Le camp présidentiel a relancé, depuis quelques jours, l'une de ses revendications favorites : le désarmement avant les élections. La réponse des Forces nouvelles ne s'est pas fait attendre : appliquer l'Apo.
Le communiqué final, livré au terme de leur conclave de plusieurs jours, rappelle, à cet égard, les dispositions de l'accord conclu dans la capitale burkinabé en 2007. « Un mois avant la tenue de l'élection présidentielle, la fin du regroupement des Forces en présence, la démobilisation des ex-combattants issus des Forces Nouvelles et le démantèlement des milices. Un mois après la prestation de serment du président de la République élu, les deux armées seront réunifiées pour la mise en place de la nouvelle armée nationale », explique le communiqué.
Autre sujet sur lequel Guillaume Soro et ses hommes ont précisé leur position, il s'agit du débat sur le renouvellement des démembrements de la Cei. Le camp présidentiel en fait désormais une exigence estimant que la dissolution de la Cei concerne de facto ses démembrements. L'ex-rébellion considère qu'il « faut privilégier la stabilité de la CEI et de ses démembrements, si l'on veut réussir l'organisation des élections à brève échéance. » Et, comme l'avaient révélé certaines sources, la question de l'unicité des caisses semble rester une préoccupation. Les Forces nouvelles ont choisi de renvoyer le dossier devant le Facilitateur, le président Blaise Compaoré, pour d'ultimes négociations. En définitive, sans prendre nécessairement position pour l'opposition ou le camp présidentiel, l'ex-rébellion semble vouloir recadrer le débat autour du respect des textes et accords relatifs au processus de sortie de crise. Comme un arbitre.
Kesy .B.Jacob
Le communiqué final, livré au terme de leur conclave de plusieurs jours, rappelle, à cet égard, les dispositions de l'accord conclu dans la capitale burkinabé en 2007. « Un mois avant la tenue de l'élection présidentielle, la fin du regroupement des Forces en présence, la démobilisation des ex-combattants issus des Forces Nouvelles et le démantèlement des milices. Un mois après la prestation de serment du président de la République élu, les deux armées seront réunifiées pour la mise en place de la nouvelle armée nationale », explique le communiqué.
Autre sujet sur lequel Guillaume Soro et ses hommes ont précisé leur position, il s'agit du débat sur le renouvellement des démembrements de la Cei. Le camp présidentiel en fait désormais une exigence estimant que la dissolution de la Cei concerne de facto ses démembrements. L'ex-rébellion considère qu'il « faut privilégier la stabilité de la CEI et de ses démembrements, si l'on veut réussir l'organisation des élections à brève échéance. » Et, comme l'avaient révélé certaines sources, la question de l'unicité des caisses semble rester une préoccupation. Les Forces nouvelles ont choisi de renvoyer le dossier devant le Facilitateur, le président Blaise Compaoré, pour d'ultimes négociations. En définitive, sans prendre nécessairement position pour l'opposition ou le camp présidentiel, l'ex-rébellion semble vouloir recadrer le débat autour du respect des textes et accords relatifs au processus de sortie de crise. Comme un arbitre.
Kesy .B.Jacob