Répondant à l'invitation des jeunes de N'Gokro pour dire sa part de vérité sur « les palabres autour de la plantation d'Etat de Guiglo », le gouverneur du district s'est voulu clair : « Ce que l'on peut retenir du mandat du maire de Yamoussoukro, c'est que Kouakou Gnrangbé Jean a détruit une bonne partie de l'espace boisé du parc du président Houphouet sur l'axe trésor-Attiégouakro. Cet espace qu'il a détruit, le ministre de la construction d'alors, Raymond N'Doli et le Dg du Bnedt lui ont adressé des courriers pour inviter le maire à replanter des arbres à cet endroit précis. Au lieu de s'exécuter, il se focalise sur la plantation de Guiglo, cédée en juin 2004 au district par le ministère de l'Agriculture. Et depuis ce jour, c'est nous qui entretenons ces deux sites, c'est nous qui payons les ouvriers. Sans aucune mesure d'accompagnement. C'est ainsi que dans le cadre de la coopération décentralisée, le gouverneur s'est rendu en Italie en 2006 pour rencontrer des chocolatiers. « Ils ont constaté l'excellence du cacao produit par ces plantations », explique-t-il.
L'Etat verse plus de 900 millions pour entretenir Yamoussoukro
Selon le gouverneur, le maire Gnrangbé s'est toujours interposé lorsque le district a voulu jouir des compétences que lui donnaient les textes de départ. « Par exemple, j'ai voulu arranger l'Espace 24 ampoules et il s'y est opposé. Je voulais faire un monument à la mémoire du frère cadet du président. Des mains souterraines ont fait casser ce monument de 56 millions de Fcfa. J'ai voulu aménager l'entrée principale de la résidence du président en y érigeant un jet d'eau et une statue du président, là également on m'en a empêché ». Pis, poursuit-il, les premiers textes donnaient l'entretien des lacs au district de Yamoussoukro. Qui a fait venir des Allemands pour étudier comment procéder à la réhabilitation de ces lacs. « Lorsque, s'indigne Apollinaire, tout le dossier était bouclé et que les Allemands devaient venir pour faire l'entretien de ces lacs, Gnrangbé est allé voir le ministère de l'Intérieur pour dire qu'il lui revenait d'entretenir ces lacs qui sont sur son territoire ! Je me suis retiré. Savez-vous que l'Etat donne à la mairie de Yamoussoukro 200 millions de Fcfa chaque année pour l'entretien des lacs ? Pour l'entretien de la ville de Yamoussoukro, l'Etat verse plus de 900 millions Fcfa ! Est-ce que les pirogues que l'on met sur le lac valent 200 millions ? »
«C'est du vandalisme ! »
Dans le cadre de la diversification de ses activités suite à la création de l'Agropole, le district, selon le gouverneur, a commencé à réhabiliter cet espace de réception créé par le président Houphouet-Boigny. « En octobre dernier, lorsque nous avons commencé les premiers travaux, Gnrangbé est venu avec les agents municipaux et ils ont tout cassé ! Sous les yeux de nos partenaires allemands venus pour la réhabilitation de Guiglo ». Et, soutient-il, bien que le ministre de tutelle lui a demandé de laisser le district travailler parce que son collègue de l'Agriculture lui avait cédé ces plantations, le maire continue. « Gnrangbé dit qu'il ne reconnaît pas la signature du ministre Gon Coulibaly. C'est suite à cela qu'il a appelé le ministre Jean Konan Banny pour dire que Guiglo appartient à la mairie. Pis, il a fait casser les portails que j'ai mis aux trois entrées de Guiglo ! C'est du vandalisme !
Auparavant, N'Dri Apollinaire s'est déclaré membre de la famille du président Félix H.-Boigny : « J'ai défini nos origines et souligné que Nanan Yablé Kouadja (chef de village de Yamoussoukro, Ndlr) est mon arrière grand-père ». Et a expliqué pourquoi et comment il a accepté d'aider le président Laurent Gbagbo à bâtir Yamoussoukro. Avec les bénédictions de feu Nanan Kouassi N'Goh, chef du canton Akouè.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
L'Etat verse plus de 900 millions pour entretenir Yamoussoukro
Selon le gouverneur, le maire Gnrangbé s'est toujours interposé lorsque le district a voulu jouir des compétences que lui donnaient les textes de départ. « Par exemple, j'ai voulu arranger l'Espace 24 ampoules et il s'y est opposé. Je voulais faire un monument à la mémoire du frère cadet du président. Des mains souterraines ont fait casser ce monument de 56 millions de Fcfa. J'ai voulu aménager l'entrée principale de la résidence du président en y érigeant un jet d'eau et une statue du président, là également on m'en a empêché ». Pis, poursuit-il, les premiers textes donnaient l'entretien des lacs au district de Yamoussoukro. Qui a fait venir des Allemands pour étudier comment procéder à la réhabilitation de ces lacs. « Lorsque, s'indigne Apollinaire, tout le dossier était bouclé et que les Allemands devaient venir pour faire l'entretien de ces lacs, Gnrangbé est allé voir le ministère de l'Intérieur pour dire qu'il lui revenait d'entretenir ces lacs qui sont sur son territoire ! Je me suis retiré. Savez-vous que l'Etat donne à la mairie de Yamoussoukro 200 millions de Fcfa chaque année pour l'entretien des lacs ? Pour l'entretien de la ville de Yamoussoukro, l'Etat verse plus de 900 millions Fcfa ! Est-ce que les pirogues que l'on met sur le lac valent 200 millions ? »
«C'est du vandalisme ! »
Dans le cadre de la diversification de ses activités suite à la création de l'Agropole, le district, selon le gouverneur, a commencé à réhabiliter cet espace de réception créé par le président Houphouet-Boigny. « En octobre dernier, lorsque nous avons commencé les premiers travaux, Gnrangbé est venu avec les agents municipaux et ils ont tout cassé ! Sous les yeux de nos partenaires allemands venus pour la réhabilitation de Guiglo ». Et, soutient-il, bien que le ministre de tutelle lui a demandé de laisser le district travailler parce que son collègue de l'Agriculture lui avait cédé ces plantations, le maire continue. « Gnrangbé dit qu'il ne reconnaît pas la signature du ministre Gon Coulibaly. C'est suite à cela qu'il a appelé le ministre Jean Konan Banny pour dire que Guiglo appartient à la mairie. Pis, il a fait casser les portails que j'ai mis aux trois entrées de Guiglo ! C'est du vandalisme !
Auparavant, N'Dri Apollinaire s'est déclaré membre de la famille du président Félix H.-Boigny : « J'ai défini nos origines et souligné que Nanan Yablé Kouadja (chef de village de Yamoussoukro, Ndlr) est mon arrière grand-père ». Et a expliqué pourquoi et comment il a accepté d'aider le président Laurent Gbagbo à bâtir Yamoussoukro. Avec les bénédictions de feu Nanan Kouassi N'Goh, chef du canton Akouè.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro