonomes près de 600 000 femmes par la création d’activités génératrices de revenus.
Il a en outre permis, avec le principe de revolving, d’injecter au total 32 milliards de FCFA. (…) La construction d’une nation passe surtout par l’accès à l’instruction pour tous. C’est pourquoi, mon Gouvernement est résolument engagé dans l’exécution du Plan Décennal de Développement du secteur de l’Education. Ainsi, dans le domaine de l’éducation de base, plusieurs sessions de formation ont été ouvertes au profit des enseignants de la maternelle et du primaire. Pour mesurer le chemin parcouru, des missions d’évaluation interne et externe ont été organisées pour une appropriation par les enseignants des mesures correctives.
Au plan de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, le gouvernement a poursuivi son soutien par l’augmentation substantielle des salaires depuis le mois de juillet 2008. Un montant de 5.350.000.000 F CFA a été débloqué pour payer les diverses primes aux enseignants. Une somme de 2.500.000.000 F CFA représentant les 50% des subventions prévues pour le bon fonctionnement des écoles, a été mis à la disposition des directeurs d’école.
L’atteinte des objectifs de la gratuité dans les enseignements maternel et primaire dans le public nécessite des actions continues à travers la construction des salles de classe pour respecter les normes de l’Ecole de qualité Fondamentale. Au total, plus de 3000 salles de classe ont été construites et mises en service depuis avril 2006. (…) La dynamique impulsée à l’ensemble du système éducatif béninois est également perceptible au niveau de l’enseignement supérieur à travers l’effectivité de la gratuité des inscriptions dans nos universités aux non boursiers et aux non secourus, l’ouverture de nouveaux centres universitaires à Abomey, Djougou et Kétou ainsi que la réouverture des Ecoles normales supérieures d’Abomey et de Natitingou. (…) Dans le cadre de l’offensive diplomatique engagée par mon gouvernement sur la scène internationale, notamment dans le Golfe, j’ai séjourné au Qatar et au Koweït. Ma visite au Qatar a contribué au resserrement des relations diplomatiques entre nos deux pays avec l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bénin à Doha. Dans le même sens, je me suis rendu en Inde et aux Pays-Bas, dans le cadre de la consolidation des liens de coopération entre le Bénin et ces deux pays ; je me suis également rendu à l’UNESCO à Paris et au siège des Institutions de Bretton Woods à Washington DC.
(…) Je confirme au peuple béninois mon engagement et celui de mon gouvernement à maintenir le cap de la nouvelle dynamique de développement.
Un échangeur de classe internationale de plusieurs milliards en cours d’achèvement à Godomey. Deux passages à niveau au cœur de la ville de Cotonou. Plus de 3000 salles de classe construites et mises en service depuis avril 2006. Environ 28 000 mètres linéaires de voies pavées et assainies, 14 000 mètres linéaires de voies rechargées et assainies et 1 500 mètres linéaires de collecteurs pour un coût global d’environ 13 milliards de frs Cfa. Dans le même registre, un vaste programme de 10.000 logements économiques en cours d’exécution, pour la première phase, dans les villes de Porto-Novo, Abomey-Calavi, Lokossa et Parakou. La liste est longue.
Ce sont là quelques réalisations concrètes qui montrent bien que depuis l’avènement du gouvernement du changement, le Bénin bouge. En annonçant les couleurs à son investiture le 6 avril 2006 le président Boni Yayi met tout en œuvre pour mettre le Bénin sur orbite. En prenant l’engagement de construire un Bénin émergent, le président Boni Yayi a mis en place un dispositif assez rassurant dès le début et il veille au grain en personne. Sous la pluie et le soleil parcourant monts et vallées, Yayi Boni s’est montré en quatre ans, un président très actif ; associant les travaux de bureaux et de terrain. Les fruits de ce dynamisme sont énormes pour la société.
Il n’est un secret pour personne que dans nos villes et campagnes les femmes manquent du minimum pour la moindre entreprise. La situation est catastrophique dans les campagnes où la femme manque parfois de 1000 frs Cfa. Une situation qui ne saurait perdurer surtout à l’ère du changement et c’est justement à ce niveau que Boni Yayi a incontestablement marqué un grand coup. Depuis quelques années, des micros crédits de 30.000 FCFa sont distribués aux femmes sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs milliards de francs sont déjà distribués. Ce qui a permis à nombre de familles de sortir de l’extrême pauvreté.
Pendant ce temps, la jeunesse a retenu une attention particulière du président de la République. Elle a bénéficié d’importants projets agricoles pour son intégration.
Et que dire les mesures d’accompagnement liées à la gratuité de l’école. Elles ont permis aujourd’hui de scolariser plusieurs centaines de milliers d’enfants au grand soulagement des parents.
Au-delà de toutes ces considérations, tout le Bénin sous le changement se construit pierre par pierre. Que l’on soit pour ou contre Yayi, il est évident de reconnaître la portée des investissements sur le plan infrastructures. En organisant le sommet de la Cen-Sad en 2008, le Bénin a bénéficié d’importants ouvrages. On peut citer notamment les villas présidentielles, l’aménagement et le bitumage de certaines principales artères de Cotonou. Mais aussi et surtout la rénovation de l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin qui est aujourd’hui l’un des meilleurs aéroports de la sous région.
En quatre ans le bilan du président Yayi est élogieux. Il est imbattable d’autant que les réalisations physiques se passent dans un contexte qui rassure. Bien des dispositions sont mises en place et veillent à la lutte conte la corruption. A plusieurs reprises le chef de l’Etat a montré sa bonne foi.
Extraits du discours sur l’Etat de la Nation
(…) Depuis avril 2006 à ce jour, mon gouvernement a montré à maintes occasions, son engagement à améliorer les conditions de vie des populations et en particulier celles des agents de la Fonction publique.
Ainsi, les dépenses de personnel se sont sensiblement accrues, passant de 135 milliards de francs CFA en 2006 à 220 milliards en 2009, soit une augmentation de 85 milliards dans la période. Cet effort a été réalisé, malgré les crises alimentaire et énergétique de 2008 qui ont exercé de fortes pressions sur les finances publiques.
Par ailleurs, toujours à la recherche de la paix sociale, condition nécessaire pour le développement, le Gouvernement a procédé au reversement de 19.300 agents, faisant ainsi passer l’effectif de la Fonction publique de 47.175 à 66.475 agents.
Le nombre des agents en cours de reversement s’élève à 12.000, ce qui portera l’effectif total de la Fonction publique, à l’issue des opérations de reversement à 78.475 agents, soit une progression de plus de 66%.
L’année 2009 a été particulièrement marquée par les répercussions de la crise financière internationale à laquelle l’économie mondiale est confrontée depuis le deuxième semestre de l’année 2007. Le Bénin comme tous les autres pays du monde, subit les conséquences de cette crise mondiale après celles des crises alimentaire, énergétique et pétrolière survenues en 2008.
Ces chocs successifs ont contrarié le processus de redressement engagé depuis 2006. En effet, le taux de croissance qui avait amorcé une dynamique nettement haussière, passant de 2,9% en 2005 à 5,0% en 2008 (niveau le plus élevé depuis 2001), pourrait se situer à 2,5% en 2009 et 3,0 % en 2010 selon les dernières prévisions du FMI.
En ce qui concerne l’évolution des prix à la consommation, le taux d’inflation est ressorti 3,2% à fin novembre 2009 contre 7,9% en décembre 2008, en liaison avec la détente observée sur les prix des produits alimentaires en relation avec les mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de l’augmentation de la production agricole.
S’agissant de l’assainissement des finances publiques, le Gouvernement a élaboré et finalisé en 2009 un plan d’actions pour l’amélioration du système de gestion des finances dont la mise en œuvre bénéficie du soutien de ses partenaires financiers à travers un projet conjoint.
Pour ce qui est de l’encours de la dette extérieure, il s’est établi à 445 milliards de FCFA en 2009, soit un niveau de 14,2 % du PIB contre une norme de 70 % prévue par l’UEMOA.
En conclusion, malgré les effets des différentes crises, la situation macroéconomique n’a pas été bouleversée. Le taux d’inflation est inférieur à la norme communautaire de l’UEMOA, le déficit budgétaire inférieur à 10 % du PIB, la balance des paiements soutenable et l’encours de la dette faible.
Somme toute, le cadre macroéconomique reste stable et augure de bonnes perspectives pour la nouvelle dynamique de développement de notre pays. (…) Le gouvernement a également entrepris la rationalisation des investissements publics et le renforcement du dispositif de suivi-évaluation. Ainsi, il a été procédé à l’assainissement du Programme d’Investissements Publics (PIP) pour en faire un véritable moteur de développement. (…) Il est aujourd’hui établi que la qualité des infrastructures de communication et la performance du système de transport relèvent le niveau de compétitivité de l’économie nationale. Au titre de la modernisation du réseau routier et dans le cadre du renforcement de la compétitivité du corridor béninois et par conséquent de l’économie du Bénin, le gouvernement a poursuivi l’extension du réseau bitumé par l’exécution de grands chantiers routiers. Il s’agit notamment de :
• la poursuite de la reconstruction en 2x2 voies de la sortie ouest de Cotonou : carrefour Godomey-Calavi dont les travaux sont actuellement en cours d’achèvement ;
• la poursuite des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Akpro-Missérété–Adjohoun-Dangbo-Ouinhi-Kpédékpo ;
• l’aménagement et le bitumage de la route Djougou-N’Dali dont les travaux sont achevés et réceptionnés.
