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Économie Publié le mardi 16 mars 2010 | Le Nouveau Réveil

Café-cacao : Une pénurie annoncée dans les ports d`Abidjan et de San Pedro

Le président des agriculteurs de Côte d'Ivoire, Bilé Bilé, s'est prononcé, samedi aux II Plateaux, lors d'une conférence de presse, sur la gestion de la filière Café-cacao. Devant ses pairs venus des différentes régions productrices, il a affirmé qu'une fois encore, l'argent des planteurs a été volé. "Notre argent a encore été volé. M. Gilbert Anoh a pris sur lui de passer un contrat d'achat d'engins de travaux publics au profit de Forexi sa sur financement du Fonds d'investissement en milieu rural…Ces engins en provenance de la Chine devaient permettre à l'entreprise Forexi sa d'entretenir nos pistes en état de dégradation avancée afin de faciliter l'évacuation de nos produits", a-t-il asséné. De son avis, ces machines "ont coûté 3.648.461.206 F sur la fiche de renseignement d'importation et nous reviennent à 7,2 milliards F…Ces engins ayant été retirés à Forexi sa par Gilbert Anoh et confiés à des entreprises privées auxquelles il a versé 4 milliards F pour des travaux de reprofilage, alors que Forexi sa traîne une ardoise de 1,5 milliard F…En 4 mois, ce sont environ 44 milliards de F qui ont été dépensés pour, dit-on, éponger les dettes sur un solde créditeur disponible de 54 milliards de F. Aucun justificatif à ce jour n'a pu être produit…L'argent de la filière ne profite qu'aux bureaucrates et non aux producteurs". Ainsi au nom des producteurs, Bilé Bilé a exigé "la démission de Gilbert Anoh, la mise en place d'un nouveau comité de gestion ; la dissolution du Conseil national des sages dont la nomination n'a pas été approuvée par la base". Aussi toujours au nom des producteurs, demande-t-il que "la gestion de la filière café-cacao qui représente 15% du Pib et 40% des produits d'exportation revienne aux véritables planteurs et souhaite rencontrer la Banque mondiale, le Fmi, l'Union européenne et la Caisse française de développement pour faire la lumière sur la gestion de la filière café-cacao". "Dans un délai de quinze jours, si nos exigences ne sont pas satisfaites, aucune fève de cacao et aucun grain de café vert ne sera livré aux deux ports d'Abidjan et San Pedro", a menacé Bilé Bilé. Au gouvernement, un appel a été lancé pour que "la filière reste l'affaire des producteurs eux-mêmes ; qu'un audit de toutes les structures de la filière et des sociétés acquises depuis l'arrivée du comité de gestion soit fait". Quant à la justice ivoirienne, elle a été exhortée "à accélérer la procédure engagée contre les anciens dirigeants de la filière encore à la Maca pour l'éclatement de la vérité".

P.T.



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