Tous ces travaux ont nécessité la mobilisation d’un financement de 90 milliards de francs CFA pour un linéaire de 264 km.
A ces différentes actions, il faut ajouter le désenclavement de nombreuses localités du pays qui a nécessité des travaux de construction et de réhabilitation en cours ou achevés sur un linéaire de pistes rurales de 1560 km pour un coût total de plus de 900 millions de francs CFA dans le cadre du programme d’urgence de désenclavement renforcé et du programme d’urgence de réfection des pistes pour l’évacuation du coton graine.
Les travaux de construction de l’échangeur de Godomey se poursuivent et ont atteint un niveau d’exécution appréciable. Dès qu’il sera mis en service, cet ouvrage contribuera à fluidifier et à sécuriser la circulation au grand bonheur des populations.
Dans les mois à venir, le Gouvernement s’attèlera au démarrage d’autres travaux. En outre, des études sont envisagées pour 2 000 km de routes parmi lesquelles 500 km de routes sont prêtes à démarrer en terme d’études réparties dans tous les départements.
Dans le domaine des transports aériens, les travaux de réaménagement de l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN et de construction du nouvel aéroport de Tourou se poursuivent. (…) La jeunesse étant la relève d’une nation, mon Gouvernement attache une importance particulière au renforcement du potentiel humain qu’elle constitue.
Ainsi, dans ce domaine il a financé 602 plans d’affaires initiés par des jeunes pour un montant global de 5 milliards francs CFA à travers le Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes. Par ailleurs, au cours de l’année 2009 et au titre du Programme de facilitation d’accès des PME et des jeunes aux moyens et outils de production, 294 projets sont approuvés pour être financés pour un montant de 2 milliards FCFA. (…) Eu égard à l’importance du rôle que jouent les femmes dans le domaine des activités économiques, mon Gouvernement a poursuivi le programme de microcrédits aux plus pauvres à leur profit.
A ce jour, ce programme a rendu autonomes près de 600 000 femmes par la création d’activités génératrices de revenus.
Il a en outre permis, avec le principe de revolving, d’injecter au total 32 milliards de FCFA. (…) La construction d’une nation passe surtout par l’accès à l’instruction pour tous. C’est pourquoi, mon Gouvernement est résolument engagé dans l’exécution du Plan Décennal de Développement du secteur de l’Education. Ainsi, dans le domaine de l’éducation de base, plusieurs sessions de formation ont été ouvertes au profit des enseignants de la maternelle et du primaire. Pour mesurer le chemin parcouru, des missions d’évaluation interne et externe ont été organisées pour une appropriation par les enseignants des mesures correctives.
Au plan de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, le gouvernement a poursuivi son soutien par l’augmentation substantielle des salaires depuis le mois de juillet 2008. Un montant de 5.350.000.000 F CFA a été débloqué pour payer les diverses primes aux enseignants. Une somme de 2.500.000.000 F CFA représentant les 50% des subventions prévues pour le bon fonctionnement des écoles, a été mis à la disposition des directeurs d’école.
L’atteinte des objectifs de la gratuité dans les enseignements maternel et primaire dans le public nécessite des actions continues à travers la construction des salles de classe pour respecter les normes de l’Ecole de qualité Fondamentale. Au total, plus de 3000 salles de classe ont été construites et mises en service depuis avril 2006. (…) La dynamique impulsée à l’ensemble du système éducatif béninois est également perceptible au niveau de l’enseignement supérieur à travers l’effectivité de la gratuité des inscriptions dans nos universités aux non boursiers et aux non secourus, l’ouverture de nouveaux centres universitaires à Abomey, Djougou et Kétou ainsi que la réouverture des Ecoles normales supérieures d’Abomey et de Natitingou. (…) Dans le cadre de l’offensive diplomatique engagée par mon gouvernement sur la scène internationale, notamment dans le Golfe, j’ai séjourné au Qatar et au Koweït. Ma visite au Qatar a contribué au resserrement des relations diplomatiques entre nos deux pays avec l’ouverture d’une représentation diplomatique du Bénin à Doha. Dans le même sens, je me suis rendu en Inde et aux Pays-Bas, dans le cadre de la consolidation des liens de coopération entre le Bénin et ces deux pays ; je me suis également rendu à l’UNESCO à Paris et au siège des Institutions de Bretton Woods à Washington DC.
(…) Je confirme au peuple béninois mon engagement et celui de mon gouvernement à maintenir le cap de la nouvelle dynamique de développement.